Arsenal Football Club

Pour prétendre au titre, Arsenal devra vaincre ses vieux démons... et gagner quand on l'attend

La défaite cinglante d'Arsenal à Southampton (4-0), samedi, a laissé des traces à Londres. Principalement parce qu'elle renvoie les Gunners à leurs errements du passé. Alors qu'il avait l'occasion de prendre la première place, Arsenal a (encore) déçu. Cette défaite doit servir d'exemple aux joueurs d'Arsène Wenger s'ils veulent reconquérir un titre qui leur échappe depuis 2004.

Qu'il aurait été doux, ce réveil du 27 décembre pour les fans d'Arsenal… Si seulement les Gunners n'avaient pas été giflés à Southampton (4-0) et privés de la première place. C'est un refrain qui commence à devenir lassant pour les supporters du club londonien. Comme souvent, lorsqu'il touche au Graal, ou en tout cas à une réussite constante, Arsenal s'écroule.

Ce match, pourtant, devait être le sien, comme cette année doit être la sienne. "Je pense sincèrement que c'est la bonne, expliquait Thierry Henry dans des propos relayés samedi par L'Equipe. Avant, ils n'arrivaient pas à battre les grandes équipes mais ils l'ont fait cette saison."

Arsène Wenger, pourtant pas connu pour sa propension au triomphalisme, y était lui-même allé de son petit commentaire : "Nous avons plus de maturité, plus de confiance, plus de force. Cela se voit sur le terrain quand nous sommes sous pression." Samedi, face aux Saints, cela ne s'est évidemment pas vu.

La seule chose qu'il était aisé de distinguer dans la contre-performance indigente des Gunners, c'est une faiblesse physique qui a conduit les coéquipiers de Laurent Koscielny à perdre une écrasante majorité de leurs duels. Est-ce à dire qu'Arsenal se liquéfie dès lors qu'il s'approche de son objectif ?

2008, 2014, autant de précédents douloureux

En conférence de presse après le match, Arsène Wenger a bien tenté d'écarter cet argument qui poursuit son équipe comme une ombre depuis plusieurs saisons. "J'ai tendance à penser que ce n'est pas la pression de la première place qui nous a fait perdre, disait l'entraîneur français d'Arsenal. Après, je ne peux pas savoir exactement… Mais je ne crois pas, non."

Difficile, toutefois, de ne pas se poser la question. Comment ne pas penser à la saison 2007-2008, qui vit les Gunners trôner en tête à la trêve et s'écrouler en deuxième partie de saison ? Cette saison-là, portée par un Fabregas indiscutable, un Van Persie émergent et un Adebayor auteur d'une saison à 30 buts, Arsenal avait les armes.

Mais il a perdu les deux matches les plus importants de sa saison. A Chelsea, le 23 mars, il a mené au score mais a craqué face à un doublé de Didier Drogba (2-1). Face à Manchester United, le 13 avril, il a mené au score également avant de s'incliner en fin de match (2-1). Ce sont les Red Devils qui ont fini champion, devant Chelsea… et Arsenal.

On touche là à l'essence même du syndrome d'Arsenal. Quand il doit gagner et assumer ses ambitions, le collectif d'Arsène Wenger titube, déjoue et finit par perdre. En 2013-2014, la séduisante équipe londonienne pouvait légitimement prétendre au titre. Mais, face aux autres favoris, elle fut coupable de trois mascarades : une défaite (6-3) sur le terrain de City, une autre claque (5-1) à Liverpool et une troisième (6-0) à Chelsea.

Arsenal devra s'en servir pour rebondir

Ben Snowball, éditorialiste pour la version anglophone d'Eurosport.com, n'écrivait pas autre chose dimanche au sujet de la difficulté d'Arsenal à franchir les paliers majeurs.


" Oui, Arsenal a un problème. Sa fragilité mentale intervient aux pires moments possibles, saison après saison. La Premier League est à la portée des Gunners, mais eux continuent de lutter contre eux-mêmes, contre leurs blessures et contre leurs nerfs."


"Lorsque le moment arrive, lorsque ses supporters l'attendent au tournant, Arsenal semble incapable de réussir. N'importe quel excellent résultat est inéluctablement suivi d'une prestation désastreuse. C'est le cas depuis de trop longues années maintenant."

Difficile d'expliquer comment un onze parfaitement identique a pu, à cinq jours d'intervalle, battre l'une des meilleures équipes du royaume, City (2-1), et se faire laminer par Southampton (4-0). Le défi est désormais immense pour Arsenal, qui devient son propre ennemi. Il s'agit de faire de ce syndrome de la dernière marche un élément du passé, de vaincre ses vieux démons pour devenir, comme les "Invincibles" de 2004, une machine à gagner.

L'expérience de Cech, la solidarité du collectif concocté par Wenger, le génie d'Özil et de Sanchez constituent autant d'armes crédibles pour le titre. Mais tout cela ne suffira pas. Pour Arsenal, l'essentiel va désormais se passer dans la tête. Et c'est bien là que le déclic va devoir se produire.

Arsenal cible Chicharito

Les Gunners devraient être actifs sur le marché des transferts cet hiver. Première cible pour Wenger, Javier Hernandez de Leverkusen. Pour faire souffler Olivier Giroud et lui trouver un concurrent de taille.

On ne l’attendait plus à ce niveau-là. Après une décevante saison 2014-15 au Real Madrid, où il n’a pu s’imposer à la pointe de l’attaque merengue, Javier Hernandez semblait perdre son football instinctif qui avait fait sa renommée du côté d’Old Trafford. Indésirable pour Louis van Gaal, Chicharito a dû se résoudre à quitter les Red Devils. Direction la Bundesliga et le Bayer Leverkusen. Un excellent choix. Sous les couleurs rouge et noir du Bayer, l’international mexicain revit. Depuis le début de l’opus 2015-16, le natif de Guadalajara a retrouvé la confiance et plante buts sur buts. 19 pions en seulement 22 apparitions. Ce qui ne manque pas de taper dans l’œil outre-Manche, où la réputation de buteur de Chicharito ne s’est jamais dispersée.


Selon les informations du Daily Star, Arsène Wenger ferait les yeux doux au «Petit pois». A la recherche d’une vraie alternative et d’un concurrent direct à Olivier Giroud depuis la grave blessure de Danny Welbeck, le technicien français aurait jeté son dévolu sur la star mexicaine. A la lutte pour le titre en Premier League, Arsenal veut se donner les moyens de rester au top niveau et de profiter de cette saison 2015-16 pour décrocher le Graal en Angleterre. Chicharito ne serait pas de trop…

Cech s'excuse auprès des supporters et offre ses gants



Le gardien d'Arsenal s'est excusé auprès de ses propres supporters suite à la lourde défaite concédée à Southampton.

Alors qu'il avait l'opportunité de prendre la tête de la Premier League, Arsenal a subi une lourde défaite à Southampton (4-0).

A l'issue du match, Petr Cech a tenu à s'excuser auprès des fans gunners venus lors de ce déplacement.

Gentleman jusqu'au bout et ne fuyant pas ses responsabilités, le portier tchèque a également offert ses gants à une fan du club londonien avant de regagner les vestiaires.

Arsenal va tenter de se racheter lundi lors de la réception du promu Bournemouth.

Bergkamp : "Highbury était sacré"

Véritable légende d’Arsenal, cela fera bientôt 10 ans que le Néerlandais Dennis Bergkamp a pris sa retraite. L’occasion pour lui de revenir sur les événements qui l’ont marqué du côté de Londres.

"Sur les photos publiées dans les journaux, personne ne pouvait deviner que je me tenais sur un bout de bois et pas sur la pelouse. C’est alors que je me suis dit : ce gazon est sacré" explique Bergkamp à propos de sa présentation à Arsenal dans des propos repris par Sport/Foot Magazine.

Etant jeune, Bergkamp était quant à lui fan de Glenn Hoddle : "C’était mon joueur préféré. Il était différent des autres. Plus tard, on a prétendu que j’étais supporter des Spurs, le grand rival d’Arsenal au nord de Londres. C’était faux : je n’étais supporter que de Hoddle."


"Pour résumer, c’est (la Premier League, ndlr) la lute, le combat, les stades pleins, le gazon, les applaudissements lorsqu’on parvient à récupérer le ballon d’un sliding-tackle, les petites tapes d’encouragement sur l’épaule lorsqu’on s’approche des gradins tellement proches de la pelouse que les spectateurs peuvent vous toucher…"

Walfoot

Depuis que arsenal a quitté Highbury c'est plus le même je préférai l'ancien stade.

Petr Cech rentre dans l'histoire de la Premier League

En Angleterre, Petr Cech a joué pour Chelsea et pour Arsenal. Avec ces deux équipes, le gardien tchèque vient de battre un record, entrant ainsi dans l'histoire de la Premier League.

L’ancien gardien de Chelsea (2004-2015) a en effet rendu aujourd’hui sa 170ème clean sheet en 352 matches. Il devance donc David James (169 invincibilités en 572 matches). Un beau record pour le Tchèque de 33 ans.



walfoot

Le dernier bijou de Mesut Özil (VIDEO)

http://www.dhnet.be/sports/football/europe/championnatsetrangers/le-dernier-bijou-de-mesut-ozil-video-5681b07f3570b38a57da8136

Arsenal-Bournemouth : Mertesacker signe le raté (comique) de l’année

http://lebuzz.eurosport.fr/fails/video-arsenal-bournemouth-mertesacker-signe-le-rate-comique-de-lannee-25251/

Wenger s’enflamme pour Mesut Özil

Vainqueur de Bournemouth 2-0 à l’Emirates, Arsenal se rattrape de sa grosse défaite à Southampton et réalise la bonne opération de cette 19e journée en prenant provisoirement la tête de la Premier League. En conférence de presse, Arsène Wenger a salué l’excellente performance de Mesut Özil, auteur d’une nouvelle passe décisive, sa 16e de la saison en championnat, et d’un but.

« Il a été exceptionnel aujourd’hui. Il est actuellement dans une forme fantastique. Il marque maintenant, en plus de ses passes décisives. Il nous donne de la sécurité et de la confiance. Il convainc tout le monde, car c’est un joueur talentueux qui travaille très dur à l’entrainement. Il possède une technique remarquable et pense toujours juste sur le terrain. »

Inter: Arsenal ne lâche pas Brozovic

Arsenal convoiterait sérieusement le milieu de terrain Marcelo Brozovic, actuellement prêté par le Dinamo Zagreb à l’Inter. Mais pour s’offrir l’international croate, les Gunners devront verser une coquette somme.

Arsène Wenger est du genre tenace. Un an après avoir échoué à recruter Marcelo Brozovic, le manager d’Arsenal remet ça. D’après le Corriere dello Sport, Wenger aurait mandaté un agent Fifa pour sonder l’Inter Milan, où le milieu de terrain est arrivé cet été du Dinamo Zagreb, sous forme de prêt pour deux saisons avec option d’achat.

25 millions exigés par l’Inter ?

L’arrivée du Croate de 23 ans permettrait de renforcer des Gunners privés pour plusieurs semaines encore de Francis Coquelin et Santi Cazorla. D’après le journal italien, le club londonien devra débourser pas moins de 25 millions d’euros pour s’attacher les services du joueur, auteur de 2 buts en 12 rencontres avec le club lombard cette saison.

Xhaka sur la short-list

Arsenal a coché le nom de Granit Xhaka sur ses tablettes, d'après Kicker. Le club londonien serait même le plus offensif sur le dossier du milieu suisse de Borussia Mönchengladbach.

Arsenal continue de prospecter tous azimuts pour renforcer son milieu de terrain lors du Mercato hivernal. Si la piste privilégiée mène à Mohamed Elneny, qui devrait s’engager prochainement, le club londonien a coché le nom de Granit Xhaka sur ses tablettes. Kicker révèle que les Gunners ont fait part leur intérêt au Borussia Mönchengladbach, où le milieu international suisse est sous contrat jusqu’en 2019 (23 ans, 39 sélections). Xhaka est aussi ciblé par Liverpool et l’Atlético Madrid, mais Arsenal serait le plus offensif de tous les prétendants dans ce dossier.

Arsenal ouvre la porte à un départ de l'un de ses joueurs

Peu ou pas utilisé cette saison par Arsène Wenger, Debuchy pourrait faire ses valises. Son coach ne dit pas non en tout cas.
A 6 mois de l'Euro 2016, Mathieu Debuchy doit prendre son destin en mains s'il veut en être. Avec seulement 2 petites apparitions en Premier League, il ne fait clairement pas partie des plans des Gunners et Wenger ne s'opposera pas à un départ même s'il avoue bien aimé le joueur.
« Ce n’est pas impossible qu’il parte. Je serai content s’il reste, on verra », a ainsi déclaré le mentor d'Arsenal, selon Footmercato.

walfoot

Wenger "déjà occupé" par le mercato

Arsène Wenger, le manager d’Arsenal, reconnaît être "déjà occupé" par le mercato alors que certaines rumeurs sont de plus en plus insistantes.

Un mois de janvier chargé à Arsenal ? En tête de la Premier League après 19 journées, les Gunners ne vont pas rester inactifs pendant le mercato hivernal selon leur manager, Arsène Wenger. « Je vais être occupé. Ça, c’est sûr, a indiqué le Français ce mercredi en conférence de presse. Je suis déjà occupé. J’ai dit il y a un mois que nous étions un peu courts pour gérer toutes les compétitions, surtout au milieu. On va être occupé, oui. »

Wenger temporise pour Elneny

Et l’Egyptien Mohamed Elneny, milieu de terrain du FC Bâle, pourrait être le premier renfort d’Arsenal. « Malheureusement, on ne peut rien annoncer à cet instant à propos de ce joueur parce que rien n’a été conclu », a temporisé Arsène Wenger. Barré par Hector Bellerin, Mathieu Debuchy pourrait lui quitter les Gunners. « Ce n’est pas impossible, a reconnu le manager. Je suis content s’il reste, mais on verra. »

ARSENAL PISTE KRYCHOWIAK

Arsenal s’est peut-être trouvé son cadeau de Noël.

Il joue au FC Séville et s’appelle Grzegorz Krychowiak. Le Polonais, auteur d’une belle saison et demie chez les « Palanganas » , pourrait bien partir chez les Gunners dès le mercato hivernal. Selon les informations du Sun, Arsenal serait prêt à débourser une quarantaine de millions d’euros (ah quand même !) pour s’offrir les services de Krychowiak.

Ça serait tout de même une sacrée progression pour celui qui évoluait en National avec Reims il y a six ans, et qui a connu tous les échelons professionnels de France avant d’être repéré par le club espagnol.

Sanchez encore indisponible, Flamini pourrait revenir contre Newcastle

Absent contre Bournemouth (2-0) en raison d'une douleur à une cheville, Mathieu Flamini «a une chance de revenir» contre Newcastle ce samedi (16h00), a indiqué ce mercredi Arsène Wenger. En revanche, Alexis Sanchez sera «un peu trop juste» pour cette rencontre, a précisé l'entraîneur des Gunners. Quant à Jack Wilshere, Arsène Wenger maintient «qu'il devrait être de retour en février, voire plus tôt».

Par ailleurs, Wenger s'est dit «pressé» que le mercato hivernal débute. «Je l'ai déjà dit, nous sommes un peu court. Mais nous n'avons rien à annoncer pour le moment, rien n'a été conclu.»

Cech nomme les 6 gardiens qui l'ont influencé

Petr Cech, le gardien d'Arsenal, a nommé les 6 gardiens qui l'ont influencé durant sa carrière.

Petr Cech a nommé les six gardiens qui l'ont aidé durant sa carrière de footballeur. Sa grande carrière même puisqu'il détient désormais le record du plus grand nombre de clean sheets en Premier League.

Le portier a en effet dépassé David James après le succès d'Arsenal contre Bournemouth (2-0) lundi. Il a révélé, après la rencontre, les 6 gardiens qui l'ont influencé durant sa carrière.

Il s'agit d'Oliver Kahn, Santiago Canizares, Peter Schmeichel, Edwin van der Sar, Gianluigi Buffon et Iker Casillas.

Chamberlain croit au titre

Alex Oxlade-Chamberlain estime qu'Arsenal peut gagner son premier titre en Premier League depuis 2004.

Après avoir perdu 4-0 contre Southampton lors du Boxing Day, les Gunners ont bien relevé la tête en signant une importante victoire 2-0 face à Bournemouth ce lundi.

Grâce aux buts de Gabriel et Mesut Ozil, la bande à Arsène Wenger a pris la tête de la Premier League. Alex Oxlade-Chamberlain croit désormais que le titre est possible.

"Nous sommes dans une position forte désormais, c'est ce que nous voulions", a confié Oxlade-Chamberlain sur le site officiel du club.

"Il y a eu quelques ratés depuis l'entame de la saison et je suis sûr qu'il y en aura d'autres, mais nous avons besoin d'entamer cette nouvelle année de façon positive et de la bonne manière."


"Il faut créer une dynamique. Nous savons que nous sommes capables de gagner des matches. Le patron nous a dit que l'équipe qui a perdu à Southampton n'est pas différente de celle qui a battu Manchester City. Il faut continuer sur cette lancée et on aura de bonnes chances d'être leaders à la fin de la saison".

Arsène Wenger répond aux sceptiques

Arsène Wenger a répondu en conférence de presse aux sceptiques qui ne pensent pas son équipe d’Arsenal capable de gagner le titre de Premier League cette saison. Grâce à leur victoire confortable de lundi contre Bournemtouh (2-0), les Gunners passent la Saint-Sylvestre à la première place devant Leicester City à la différence de buts. Depuis 14 ans, Arsenal a terminé trois fois l’année en tête mais n’a jamais réussi à gagner le titre.

«Nous avons de bonnes chances [de remporter le titre] parce que huit des onze dernières équipes à avoir été leader au Nouvel An ont gagné, a déclaré Wenger aux journalistes. Je pense que nous avons assez de maturité et que nous avons assez de qualité pour nous battre et pour être compétitifs. […] Je vous rappelle qu’une seule équipe a gagné le Championnat sans perdre un match. C’était Arsenal [en 2004]. Ce n’est pas la date qui décide de qui gagne le Championnat.» Arsenal reçoit Newcastle samedi lors de la 20e journée.

Arsenal a beau être leader de la Premier League, le club est plus vorace que jamais. Outre Rabiot et Benzema (voir plus bas), les Londoniens suivraient également de près l'évolution de la situation d'Ezequiel Lavezzi, sur une voie de garage au PSG (et pisté par Liverpool !), le milieu défensif William Carvalho (Sporting Lisbonne), Ilkay Gündogan, Isco, Gonzalo Higuain et Zlatan Ibrahimovic. Autre chose ?

La DH

Petr Cech parle trois langues différentes avec sa défense

Nouveau détenteur du record de "clean sheet" (match sans prendre de but) en Championnat d'Angleterre depuis la victoire d'Arsenal face à Bournemouth, lundi (2-0), Peter Cech raconte vendredi au Daily Mirror qu'il doit user de ses talents pour les langues (il en maîtrise cinq) pour communiquer avec sa défense multinationale.

«Je parle aux latéraux (Hector Bellerin et Nacho Monreal) en espagnol, à (Laurent) Koscielny en français et à Per (Mertesacker) en anglais puisque pour lui c'est pareil que pour moi. Lui-même organise la défense en anglais. Parfois, les joueurs étrangers ne comprennent pas ce que vous dites. C'est là que vous réalisez qu'il est plus simple de leur parler dans leur langue que d'espérer qu'ils comprennent ce que vous leur dites.»

Cech parle couramment le tchèque, sa langue maternelle, mais aussi l'anglais, le français, l'espagnol et l'allemand. Le français, le gardien de 33 ans l'a appris lors de ses années rennaises (2002-2004) et a pu l'entretenir avec Christophe Lollichon, l'entraîneur (français) des gardiens de Chelsea où il jouait jusqu'à l'été dernier. Avec la forte colonie de "Frenchies" à Arsenal, il a de bonnes chances de garder un bon niveau dans la langue de Molière.

ça brûle pour Elneny !

Ce n’est plus qu’une question d’heures. Annoncé avec insistance du côté d’Arsenal, Mohamed Elneny (23 ans) devrait très prochainement s’engager avec la formation londonienne, puisque d’après les informations du Guardian, le milieu de terrain du FC Bâle aurait d’ores et déjà passé sa visite médicale chez les Gunners.

Ne manque plus qu’à l’Egyptien (39 sélections) d’obtenir son contrat de travail afin de pouvoir démarrer son aventure au sein du club anglais. Pour rappel, Elneny devrait signer un contrat de 4 ans et demi, contre la somme de 10 M€.

Un gardien d’Arsenal dans le viseur de l’OM

Après quelques années difficiles à ce poste, Arsenal semble avoir trouvé chaussure à son pied en ce qui concerne le gardien de but, puisque l’arrivée de Petr Cech, pas forcément aussi impressionnant que lors de sa meilleure période à Chelsea, fait tout de même l’unanimité.

Résultat, ses concurrents se morfondent sur le banc, et si Wojciech Szczesny a pris la direction de la Roma en début de saison, David Ospina a bien compris qu’il avait manqué sa chance. En Ligue des Champions, le portier colombien a connu deux trous d’air énormes face à Zagreb et l’Olympiakos (notre photo), se retrouvant tout proche de précipiter l’élimination des Gunners. L’ancien dernier rempart de Nice, pourtant alors loué pour sa régularité lorsqu’il était au Gym, a eu l’accord pour quitter le club en cas de proposition intéressante cet hiver.

Jeune gardien du club, Matt Macey pourrait ainsi se voir offrir le poste de numéro 2, même si un retour de Wojciech Szczesny est également envisagé à Arsenal. En attendant, Ospina est annoncé en Turquie ou en France par le Daily Mirror, qui cite Besiktas et plusieurs équipes de Ligue 1 comme intéressés. L’OM en fait bien évidemment partie, puisque le club provençal prépare l’arrivée d’un gardien si jamais Steve Mandanda devait répondre aux appels de la Premier League.

L’étonnante déclaration de Wenger sur Mesut Özil

L’entraineur français s’est exprimé au sujet du joueur allemand dans une interview.

Cette saison, Mesut Özil est le joueur clé de l’équipe d’Arsenal. Auteur de 3 buts en Premier League, l’Allemand a également donné une dizaine d’assists.
Son entraineur, Arsène Wenger, a peut-être révélé l’élément étonnant qui fait qu’Özil réalise de si bonnes performances cette saison. Ses propos sont rapportés par l’Equipe. "Il a eu une semaine de vacances pendant la trêve internationale. Entre les matches, il ne s'entraîne presque pas. Il ne fait presque que de la récupération, mais il n'a pas besoin de beaucoup s'entraîner pour être bien physiquement". Quand on voit les stats de l’Allemand, on ne peut que donner raison à Wenger.


RTL

C’est Mesut l’enchanteur

Özil a atteint un niveau de performances inédit avec Arsenal qui justifie notamment la place de leader des Gunners.
Et si l’époque où son immense talent illuminait les rencontres banales puis s’éclipsait lors des sommets appartenait définitivement au passé ?

Mesut Özil a traversé la période des fêtes de fin d’année en propageant cette idée. Si, comme ses coéquipiers, il s’est noyé à Southampton (0-4), son récital deux jours plus tard contre Bournemouth (2-0) a fait écho à celui réalisé une semaine plus tôt contre Manchester City (2-1) avec, au total, trois passes décisives et un but.

Ses statistiques donnent le vertige avec déjà seize passes décisives cette saison. Du jamais-vu, ce qui fait dire à Jamie Carragher qu’il a "l’art de vous tuer avec une passe".

L’art aussi de combler ses coéquipiers attaquants également. "Il voit des choses que personne ne voit, vous n’avez plus qu’à courir. Quand vous avez des joueurs spéciaux, ça rend les choses plus faciles", souligne Theo Walcott.

"Il respire le foot", estime Olivier Giroud. "Avec un joueur comme cela, tu sais que tu vas avoir au moins une balle de but par match, c’est un régal de jouer avec lui."

Le grondement qui parcourt les travées de l’Emirates à chaque touche de balle de l’Allemand rappelle tout le chemin qu’il a parcouru, loin des sifflets et de l’incompréhension qui ont accompagné les premiers pas de la plus grosse recrue de l’histoire du club acheté 50 millions d’euros au Real Madrid à l’été 2013.

Aussi spectaculaire soit-elle, la mutation s’explique par de nombreux facteurs selon Arsène Wenger.

"Il joue à une position qui lui convient. Le style de jeu de l’équipe lui va aussi à merveille. Il est dans de meilleures dispositions psychologiques que les années précédentes, il est en meilleure forme physique car il n’a pas été blessé de la saison et cela lui a permis de devenir un athlète complet et il a mûri", a détaillé le Français en conférence de presse.

"Il est enclin à prendre plus de responsabilités, il est plus mature. 27 ans, c’est un âge d’or pour un footballeur. Vous réalisez soudainement qu’il n’est pas seulement important de jouer mais également de gagner. L’efficacité passe un peu avant le jeu."

Sauf qu’Özil allie les deux. Comme dans un enchantement qui ne demande qu’à durer encore un peu plus…

La DH

Arsène Wenger (Arsenal) : «75% du travail»

A la tête d'un Arsenal leader après sa victoire (1-0) sur Newcastle, samedi, Arsène Wenger s'est félicité que son équipe, «pas à son meilleur», se soit «fait violence» pour profiter du nul (0-0) de Leicester face à Bournemouth et boucle les matches des fêtes avec «75%» de victoire.

«Cela été un match difficile mais nous y étions préparés mentalement, a réagi Arsène Wenger après la victoire (1-0) sur Newcastle. Nous n'étions pas à notre meilleur mais nous avons su nous faire violence, ce que nous savons nous imposer quand cela est nécessaire.» Le but sur corner de Laurent Koscielny (72e) permet à Arsenal de boucler la séquence des fêtes avec un bilan appréciable. «Depuis Noël, en quatre matches, nous avons pris neuf points sur douze possibles donc on peut dire avec le recul que nous avons fait 75% du travail.» Les 25% restant correspondent à la lourde défaite contre Southampton lors du Boxing Day (0-4).

«Pas d'arrivées imminentes»

Le technicien français n'a pas échappé à de nouvelles questions sur le mercato hivernal d'Arsenal, installé en ce début 2016 dans la peau d'un sérieux candidat à un premier titre depuis 2004. Sont notamment évoqués le départ de Mathieu debuchy (Wenger en avait déjà parlé il y a trois jours) et l'arrivée du milieu égyptien du FC Bâle, Mohamed Elneny, mais l'Alsacien a assuré qu'aucune signature n'était envisagée dans l'immédiat. «Imminente, non, mais nous verrons.»

Arsenal prêt à lâcher une somme astronomique pour Aubameyang

Alors que le transfert de Mohamed Elneny semble en bonne voie, Arsenal pourrait surprendre tout son monde en dépensant une fortune pour obtenir la signature de Pierre-Emerick Aubameyang en provenance du Borussia Dortmund et ce, dès cet hiver.

C’est l’éternel débat chez les fans d’Arsenal. Olivier Giroud est-il fait pour porter l’attaque des Gunners ? Entre ceux qui louent ses qualités notamment dans le domaine aérien, et ceux qui estiment qu’il n’est pas le tueur des surfaces nécessaires pour viser le plus haut niveau européen, le fossé est clair. Pour autant, Arsène Wenger lui maintient une confiance sans faille pour le moment, et c’est bien l’international tricolore qui reste l’avant-centre numéro un à l’Emirates Stadium. Mais cela pourrait changer au cours des semaines à venir, avec un mercato hivernal qui redistribuerait les cartes.

En tout cas, toujours en lice en Ligue des Champions où il affrontera le FC Barcelone, et actuel leader du championnat d’Angleterre, le club londonien sait qu’il peut sans doute enfin faire quelque chose de grand en fin de saison, et veut s’en donner les moyens. Et n’en déplaise à Olivier Giroud, la formation anglaise semble prête à tenter un incroyable pari en attaque si l’on se réfère au Sun de ce dimanche matin, qui annonce une offre de 57 M€ émise par Arsenal pour arracher Pierre-Emerick Aubameyang au Borussia Dortmund. Meilleur buteur d’Europe avec 18 réalisations en Bundesliga, le Gabonais révélé à l’ASSE réalise la saison la plus aboutie de sa carrière et, à 26 ans, est promis aux sommets.

Arsène Wenger semble en tout cas convaincu du bien-fondé d’une telle opération, et une source proche du dossier ne le cache pas au tabloïd : « Un intermédiaire a pris contact avec Dortmund à propos d’un transfert de Pierre-Emerick à Arsenal. Wenger sait que le prix à payer est élevé, mais il s’agit d’un buteur qui peut faire d’énormes différences et qui peut lui permettre de remporter le titre pour la première fois en 12 ans. Mais il est clair que d’autres clubs s’intéressent aussi à lui ». Après avoir déjà testé Theo Walcott sur le front de l’attaque, preuve de l’envie du technicien alsacien de voir un joueur capable de prendre la profondeur au poste d’avant-centre, Arsenal va-t-il casser sa tirelire pour le taulier du BvB ?