Équipe d'Angleterre

LE MATCH DE L'UEFA NATIONS LEAGUE CONTRE L'ISLANDE AURA LIEU AU STADE DE WEMBLEY

Nous sommes heureux de confirmer qu'à la suite de discussions avec les autorités compétentes, le match de l'UEFA Nations League contre l'Islande mercredi prochain se déroulera au stade de Wembley

Nouveau forfait anglais avant d’affronter les Diables rouges: Marcus Rashford, blessé, manquera les matches de Nations League

L’attaquant de Manchester United Marcus Rashford, blessé, manquera les deux prochains matches de l’équipe d’Angleterre contre la Belgique et l’Islande en Nations League, a indiqué la Fédération anglaise de football jeudi, tout comme le défenseur Conor Coady, cas contact d’une personne positive au coronavirus.

Marcus Rashford souffre d’une blessure à une épaule depuis le succès des Red Devils contre Everton samedi.

Son arrivée au sein du groupe avait été « retardée pour des examens supplémentaires », a expliqué la fédération dans un communiqué jeudi après la victoire 3-0 lors d’un match amical contre l’Irlande, précisant que l’attaquant de 23 ans ne sera finalement pas remis pour les deux dernières rencontres de Nations League prévus dimanche et mercredi.

Conor Coady, défenseur de Wolverhampton, s’est lui placé à l’isolement malgré deux tests négatifs après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19.

La NG

L’Écosse a décroché au bout du suspense son ticket pour l’Euro en s’imposant aux tirs au but face à la Serbie à Belgrade.

En juin, l’Écosse affrontera l’Angleterra, la Croatie et la République tchèque dans le groupe D.

Les jeunes Anglais confrontés à un parcours du combattant

Les Three Lions bénéficient d’une génération très prometteuse. Encore faut-il qu’elle confirme les attentes...

L’Angleterre, où le football est né, a bien du mal à se construire un palmarès. Tout juste recense-t-il une Coupe du monde remportée à domicile (1966) et des places d’honneur (demi-finales aux Mondiaux 1990 et 2018 ainsi qu’aux Euro 1968 et 1996, ce dernier étant aussi disputé sur leurs terres, et lors de la précédente Nations League).

La Coupe du monde en Russie a ramené de l’espoir dans le cœur des sujets de sa Majesté. Peut-être plus que cette quatrième place à Saint-Pétersbourg – après la défaite 0-2 face à nos Diables rouges –, c’est la qualité du noyau – actuel et émergeant à la disposition de Gareth Southgate qui incite à l’optimisme. Mais attention, génération prometteuse ne rime pas forcément avec succès. Les Beckham, Scholes, Owen et Shearer n’ont pas franchi le cap des huitièmes à la Coupe du monde 1998, pas plus que les Gerrard, Lampard, Terry et Rooney douze ans plus tard.

Ce revers sud-africain face à l’Allemagne, dès les huitièmes de finale, lançait d’ailleurs des années 2010 très compliquées : défaites en quart de l’Euro 2012 (Italie), en huitième à l’Euro 2016 (Islande) et élimination dès la phase de groupe du Mondial 2014 (le Costa Rica et l’Uruguay étaient passés devant l’Italie et l’Angleterre).

Reste désormais à voir si les Three Lions pourront confirmer leur retour au premier plan lors des prochains grands tournois – à commencer évidemment par l’Euro 2020 décalé à 2021- ou s’ils repartent pour un tour de montagnes russes. La clé sera certainement la gestion de leurs jeunes.

1 2012 : nouveau plan en vue du Qatar 2022

En 2017, l’Angleterre a rappelé au monde entier qu’elle était capable de sortir des joueurs de qualité grâce à des résultats historiques : championne du monde U20 et U17, championne d’Europe U19, finaliste de l’Euro U17 et demi-finaliste de l’Euro U21.

Conséquence d’une génération exceptionnelle mais pas seulement. En 2012, la Fédération anglaise a lancé un plan avec pour objectif de gagner le Mondial 2022. Avec pour symbole, le St George’s Park, centre avec 13 terrains (dont une réplique de celui de Wembley), un gymnase, des bâtiments pour les études sur le sport et un hôtel. Avec pour modèle la France qui, en 1988, ouvrait son centre à Clairefontaine et gagnait, dix ans plus tard, la Coupe du monde. « On n’a pas essayé de réinventer la roue. On s’est basé sur des exemples de réussites en France, Espagne, Allemagne, aux Pays-Bas mais aussi dans d’autres sports », expliquait Matt Crocker, chef du développement des joueurs et coaches à la FA.

Pour ce genre de projet, les briques ne suffisent pas, il a fallu changer l’ADN de la formation avec un plan en cinq points : 1. S’assurer que les joueurs aient la passion de défendre les couleurs des Three Lions ; 2. Déterminer un style de jeu et l’appliquer dans toutes les équipes à partir des U15 ; 3. Trouver des joueurs avec des caractéristiques qui correspondent au style de l’équipe ; 4. Uniformiser les méthodes d’entraînements et la philosophie générale ; 5. Apporter un soutien scientifique, médical, psychologique.

Naissait alors le Elite Player Performance Program (EPPP) dont « la mission est de produire plus et de meilleurs joueurs locaux », insistait Crocker qui, après les brillants résultats de 2017, rappelait qu’on « ne peut pas crier victoire après cet été exceptionnel. Par contre, ça confirme qu’on est sur le bon chemin. »

2 Les stars plutôt que les jeunes en Premier League

Encore faut-il appliquer le plan établi par la FA dans l’élite… Le dicton dit que le temps, c’est de l’argent. En Premier League, on ne manque pas du second mais bien du premier. Les résultats, il les faut rapidement. Mais pour permettre aux jeunes d’éclore et les amener au plus haut niveau, il faut du temps. Le serpent se mord la queue. Sauf que, quand les livres sterling ne sont pas un problème, la solution est toute trouvée : on achète des joueurs déjà confirmés. À grands coups de millions mais aux dépens des jeunes des centres de formation.

Pire, parfois, on ne laisse pas sa chance à un produit de son académie avant de le racheter à prix d’or. Manchester United a procédé de la sorte avec Paul Pogba : Sir Alex Ferguson ne lui donnant pas suffisamment à son goût sa chance, le médian français est parti gratuitement à la Juventus, à l’été 2012, avant d’être rapatrié à Old Trafford quatre ans plus tard contre un chèque de 105 millions d’euros qui reste le record pour un club anglais.

Mais les Red Devils ne sont pas forcément ceux qu’il faut pointer du doigt : ils sont sur une série de plus de 4.000 matches consécutifs avec au moins un joueur formé au club. Ils ont également 8 joueurs actuellement dans leur noyau A issus de leur centre de formation (seul West Ham fait aussi bien en Premier League) alors que Wolverhampton et Fulham n’en ont aucun.

Avec 6 joueurs formés par ses soins, Chelsea s’en sort bien mais est un cas très intéressant. L’année passée, interdits de transferts par la FIFA, les Blues s’étaient énormément appuyés sur leurs jeunes (Abraham, Mount, Tomori, Hudson-Odoi…) pour décrocher la quatrième place finale du championnat. Pas suffisant ! La sanction levée, Roman Abramovich a dépensé près de 250 millions d’euros cet été pour recruter Havertz, Werner, Chilwell, Ziyech ou a attiré gratuitement Thiago Silva, renvoyant la plupart des produits du club sur le banc des remplaçants.

Pas toujours évident de faire confiance aux jeunes. En juillet 2019, Pep Guardiola présentait Phil Foden comme « le joueur le plus talentueux que j’ai jamais vu en tant que footballeur ou entraîneur ». Sauf que c’est seulement cette saison que le coach espagnol commence vraiment à lui donner sa chance et plus uniquement des bouts de match à se mettre sous la dent.

3 Les Anglais n’hésitent plus à s’exporter

Depuis toujours, les jeunes Anglais restent au pays afin de percer au plus haut niveau. Ce n’est qu’une fois devenus des stars qu’ils quittent leur île, comme l’ont fait les Keegan, Lineker, Waddle, Beckham ou encore Owen. Sauf que, comme expliqué précédemment, les opportunités de percer en Premier League se raréfient. D’où l’avènement d’une nouvelle tendance : la fuite des jeunes talents à l’étranger.

Le plus bel exemple se nomme évidemment Jadon Sancho. À 17 ans et demi et bien conscient qu’il aurait du mal à se frayer un chemin vers l’équipe première de Pep Guardiola, l’ailier a quitté Manchester City pour Dortmund. Trois saisons et demie plus tard, il cumule 108 matches (36 buts et 47 assists) avec les A du Borussia et est devenu un des éléments les plus cotés de la planète. Dortmund ne veut pas le lâcher pour moins de 120 millions alors qu’il l’acheté 8 millions. Le BVB a continué dans cette veine en attirant Jude Bellingham (Birmingham) lors du dernier mercato alors qu’il était convoité par de grandes écuries anglaises.

D’autres formations s’y sont mises également. En 2019, le Bayern Munich piochait Jamal Musiala (médian offensif/17 ans) et Bright Arrey-Mbi (défenseur/17 ans) dans les équipes de jeunes de Chelsea. Les deux possèdent la double nationalité anglaise-allemande et si le premier évolue avec les U17 anglais le second a pour l’instant opté pour l’Allemagne.

Citons également Noah Ohio (avant-centre/17 ans), « chipé » par Leipzig à Manchester City il y a un an, et Charlie Setford, gardien de 16 ans couvé par l’Ajax. Les deux possèdent des passeports anglais et néerlandais et ont évolué pour les deux pays dans les catégories d’âge.

La NG

NATIONS LEAGUE (5 E JOURNÉE) – BELGIQUE – ANGLETERRE (DIMANCHE, 20H45)

Sterling, une valeur en hausse

L’ailier de City a mis du temps à trouver sa stabilité

Un phénomène chasse l’autre dans le noyau des Three Lions. Absent sur blessure en octobre, Raheem Sterling s’apprête à relayer Marcus Rashford pour inquiéter la défense des Diables rouges. Après avoir trouvé la plénitude dans le système de Pep Guardiola, il a désormais l’ambition d’éclater totalement pour l’Angleterre.

Sa présence sur les pelouses anglaises et européennes depuis 2012 ferait presque oublier que Raheem Sterling a encore ses plus belles années devant lui puisqu’il fêtera seulement ses 26 ans le 8 décembre prochain. Un futur proche qu’il doit mettre à profit pour entrer définitivement dans la catégorie des grands de sa génération.

Ce point d’interrogation sur la place qu’il occupera dans la grande histoire du « beautiful game » s’explique en partie par la relation haine-amour que l’Angleterre aime entretenir avec certains de ses représentants chez les Three Lions tels, pour se limiter à des références récentes, Paul Gascoigne ou David Beckham. Raheem Sterling a tout pour correspondre aux clichés du « bad boy ». Arrivé de Kingston (Jamaïque) à l’âge de 6 ans, il a emménagé avec sa famille (sa maman, trois sœurs et un frère) dans le quartier de Saint-Raphaël, certes à un jeu de pierre de Wembley mais surtout dans un quartier très défavorisé et dangereux que la police londonienne avait même temporairement classé comme… « zone de guerre » en 2005 suite aux nombreuses fusillades et à la criminalité en liaison avec la drogue. Sur le plan scolaire, il a dû être placé dans une école spéciale pour enfants avec un trouble du comportement. Un de ses instituteurs aura cette phrase prémonitoire : « Si tu continues comme ça, soit tu seras international à 17 ans sit tu seras en prison… »

« Diamant rouge »

Car le talent balle au pied est indéniable malgré quelques écarts de conduite typiques d’un jeune pro anglais à la merci des tabloïds (déjà père à 16 ans d’une fille alors qu’on lui prête… 8 ou 9 autres enfants, des histoires de bar à chicha et de gaz hilarant, etc.). Si Kenny Dalglish a offert à Raheem Sterling ses premières minutes en Premier League le 24 mars 2012 contre… Manchester City, devenant par la suite le deuxième plus jeune joueur à marquer un but pour les Reds après Michael Owen, il n’est pas un produit d’Anfield. En 2010, Rafa Benitez l’avait recruté à QPR pour 500.000 euros mais cela n’avait pas empêché qu’on le qualifie de « Diamant rouge » et de susciter la comparaison avec John Barnes, également natif de Kingston. « Si je parviens à réaliser la moitié de ce qu’il a fait, j’en serai heureux », avait répliqué Raheem Sterling pour se débarrasser de cet héritage plutôt lourd à assumer.

Pour Liverpool, son transfert retentissant à Manchester City durant l’été 2015 a en quelque sorte « cassé » la filiation après un départ qui n’a pas gagné le prix de l’élégance. « Un mercenaire de 20 ans », « the Hated one » : voilà à quoi a été « réduit » Sterling pour son transfert chez les Citizens pour la somme de 68 millions d’euros et un salaire hebdomadaire de 180.000 euros (après avoir refusé les 140.000 proposés par les Reds). Son manque d’impact en équipe nationale a achevé son passage du côté obscur de la critique après l’Euro 2016 malgré le soutien d’un certain Pep Guardiola avant le début de leur collaboration à l’Etihad Stadium. « Ne t’inquiète pas, je sais que tu es un bon joueur : tant que tu travailles pour moi, je te défendrai. »

Son efficacité en club (Liverpool et Manchester City) ne s’est pas démentie, affichant 128 buts en 384 sorties toutes compétitions confondues (soit un but tous les trois matches), mais Raheem Sterling laissait les supporters des Three Lions sur leur faim : un premier but lors de sa 14 e cape en mars 2015 contre la Lituanie, son deuxième lors de sa 18 e cape en octobre 2015 contre l’Estonie. Puis plus rien jusqu’à la 46 e cape et un doublé en Nations League en Espagne trois ans plus tard ! Et sur ses 7 derniers matches avec l’Angleterre, il a inscrit 5 buts. « Avant, Raheem pensait trop à dribbler », a résumé Pep Guardiola. « Un attaquant ne peut pas tenir au plus haut niveau sans marquer. Il fait de meilleurs choix désormais. »

« En fait, j’étais trop précipité parce que je pensais toujours n’avoir pas de temps à perdre dans le rectangle », a aussi constaté Raheem Sterling. « Je parviens à garder mon sang-froid en zone de conclusion. » Dimanche, il a rendez-vous avec Thibaut Courtois qu’il n’a trompé que 2 fois en 9 confrontations directes…

La NG

L'Angleterre ne déplore pas de nouveaux tests positifs avant de se déplacer en Belgique

L'Angleterre était inquiète au lendemain du test positif d'Alan Browne, international irlandais qui avait disputé 90 minutes face aux Three Lions en amical plus tôt dans la semaine.

À la veille de son match capital en Belgique, l'Angleterre croisait les doigts : le milieu de terrain irlandais Alan Browne avait été testé positif au coronavirus après avoir disputé l'intégralité de la rencontre amicale face aux Three Lions. Mais Gareth Southgate a confirmé ce samedi qu'aucun joueur ou membre du staff anglais n'avait été testé positif, rapporte le Standard.

-Ligue des Nations : "Nous avons prouvé à l'aller que nous pouvons battre la Belgique", prévient Southgate qui craint Lukaku

https://www.rtbf.be/sport/football/liguedesnations/detail_ligue-des-nations-nous-avons-prouve-a-l-aller-que-nous-pouvons-battre-la-belgique-previent-southgate?id=10631960


-"Nous avons prouvé à l'aller que nous pouvons battre la Belgique", prévient Southgate, sélectionneur de l'Angleterre

L'Angleterre doit battre la Belgique dimanche à Louvain pour continuer à rêver d'une qualification au 'Final Four' de la Ligue des Nations. "Ce sera dur, mais pas impossible. Nous l'avons prouvé au match aller à Wembley", a déclaré le sélectionneur anglais Gareth Southgate, samedi, en visioconférence avec la presse.

"Nous devons d'abord nous concentrer sur la performance. Car le résultat est la conséquence de la performance", a résumé Southgate. "Gagner en Belgique sera difficile. Mais ce n'est pas impossible, nous l'avons prouvé à Wembley. Nous croyons en notre équipe, nous sentons que nous progressons constamment. Nous sommes impatients de disputer ce match".

Southgate sait que la tâche sera difficile. "Ils n'avaient perdu que deux matchs en 2018 avant le match aller", a résumé le sélectionneur. "C'est une équipe fantastique. Ils l'ont prouvé sur une longue période. A Wembley, nous avons vu que c'était bien une équipe du top. Nous savons que nous devrons à être notre meilleur niveau avec et sans le ballon. Mais nous n'avons pas peur. Nous aborderons la rencontre avec un état d'esprit positif. Nous savons que nous pouvons faire mal avec des joueurs qui peuvent marquer. Nous savons que nous n'avons encaissé que deux buts lors des neuf derniers matchs. Nous sommes une équipe en pleine progression. Quand tu regardes les derniers matchs, nous avons une équipe très jeune. Le futur est excitant. Nous devons nous assurer à présent d'obtenir des résultats et de progresser."

L'Angleterre sera privée de Harry Maguire, suspendu, mais aussi de Joe Gomez et de Conor Coady, blessés. Soit trois défenseurs centraux. Trent Alexander-Arnold, latéral de Liverpool, est lui aussi indisponible "Il faudra faire des ajustements, c'est vrai. Mais pour être honnête, il faut en faire tout le temps. La bonne nouvelle de cette semaine, c'est que nous n'avons pas eu de test positif au Covid", a souri l'ancien défenseur. "Toutes les équipes doivent faire des ajustements, doivent s'adapter. Nous avons de bons joueurs. Nous avons une bonne équipe, nous faisons confiance à tout le monde. Lors des derniers mois, nous avons pu donner du temps de jeu à tout le monde. Quand tu construis, tu dois construire une équipe forte aussi en prévision de l'été prochain, car à ce moment-là, tu devras tenir compte de qui est en forme, qui est disponible..."

La Belgique affrontera l'Angleterre dimanche et le Danemark trois jours plus tard. L'Angleterre terminera sa campagne par la réception de l'Islande mercredi. Actuellement, les Diables Rouges sont en tête du groupe avec 9 points. Danois et Anglais suivent avec 7. L'Islande est bloquée à 0.

La phase finale de la compétition se déroulera du 6 au 10 octobre 2021. En principe, le vainqueur du groupe 1 accueillera le tournoi, l'Italie, les Pays-Bas et la Pologne ayant déclaré leur intérêt pour son organisation.

La DH

-Gareth Southgate craint Romelu Lukaku: «C’est l’un des meilleurs N.9 au monde»

Le Diable rouge fera certainement l’objet d’un marquage rapproché contre l’Angleterre.

L’Angleterre sera l’adversaire de la Belgique dimanche à Louvain, en Ligue des Nations. Les Anglais avaient remporté le match aller 2-1 à Wembley le mois passé. Lors de ce match, Romelu Lukaku avait posé de gros problèmes à la défense anglaise. L’avant-centre de l’Inter est incertain en raison d’une blessure aux adducteurs. Ce qui n’empêche pas Gareth Southgate de craindre sa présence dimanche.

« Romelu est l’un des meilleurs N.9 au monde », a confié Southgate en conférence de presse virtuelle samedi. « Il faut d’abord empêcher qu’il soit servi. Et après, il faut s’assurer que l’organisation et la défense individuelle contre lui soient fortes et résistantes. C’est un bon joueur, donc c’est un super test pour notre défense. Bien sûr, il y a tellement de qualités pour le servir vu les joueurs autour de lui. Concernant la formation, nous devons être capables de nous adapter. On peut parler d’un schéma tactique, mais sur le terrain, pendant le match, les joueurs doivent faire des ajustements pour être à la bonne position en fonction des mouvements de l’adversaire. Tu peux avoir la bonne formation au début du match, mais il y a des moments dans le match où les joueurs se superposent et tu te retrouves hors position. Le match est si fluide. Il faut prendre les bonnes décisions. »


Gareth Southgate aussi peut compter sur un redoutable avant-centre : Harry Kane. Le buteur de Tottenham est sur le point de célébrer sa 50e apparition sous le maillot de l’équipe anglaise. Avec 32 buts, il est actuellement le sixième meilleur buteur de l’histoire des ’Three Lions’, et peut viser le record de Wayne Rooney (53). « Sa moyenne de buts pour nous est phénoménale et il a le temps pour chasser le record, ce qui serait remarquable », a expliqué Southgate. « Je sais que de son point de vue, plus que les récompenses individuelles, c’est l’accomplissement de l’équipe qui l’intéresse. Il veut remporter un trophée avec l’équipe. »

La NG

Équipe d'Angleterre : Gareth Southgate célèbre Harry Kane

Le sélectionneur anglais Gareth Southgate a confié aux médias de son pays ne pas être surpris par le très début de saison en club de son capitaine, Harry Kane. De son côté Jadon Sancho affirme pas avoir été perturbé par les rumeurs de transfert qui l'ont concerné l'été dernier.



On ne sait pas très comment qualifier le début de saison en club d'Harry Kane : explosif ? imposant ? brillant ? En 14 matches, toutes compétitions confondues, l'attaquant de Tottenham a marqué 13 buts et délivré 10 passes décisives. Si Kane impressionne de longue date par sa capacité à scorer, il s'est donc également illustré ces dernières semaines par sa facilité à délivrer des caviars pour ses coéquipiers, et notamment Heung-min (dont 7 buts en Premier League ont été inscrits après un service du capitaine anglais).

Ce qui n'a pas surpris pour autant son sélectionneur, Gareth Southgate, qui, en prélude au très attendu choc de Ligue des nations Belgique - Angleterre de ce dimanche, s'est confié sur ce sujet aux médias anglais : « Je sais qu'on insiste beaucoup en ce moment sur cette dimension de son jeu, mais en réalité, celle-ci a toujours existé. En plus de ses capacités à conclure les actions, Harry a toujours démontré une bonne qualité de passe. En club, il est évident que sa complémentarité avec Son Heung-min est impressionnante. Quand il a des joueurs rapides devant lui, il sait les trouver. On a beaucoup de chance d'avoir Harry et c'est génial de le voir aussi en forme [...]. Avec lui et Raheem (Sterling), nous disposons de deux menaces pour les adversaires que beaucoup de sélections seraient ravies de pouvoir aligner. »

Sancho admet connaître « un petit creux »

Southgate n'a volontairement pas nommé Jadon Sancho, qui, même s'il a marqué jeudi en amical avec à l'Irlande, réalise un début d'exercice plutôt moyen avec le Borussia Dortmund (aucun but, trois passes décisives en Bundsliga). Sur ITV, le jeune ailier (20 ans) a refusé d'expliquer ces relatives contre-performances avec les rumeurs récurrentes, qui cet été, l'ont envoyé à Manchester United, et qui auraient pu le perturber : « Non, je ne le pense pas. Simplement, tous les joueurs connaissent des petits creux dans leur carrière et c'est ce que je vis en ce moment. Mais la question que je dois me poser, c'est comment vite rebondir, et pour cela j'ai la chance de bénéficier du soutien d'un entraîneur (Lucien Favre) et d'un sélectionneur qui me font confiance et qui continuent de me titulariser. » Il n'est pourtant pas certain que Sancho soit aligné d'emblée avec les Trois Lions, ce dimanche, à Louvain.

Ligue des Nations : Declan Rice veut jouer ce genre de matchs "autant que possible"

Le médian de West Ham Declan Rice est impatient de rencontrer la Belgique en Ligue des Nations dimanche. "Je veux jouer ce genre de matchs autant que possible", a-t-il confié samedi en visionconférence avec la presse.


"La Belgique est N.1 mondiale", a expliqué Rice. "Tu dois jouer à ton meilleur niveau. Cela nous a réussis le mois passé et nous devons à nouveau réaliser cela. Nous devrons être concentrés et solides. J’aime ce genre de matchs, car je deviens un meilleur footballeur."

Alors qu’il a débuté en équipe nationale en mars 2019, Rice est vite devenu une valeur sûre pour Gareth Southgate, le sélectionneur. Le joueur de West Ham est aligné dans l’entrejeu aux côtés de Jordan Henderson, le capitaine de Liverpool. "C’est important pour moi de jouer à côté de lui", a expliqué Rice. "Il apporte beaucoup de qualités quand on a le ballon et il est important quand on ne l’a pas avec son leadership. Il nous oriente de manière positive. C’est un vrai joueur du top."

Lors des derniers mois, le sélectionneur Gareth Southgate a changé son système, passant parfois d’une défense à trois à une défense à quatre. "J’apprends à chaque match avec ce système", a confié Rice. "C’est important de bien communiquer avec mes partenaires dans l’entrejeu. Pour l’instant, ça marche bien. Nous encaissons aussi peu de buts. Et devant, nous pouvons compter sur un joueur comme Harry Kane. C’est un vrai leader, tu sens toujours sa présence."

Les meilleurs moments des derniers Belgique - Angleterre

https://www.sudinfo.be/id279945/article/2020-11-15/diables-rouges-revivez-en-videos-les-meilleurs-moments-des-derniers-belgique

Calvert-Lewin : "Je veux que l’Angleterre puisse compter sur moi"

https://fr.fifa.com/worldcup/news/calvert-lewin-je-veux-que-l-angleterre-puisse-compter-sur-moi

Patrick Bamford mérite la sélection selon son coéquipier Kalvin Phillips

En Premier League, les performances de Leeds sont remarquées, eux qui occupent pourtant la 15e place. Le sélectionneur national, Gareth Southgate, n'est pas passé à côté. Il a même choisi de convoquer Kalvin Phillips, jeune milieu de terrain de l'équipe du Yorkshire. Mais un autre pourrait y prétendre : Patrick Bamford, lui qui a marqué 7 buts en ce début de saison.

Outre Harry Kane et Jamie Vardy, le joueur de 27 ans est une garantie de buts. Et il toquerait sérieusement à la porte des Three Lions selon son coéquipier en club. « Patrick a dit qu'il ne pouvait pas dormir l'autre nuit parce que l'équipe était annoncée le lendemain et il pensait qu'il pourrait avoir une chance. Je ne pense pas qu'il soit loin de là », a déclaré Phillips en conférence de presse.