mondial 2018 commentaires etc

Mondial 2018-2022/corruption: la BBC défend la diffusion de son reportage(05/12/2010)


© Photonews
"Je pense que nous avons bien fait de le diffuser et que nous avons un fort soutien du public", a déclaré le directeur général Mark Thompson


LONDRES Le directeur général de la BBC estime avoir "bien fait" de diffuser un reportage sur la corruption de certains dirigeants de la Fifa (Fédération internationale de football), trois jours avant la désignation des pays hôtes pour le Mondial 2018 pour lequel l'Angleterre était candidate et le Mondial 2022.

Trois responsables qui faisaient partie du comité exécutif de la Fifa devant désigner jeudi à Zurich les pays hôtes de la Coupe du Monde 2018 et 2022 étaient mis en cause dans ce documentaire réalisé par Andrew Jennings. Le journaliste qui enquête depuis quasiment dix ans sur la corruption au sein de la Fifa, a obtenu des documents exclusifs sur des versements faits par International Sports and Leisure (ISL) mettant en cause Ricardo Teixeira, patron du football brésilien, Issa Hayatou, président de la Confédération africaine (CAF), et Nicolas Leoz, président de la Confédération sud-américaine (Conmebol).

"Ils (les réalisateurs, ndlr) ont passé beaucoup de temps pour vérifier la provenance des ses documents, menant une enquête sérieuse comme il se doit sur les personnes mises en cause. Le documentaire était prêt nous l'avons diffusé", a ajouté le responsable de la chaîne.

L'Angleterre candidate à l'organistation du Mondial 2018 a été éliminée dès le premier tour du scrutin qui a vu la Russie l'emporter. Pour 2022 le Qatar a été désigné.
© La Dernière Heure 2010

Russie 2018 : “Roman, mets la main à la poche”(04/12/2010)


© Photonews

Sondage : Êtes-vous fier ou déçu ?
Entre déception et fierté
Vladimir Poutine a demandé à Abramovitch de contribuer financièrement à l’organisation du Mondial

ZURICH Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a appelé les sociétés privées du pays à participer au financement de nouvelles infrastructures – stades, routes – qui devront être aménagées pour cet événement et suggéré à M. Abramovitch de “mettre un peu la main à la poche”, a indiqué son porte-parole, John Mann, cité par l’agence RIA Novosti.

“Je n’exclus pas que monsieur Abramovitch puisse prendre part à un de ces projets. Qu’il mette un peu la main à la poche, il a beaucoup d’argent”, avait déclaré M. Poutine, en présence de l’intéressé, lors d’une conférence de presse jeudi soir à Zurich après la désignation de la Russie pour le Mondial 2018.

Le chef du gouvernement russe a évoqué la somme de 300 milliards de roubles (7 milliards d’euros) pour construire ou reconstruire les stades et les infrastructures dans 13 villes de la partie occidentale du pays choisies pour la compétition, mais selon certaines estimations, il faudrait au total jusqu’à 37 milliards d’euros (voire 50 milliards de dollars d’après d’autres chiffres) notamment pour les routes et les voies ferrées.

M. Abramovitch, par ailleurs propriétaire du club de football anglais de Chelsea, est “prêt à examiner les différentes options pour participer aux préparatifs du Mondial 2018 en partenariat avec l’État russe” , a ajouté M. Mann.

En outre, M. Poutine a indiqué que toutes les infrastructures nécessaires devraient être prêtes d’ici à 2017. “Nous devrions aménager les infrastructures exigées pour l’organisation de la Coupe du Monde d’ici à 2015-16-17”, a déclaré M. Poutine, cité par l’agence RIA Novosti.

De son côté, le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, a indiqué que la capitale de cette république instable du Caucase, Grozny, serait l’une des villes candidates en Russie. “Un complexe sportif est en cours d’achèvement à Grozny et répond aux normes internationales; le stade peut accueillir des matches de ce niveau-là” , a déclaré M. Kadyrov.




© La Dernière Heure 2010

La Coupe du Monde 2018 pour la Russie

Le Comité exécutif de la Fédération internationale de football (Fifa) a désigné jeudi à Zurich la Russie pour organiser le Mondial-2018, a annoncé le président de la Fifa Joseph Blatter. Les autres candidats étaient le duo Pays-Bas/Belgique, le duo Espagne-Portugal et l'Angleterre. Le choix de la Russie est très politique, le pays ne présentant pas sur le papier des garanties très solides en terme d'infrastructures. Tout y est encore à construire: stades (seul le Luzhniki à Moscou est aux normes d'une phase finale), hôtels, réseau de transport.

Wilmots: “ Une défaite du sport ! ”

“La Russie (2018), c’est un choix politique; et le Qatar (2022), un choix économique. On peut donc dire que quelque part, le sport a été perdant dans les désignations des organisateurs de ces deux Mondiaux”, a estimé Marc Wilmots, jeudi dans un studio de la RTBF.


“Maintenant”, a également réagi l’ancien diable rouge (70 sélections, 28 buts) et actuel entraîneur-adjoint de l’équipe nationale, “tout le monde savait au départ qu’il y aurait plus de déçus que de gagnants. On se retrouve dans la première catégorie mais en tant que sportifs, il faut savoir l’accepter avec élégance...”

La NG

Alexandre Charlier: “Je suis inquiet pour les futurs stades ”

Après la désignation de la Russie comme organisateur de la Coupe du Monde de football 2018, le porte-parole francophone de la candidature belgo-néerlandaise, Alexandre Charlier, s’est dit inquiet pour l’avenir des stades en Belgique, ajoutant qu’il faut toutefois rester enthousiaste.


“Cette candidature était essentiellement néerlandophone et il a été difficile de mobiliser tout le monde”, a déclaré Alexandre Charlier, sur le plateau de la RTBF.

Le porte-parole francophone s’est par ailleurs déclaré “inquiet” concernant l’avenir des stades candidats pour accueillir des matchs, mais il a demandé à ce que l’enthousiasme demeure; un enthousiasme qui, estime-t-il, a marqué la candidature belgo-néerlandaise.

La Ng

Ruud Gullit: “ J’enrage! On avait un bon dossier ”

Le président de la candidature belgo-néerlandaise ne mâchait pas ses mots au moments de commenter la décision de la FIFA. “ J’enrage ”, a lâché avec virulence l’ancien joueur de l’AC Milan.


Ruud Gullit, le président de la candidature belgo-néerlandaise, était partagé entre colère et déception. “ J’enrage. Nous avons pourtant présenté un bon dossier, c’était du solide. Mais le comité exécutif de la FIFA ne l’a apparemment pas trouvé assez bon. Je dois féliciter les vainqueurs, la Russie et le Qatar. Nous avons tout fait, c’est comme ça. Je ne parlerai pas des autres. Ce matin, j’avais pourtant le sentiment que ça pouvait tourner en notre faveur. Je suis curieux de savoir à quel point nous étions proches.

La NG

Abbas Bayat: “C’est une très mauvaise nouvelle pour le foot belge”


“C’est une très mauvaise nouvelle” a réagi Abbas Bayat auprès de Belga, après l’échec de la candidature belgo-néerlandaise pour le Mondial-2018


“C’est malheureux cela aurait pu faire beaucoup de bien au football belge de l’organiser.” Directement concerné puisqu’un stade devait être bâti à Charleroi, le président du Sporting Charleroi se montre peu optimiste pour le futur à ce sujet.

“A vrai dire, je ne sais pas ce que le projet de stade va devenir.

Les choses sont tellement difficiles à Charleroi. En réalité, on n’était nulle part. Le Ministre (des Sports André Antoine, ndlr) n’était pas d’accord avec le site du stade. Où vont-ils le mettre maintenant ? Je ne crois pas qu’il y aura de décision avant les prochaines élections communales (en 2012, ndlr). Il n’y a aucune volonté de bouger au Conseil (communal). Mais la Ville est dans l’obligation de nous fournir un stade conforme sous peine d’astreinte.” “Personnellement, je ne trouve pas la Russie une très bonne idée.

Quant il faut voyager 6 ou 8 heures pour aller d’un site à l’autre ça devient difficile. Je ne pense pas que beaucoup de monde se rendra là-bas. Les coûts vont être élevés. Je crois c’est un geste politique. En revanche, je suis content du choix du Qatar. C’est une fenêtre ouverte pour une région qui a souffert en terme d’images, avec le terrorisme notamment. Cela va permettre de montrer les progrès du monde musulman”, a estimé Abbas Bayat qui est d’origine iranienne.

La NG

Alain Courtois: “ Ce n’est pas souvent le concurrent le plus fair play qui l’emporte ”

Alain Courtois était tellement confiant qu’il a frôlé le k.o moral à l’annonce du verdict, sur le coup de 16h30. “ Nous avions pourtant les meilleures infrastructures ”, pestait l’ancien secrétaire-général de l’Union belge.


Alain Courtois était marqué par la nouvelle quand il s’est présenté devant la presse.“ On avait pourtant les meilleures infrastructures, les stades exceptés dans l’état actuel des choses ”, déplorait-il. “ Mais cela n’a pas pesé, et s’est peut-être même retourné contre nous. La Belgique n’est plus un marché. Et cela s’est révélé fatal... La Russie est récompensée alors qu’elle n’avait aucun argument ”, enrage le sénateur MR, à l’origine de la Holland/Belgium Bid. “ C’est quand même très significatif. Et surtout fort décevant. Voir ainsi le Mondial dériver si loin de l’Europe occidentale fait mal aux tripes. D’autant qu’il n’est pas prêt d’y revenir à mon avis. Ce n’est malgré tout pas mal d’avoir atteint le 2e tour de scrutin alors qu’on riait de nous il y a quatre ans. Mais honnêtement j’espérais une victoire. Je comptais notamment sur des voix de candidats éliminés. Mais je ne les ai apparemment pas eues... ”

Enfin Alain Courtois s’est contenté d’un bref “ bravo au vainqueur ”, ajoutant toutefois que dans 95 % des cas, ce n’est pas le “ concurrent le plus fair-play qui l’emporte dans ce genre de compétition... ”

La NG

Mondial 2018: un choix dicté par l'argent dénonce la presse

La presse belge revient vendredi sur l'éviction de la candidature belgo-néerlandaise pour l'organisation du Mondial 2018 en louant le parcours de notre candidature mais en dénonçant le “pouvoir de l'argent” au sein du processus de sélection.


Dans la presse francophone
“La désignation de la Russie, et du Qatar en 2022, nous ramène à la dure réalité du fric et de l'influence politique. La Fifa n'en sort pas grandie”, annonce Jean-Marc Ghéraille dans nos quotidiens. La candidature belgo-néerlandaise n'avait “pas à rougir de sa prestation”. Pour Sud Presse, c'est l'Angleterre qui a reçu “la claque” jeudi à Zurich malgré un dossier solide et une présentation “top classe”. “Les Anglais éliminés, le comité exécutif aurait pu opter pour l'éthique et le foot proposé par les Belges et les Néerlandais mais il a préféré un paquet de roubles. Notre rêve s'est éteint”.

La Libre Belgique souligne le parcours honorable de la candidature belgo-néerlandaise et l'éviction des “deux plats pays” qui n'est pas comparable avec “l'humiliation subie par l'Angleterre, terre natale du football, éliminée dès le premier tour par son excès d'arrogance”.

Jean-Claude Matgen revient dans son édito sur la sélection de la Russie qui a certes “joué les rouleaux compresseurs pour emporter le morceau” mais qui a aussi “une culture sportive et footballistique indéniable, bien plus respectable en tout cas que le Qatar, dont on ne sait pas (à moins de le savoir trop bien) comment il a pu se voir offrir la coupe du monde 2022”.

Dans l'Avenir, Thierry Dupièreux évoque les moments d'intensité offerts par la candidature belgo-néerlandaise et la victoire de la Russie et du Qatar, “accueillie de façon polie”. “Cette double sélection fait planer un certain malaise. Dire cela dans un journal belge pourrait être assimilé à l'expression d'un esprit revanchard, fâché d'avoir vu la Coupe du monde lui échapper. Mais il faut être lucide. De cette course à l'événement le plus médiatisé de la planète, beaucoup retiendront que l'argent a eu le dernier mot”, explique l'éditorialiste. En désignant ces deux pays, la FIFA n'a pas “vraiment délivré un bon message”.

Dans le journal Le Soir, Christophe Berti titre son édito par le cinglant: Money ! Money ! Money ! “Ceux qui ont découvert jeudi après-midi, avec l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, que le football est vendu à la puissance de l'argent, vivaient jusque-là sur une autre planète. Car il y a environ vingt ans déjà que le foot-business est né sous l'impulsion de personnalités comme Berlusconi et Tapie et s'est développé depuis, notamment en Angleterre via des magnats russes et des princes du golfe Persique (quel symbole! )”, souligne Christophe Berti.

“Le football est un produit et la Fifa est son meilleur vendeur, mais tout ce système ne tient que parce que des millions, des milliards de gens, rêvent via le ballon rond et entretiennent, via leur passion parfois aveuglante, cette machine monstrueuse”, ajoute encore Le Soir dans son édito qui estime que la Belgique n'a pas été ridicule.

La Dernière Heure voit dans la désignation de la Russie et du Qatar “la victoire des roubles et des pétrodollars”. Pour le quotidien, il n'y a pas de raison d'être vraiment déçu “parce que nous n'y avons jamais vraiment cru (...) c'était une belle idée, mais un peu utopique”. Il faut rendre hommage à tous ceux qui ont oeuvré à la candidature belgo-néerlandaise, mais celle-ci “n'a jamais vraiment été prise au sérieux à l'étranger”. Et d'ajouter qu'aujourd'hui “le plus grand événement planétaire est, avant tout, une question de fric. Et nous n'en avons pas! “.

Christian Hubert ajoute qu'il ne faut toutefois pas mettre dans le même sac le choix de la Russie et du Qatar, le Qatar n'ayant notamment “aucun passé, aucune culture du football”, tandis que la Russie est quand même “le plus grand pays du monde, avec un vrai background footballistique”.

Du côté des journaux flamands
On ne peut pas reprocher grand chose à la “sympathique” candidature belgo-néerlandaise, mais il est maintenant essentiel que les projets pour la construction de nouveaux stades en Belgique ne soient pas abandonnés, indiquent les éditorialistes des journaux flamands dans les éditions de vendredi. Ils sont par ailleurs tous d'accord sur le fait que l'Angleterre ne peut s'en prendre qu'à elle-même si sa candidature n'a pas été retenue.

“L'argent arrive en première place à la FIFA”, titre Luc Van der Kelen dans Het Laatste Nieuws. Le quotidien parle d'une occasion manquée qui ne se représentera pas de sitôt pour la candidature belgo-néerlandaise, mais ajoute que les Belges et les Néerlandais n'ont pas grand chose à se reprocher.

“Nous avons perdu, mais la candidature belgo-néerlandaise a donné un nouvel élan au football et a augmenté notre confiance en nous. Les projets de nouvelles infrastructures sportives sont là aujourd'hui et il ne faut pas les laisser filer”, écrit Luc Van der Kelen.

Les projets de nouveaux stades sont également au centre de l'attention du quotidien Gazet van Antwerpen, qui insiste sur le fait qu'aujourd'hui le défi est que les promesses faites se réalisent et que malgré que l'organisation de la coupe du monde de football ait été attribuée à un autre pays, de nombreux nouveaux stades voient le jour en Belgique.

“Un pays sans Mondial n'est pas un drame, mais un pays sans infrastructures sportives modernes, ça c'est un drame”, peut-on lire dans le journal.

Le quotidien estime également que le choix du Qatar et de la Russie a été dicté par l'argent. “Le plus malin, le plus riche, le plus fort a toujours une longueur d'avance, surtout dans un monde où les intérêts commerciaux prévalent”, explique l'éditorialiste, qui ajoute que le temps où les grands événements sportifs étaient d'office attribués aux nations sportives ‘classiques', avec des traditions sportives bien connues, est révolu depuis déjà un certain temps.

Dans le quotidien Het Belang van Limburg, Kristof Liberloo confesse, sous le titre “Le Mondial 2026 sur Mars? “, qu'il n'est pas étonné que la candidature belgo-néerlandaise n'ait pas été choisie. “Notre candidature était surtout sympathique”. Il indique que la Russie va “accepter, avec obéissance, toutes les exigences excentriques que la FIFA demande”, alors qu'au sein de l'Union européenne, on aurait davantage tenu compte de la législation.

Hans Vandeweghe explique dans Het Nieuwsblad que la candidature belgo-néerlandaise n'a jamais été réellement prise au sérieux. La preuve, la candidature commune, après avoir recueilli quatre voix au premier tour, est tombée à deux voix au second tour “quand la récréation était finie”.

Le choix de la Russie représente selon l'éditorialiste une “gifle” pour les ‘bobo' de la FIFA qui ont évalué toutes les candidatures et qualifié celle de la Russie de “moyenne”. “La FIFA s'en foutait”, indique-t-il. Cette décision pourrait toutefois apporter un plus au football. “La Russie présente une économie en hausse en matière de football. En construisant de nouveaux stades et les infrastructures qui y sont liées dans le pays, le football russe peut faire un énorme bond en avant”.

Hans Vandeweghe ne comprend par contre pas du tout le choix du Qatar, pays où il fait en moyenne 50 degrés. “C'est un choix contre le sport, contre les athlètes et contre la tendance générale d'organiser de grands événements sportifs ayant peu d'impact sur le climat”.

La NG

Mondial-2022 : Beckenbauer propose d’avancer le tournoi en janvier

L’Allemand Franz Beckenbauer, membre du comité exécutif de la FIFA, a proposé dans la presse samedi que le Mondial-2022 au Qatar ait lieu en janvier plutôt qu’en juin ou juillet pour que joueurs et spectateurs ne souffrent pas de la chaleur accablante en été.


“ Il faudrait réfléchir à une solution: en janvier et février, il règne (au Qatar) des températures agréables autour de 25°C ”, a-t-il expliqué au quotidien Bild paru samedi.

“ Pourquoi cela ne serait-il pas possible ? Les calendriers des grands championnats européens doivent être changés en 2012, cela n’aurait pas un impact trop important et cela représenterait une alternative aux dépenses énormes pour climatiser les stades et espaces pour supporters”, a-t-il ajouté.

Le Kaiser qui quittera le comité exécutif de la FIFA en 2011, a refusé de révéler quelle candidature avait eu sa faveur, mais n’a pas caché sa surprise, voire son incompréhension après la désignation jeudi du Qatar pour le Mondial-2022.

“ J’aurais été heureux si nous avions laissé cette décision à la future génération ”, a-t-il déclaré.

“ Ce qui m’a étonné, c’est que l’Australie soit déjà hors-course après le 1er tour, comme l’Angleterre (candidate à l’organisation du tournoi en 2018, NDLR), mais la Russie sera un bon hôte, j’en suis certain ”, a souligné la légende du football allemand.

La NG

Le président de la FA démissionne

Roger Burden, le président de la Fédération Anglaise de Football, a démissionné de son poste. Il n'a plus confiance en la FIFA.

Roger Burden qui venait d'être élu en mai dernier à la tête de la F.A. a remis sa démission. "Une partie importante de ma fonction, c'est les contacts avec la FIFA. Or, je ne veux plus rien avoir à faire avec des gens en qui je n'ai plus confiance".

Burden restera cependant en fonction pour gérer les affaires courantes jusqu'à ce qu'un successeur soit désigné.

Pour rappel, l'Angleterre, présentée comme grand favori pour l'organisation de la Coupe du Monde de 2018, n'avait récolté que deux voix lors du scrutin organisé par la FIFA.

2018/2022: les libéraux flamands, néerlandais et britanniques demandent une enquête

Qatar: la Fifa envisage des matches dans des pays proches

Ils se demandent s'ils n'y aurait pas eu corruption pour l'attribution de la Coupe du monde 2018 et 2022

BRUXELLES Les libéraux flamands de l'Open Vld, leurs collègues néerlandais de D66 et les libéraux démocrates britanniques ont appelé la FIFA, fédération internationale du football, a mener une enquête sur des faits éventuels de corruption lors de l'attribution de la Coupe du monde à la Russie et au Quatar. "En sport, il faut pouvoir accepter de perdre mais il ne peut pas y avoir de place pour de joueurs malhonnêtes et de la corruption", a expliqué le député flamand Bart Tommelein qui avait soutenu la candidature belgo-néerlandaise pour la Coupe du monde 2018.

Les libéraux flamands, néerlandais et britanniques demandent la constitution d'un groupe indépendant d'experts issus du milieu sportif et du monde juridique. Ce groupe enquêterait sur l'éventualité de contreparties financières offertes à des membres du comité exécutif de la FIFA en échange de leur soutien à l'une ou l'autre candidature et sur des arrangements passés entre les membres eux-mêmes.

M. Tommelein espère également que le gouvernement flamand se saisira du dossier, à l'image du gouvernement néerlandais.
"La ministre néerlandaise des Sports, Edith Schippers, a annoncé qu'elle allait discuter avec ses homologues européens d'une enquête sur de la corruption visant la FIFA", a-t-il indiqué.


© La Dernière Heure 2010

Blatter : « Des rencontres pourraient avoir lieu dans des pays proches du Qatar »

Alors que la FIFA a décidé que le Mondial 2022 sera organisé Qatar, il se pourrait que certains matchs ne se déroulent pas au Qatar. Le président de la FIFA, Sepp Blatter s’explique.

Sepp Blatter : « Je pense (...) que des rencontre pourraient avoir lieu dans des pays proches du Qatar. Avec le Qatar, on ouvre le football à un nouveau monde. Le monde arabe, qui a essayé plusieurs fois avec le Maroc ou l'Egypte par exemple, d'abriter la Coupe du monde, pouvait légitimement prétendre à cette organisation. Et puis l'Islam, c'est un milliard de personnes » explique-t-il dans l’Equipe.

Mondial-2022 - Platini pour une "réflexion globale" sur le Mondial en janvier

Le président de l'UEFA Michel Platini s'est prononcé vendredi à Prague pour une "réflexion globale" sur une éventuelle organisation du Mondial-2022 au Qatar en janvier

PRAGUE "Il y a des questions qui doivent faire partie d'une réflexion globale", a déclaré M. Platini au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion de deux jours du comité exécutif de l'UEFA.

"On a beaucoup à discuter dans les mois et les années qui viennent. Parce que si on fait une Coupe du monde au mois de janvier, il y a beaucoup de choses qui devront être changées dans le calendrier", a-t-il dit.

L'idée d'organiser le Mondial-2022 au Qatar en janvier avait été récemment émise par l'Allemand Franz Beckenbauer, membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA).

"Je suis d'accord et pourquoi pas", a réagi M. Platini vendredi. Selon lui, il serait "plus facile" pour les joueurs du monde entier de disputer les matches dans un pays du Golfe en janvier qu'au mois de juin.

"Mais au mois de janvier, il y a des matches dans beaucoup de pays. Est-ce qu'on doit jouer au football ou arrêter?", s'est-il interrogé.

Une autre question qui surgit selon lui dans ce contexte est celle du repos nécessaire des joueurs après la Coupe du monde, qui repousserait au mois de mars la reprise des championnats nationaux.


© La Dernière Heure 2010

Le Qatar ou la corruption à 10 millions de dollars le vote

Jonathan Alter est éditorialiste à l'hebdomadaire de référence Newsweek. Il est donc à la plaisanterie ce que Benoit XVI est au libertinage. Pour lui, pas de doute, le Qatar a acheté le scrutin de la FIFA.

Alter qui n'est pas l'ego de Blatter a envoyé de par le monde un message sur Twitter qui ne fait pas dans l'ellipse : "Le Qatar a payé 10 millions de dollars pour chaque vote. C'est uniquement pour ça qu'ils ont eu la Coupe du monde. Le Qatar a soudoyé pour l'emporter ".

Déjà que le Wall Street Journal avait affirmé la semaine passée que le Qatar availt versé 60 millions d'euros à la Fédération Argentine pour obtenir ses faveurs, cette nouvelle allégation risque de fragiliser la Fifa, du moins, son organisation actuelle. Car les médias américains vont sans doute sortir leurs preuves dans les jours qui viennent.

Il serait par ailleurs intéressant également d'enquêter quelque peu sur le deal passé entre le FC Barcelone et la Qatar Foundation, moins de dix jours après le vote de Zurich.

La FIFPro favorable à l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en hiver

Selon Tummers, il n'y pas d'obstacles insurmontables à une organisation hivernale


BERLIN Le syndicat mondial des joueurs professionnels de football, la FIFPro s'est déclarée favorable à l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en hiver et non en été, s'inquiétant de la chaleur estivale régnant dans le Golfe.
Les températures hivernales au Qatar sont en moyenne de 20 degrés alors qu'elles peuvent monter à 50 en été.

Tijs Tummers, le secrétaire du comité technique de la FIFPro, estime que les fortes chaleurs estivales ne sont souhaitables ni pour les joueurs ni pour les supporters "dans un pays avec une température moyenne de 41 degrés en juin et juillet, un zénith à 50 degrés et, en plus, une très forte humidité. Les touristes sont prévenus de ne pas voyager au Qatar les mois d'été et les habitants quittent en masse le pays durant cette saison" a-t-il estimé dans un communiqué.

Selon Tummers, il n'y pas d'obstacles insurmontables à une organisation hivernale. "Et il se pourrait, peut-être, que les joueurs soient en meilleure forme au début d'un Mondial hivernal que lors du dernier Mondial estival en Afrique du Sud."

© La Dernière Heure 2010

Le Brésil a pris du retard pour les préparatifs 2014

Le prochain organisateur de la Coupe du Monde sera le Brésil en 2014. Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, qui a visité les différents sites, arrivent avec un constat amer puisqu’il a déclaré ce vendredi que le Brésil avait pris du retard dans la préparation de l’évènement.


« Ils ont encore beaucoup de travail à fournir. Nous n'avons pas de stades, nous n'avons pas d'aéroports et aucun système de transport national n'a encore été mis en place. Nous ne pouvons pas avoir un stade prêt seulement à la dernière minute. Les stades sont les choses les plus importantes. Nous sommes plus avancés en Russie qu'au Brésil » a déclaré Jérôme Valcke en communiqué de presse.

La FIFA a retenu 11 villes russes pour la Coupe du Monde de 2018

Nos Diables Rouges devront défendre leur titre mondial de 2014 en Russie. La FIFA vient de choisir les 11 villes qui accueilleront l'épreuve.

La FIFA a dévoilé en direct sur la télé russe les noms des 11 villes russes qui accueilleront la Coupe du Monde de 2018 : Moscou, seule ville comptant deux stades, à savoir le stade Luzhniki et du Spartak (pôle central) ; Saint-Pétersbourg et Kaliningrad (pôle du nord) ; Nizhny Novgorod, Kazan, Samara, Saransk et Volgograd (pôle de la Volga) ; Rostov-sur-le-Don et Sotchi (pôle du sud) ainsi que Iekaterinbourg.

De quoi découvrir donc du pays et de parcourir des kilomètres.

walfoot

Le stade de la finale du Mondial 2018 démoli ?

MOSCOU La Russie pourrait être obligée de démolir le stade Luzhniki, prévu pour accueillir la finale de la Coupe du monde 2018, en raison des exigences de la FIFA, la fédération internationale de football, a expliqué Vitali Mutkó, le ministre russe des sports, mardi.

Vitali Mutko a rappelé que le stade Luzhniki a fait l'objet d'aménagements qui ont réduit sa capacité de 85.000 à 78.000 places assises. Or les nouvelles exigences de la FIFA prévoient notamment un minimum de 80.000 places pour les besoins de la Coupe du monde.

Le ministre des sports a précisé qu'il existait deux possibilités. "La première, est une nouvelle modernisation du stade, la seconde est la démolition. Je pense que compte-tenu de la valeur historique du site et de l'opinion publique, nous devons travailler sur la première option. Mais la décision finale appartient à la ville de Moscou. Elle devrait pour bien faire être prise avant la fin de l'année."

Selon le cahier de charge du Mondial-2018, attribué à la Russie, le stade Luzhniki (anciennement Lenine) doit accueillir le match d'ouverture et la finale de la Coupe du monde. "Il n'y a pas de meilleur centre d'entraînement pour nos équipes nationales", a ajouté encore Vitali Mutko en parlant de cette enceinte qui a accueilli la finale 100% anglaise de la Ligue des Champions en 2008 entre Manchester United et Chelsea.

Les nouveaux stades du Zenit St-Petersbourg et du Spartak Moscou doivent accueillir les demi-finales alors que les autres rencontres seront réparties à Kaliningrad, Nizhni Nóvgorod, Kazán, Samara, Saransk, Volgograd, Rostov del Don, Etarinburg et Sotchi, sur la mer noire.

La Sibérie, trop éloignée de la Russie "européenne", et le Caucase, en raison de son instabilité politique, ne sont pas prévus pour accueillir un match du Mondial.

La NG


© La Dernière Heure 2012

Mondial 2018: la Russie prévoit un budget de 15,5 milliards

Le budget total est près de deux fois plus élevé que ce qu'avait annoncé Vladimir Poutine en 2010

MOSCOU La Russie recherche encore près de six milliards d'euros de fonds publics pour atteindre le budget global de 15,5 milliards d'euros pour organiser la Coupe du monde de football en 2018, a affirmé mardi le ministre des Sports, Vitali Moutko.

L'ensemble du projet était estimé à 664 milliards de roubles (15,5 milliards d'euros), dont 226 (5,2 milliards d'euros) pris en charge par des investisseurs privés, a déclaré M. Moutko, cité par l'agence Ria Novosti.

"Le budget fédéral prévoit une somme de 336 milliards de roubles (7,7 milliards d'euros). Des investissements de 86 milliards de roubles (2 milliards d'euros) sont déjà prévus, il faut encore 250 milliards de roubles (5,8 milliards d'euros) de financements supplémentaires", a ajouté M. Moutko.

De leur côté, les collectivités locales devront dépenser un peu plus de 100 milliards de roubles (un peu plus de 2,3 milliards d'euros).

L'agence d'évaluation financière Standard & Poor's avait indiqué en avril que les collectivités locales peineraient à financer les infrastructures nécessaires à l'organisation de cet événement si l'Etat fédéral ne s'impliquait pas davantage dans le financement.

Le budget total pour le Mondial-2018, qui prévoit notamment la construction de nouveaux stades, d'aéroports et d'hôtels, est près de deux fois plus élevé que ce qu'avait annoncé en 2010 Vladimir Poutine lorsque la Russie avait été désignée hôte du tournoi qui se déroulera dans 11 villes.

Le comité d'organisation de la Coupe du monde présentera samedi au président Vladimir Poutine un rapport sur les projets prévus, a ajouté M. Moutko.
De son côté, la Cour des comptes russe a indiqué mardi qu'elle procéderait cette année à un audit sur les dépenses publiques consacrées au Mondial-2018 de football, selon Ria Novosti.

La Russie a déjà investi massivement pour organiser les jeux d'Olympiques d'hiver en février 2014 à Sotchi, une station balnéaire quasi vierge d'installations sportives et où les infrastructures étaient jusqu'alors peu développées.

Ces JO sont déjà considérés comme les plus chers de l'histoire, avec des dépenses globales pour l'aménagement de sites et d'infrastructures atteignant 1500 milliards de roubles (36 milliards d'euros), selon des chiffres officiels.


AFP
© La Dernière Heure 2013

Mondial-2018: un juteux marché pour des proches de Poutine

L'Etat russe va dépenser 2,3 milliards d'euros pour construire sept nouveaux stades pour le Mondial 2018 de football, un marché juteux sans appel d'offres qui devrait revenir à deux amis du président Vladimir Poutine, rapporte vendredi le quotidien Kommersant.

La construction de ces sept stades, sur les douze qui accueilleront des matches du Mondial 2018, est estimée à environ 100 milliards de roubles (2,3 milliards d'euros), ont indiqué des responsables cités par le journal.
Les travaux de construction des stades dans plusieurs régions russes -un marché dont la somme globale avait déjà été rapportée en août par le quotidien Vedomosti- doit être examinée par une commission intergouvernementale d'ici au 1er novembre, précise Kommersant.

Selon le journal, les hommes d'affaires russes Guennadi Timtchenko et Arkadi Rotenberg -deux amis de longue date de Vladimir Poutine- sont déjà sur les rangs pour obtenir ce marché qui sera attribué sans appel d'offres par l'Etat qui finance l'intégralité des travaux.

"Lancer un appel d'offres pour choisir des sociétés demande beaucoup de temps, or, nous n'avons pas le temps", a déclaré l'un des fonctionnaires à Kommersant, alors que la Coupe du monde aura lieu dans cinq ans.

La législation russe n'interdit pas de telles pratiques dès lors qu'il s'agit d'infrastructures d'une "importance particulière" pour l'Etat, observe le quotidien.

Les nouveaux stades sont prévus à Volgograd, Nijni-Novgorod, Samara, Saransk, Kaliningrad et Rostov-sur-le-Don. Le septième, celui d'Ekaterinbourg, doit être reconstruit.

La DH

Manchester City/Côt d'Ivoire: Yaya Touré n'exclut pas un bycott du Mondial-2018

Le milieu ivoirien Yaya Touré (Manchester City), qui estime avoir été victime de cris de singe mercredi à Moscou contre le CSKA en C1, n'exclut pas de boycotter le Mondial-2018 en Russie, selon plusieurs médias anglais vendredi.

"Si nous ne sommes pas rassurés au moment de venir jouer la Coupe du monde en Russie, nous ne viendrons pas", déclare ainsi l'Ivoirien, cité par le quotidien The Times ou le site internet de Sky.

Jeudi, l'UEFA a ouvert une enquête contre les agissements des supporteurs du club russe, qui dément pour sa part l'existence de tels incidents.

"Cela arrive tout le temps. J'ai joué en Ukraine, où j'ai aussi vu du racisme mais par petits groupes de 2-3 personnes. Cela ne se produit pas seulement en Europe de l'Est, cela arrive ailleurs aussi. Mais il n'y a ça que dans le football et pas dans le rugby ou le handball. Cette réaction des supporteurs est invraisemblable", poursuit-il dans The Times.

"Si l'UEFA ne fait rien, cela continuera. On dit toujours que l'on va faire quelque chose, mais c'est du blabla. J'espère qu'ils vont faire quelque chose, interdire le club ou le stade pour deux ans", continue Yaya Touré.

The Times cite également Piara Power, directeur général de FARE, l'instance européenne contre les discriminations et membre de la "Task force" de l'UEFA.

"Sans eux (les joueurs africains), il n'y aura pas de Mondial en Russie. Je ne leur reproche rien. Les joueurs sont les plus forts et si tous disent qu'ils ne veulent pas y aller, il n'y aura pas de Coupe du monde. Et si elle a quand même lieu, elle n'aura pas de sens", déclare-t-il.

"Pour être franc, c'est une éventualité à laquelle je crois", a lui déclaré à la BBC Paul Mortimer, l'ancien milieu de Charlton qui représente maintenant l'association "Show racism the Red Card".

"C'est réaliste. Refuser de jouer est le seul pouvoir qu'ont les joueurs pour montrer aux autorités qu'ils ne sont ps contents. Je connais un grand nombres de joueurs blancs qui parlent de ça", a ajouté Mortimer.

RTL

Le tirage au sort des qualifications du Mondial 2018 en 2015

Le tirage aura lieu à Saint-Petersbourg, le 25 juillet 2015.


Le tirage au sort des qualifications pour la Coupe du monde 2018 de football en Russie se déroulera le 25 juillet 2015 à Saint-Petersbourg, a annoncé mardi le comité organisateur du Mondial 2018, réuni à Kazan.

Le tirage au sort du Mondial 2014 aura lieu le vendredi 6 décembre à Costa do Sauipe, Brésil. C'est là que les Diables Rouges connaîtront le nom de leurs adversaires lors de la phase finale de la Coupe du monde, qui se tiendra au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014.

La DH

Mondial 2018: L'Ukraine condamnée à un match à huis clos

Le stade de Lviv ne pourra accueillir aucune rencontre des éliminatoires du Mondial 2018.

L'Ukraine devra disputer son premier match de qualifications pour le Mondial-2018 à domicile à huis clos après la confirmation en appel des sanctions qui lui ont été infligées pour discrimination fin septembre, a annoncé mercredi la FIFA.

La commission de discipline de la FIFA avait condamné l'Ukraine le 27 septembre à la suite d'"actions offensantes et discriminatoires d'un groupe de supporteurs ukrainiens" lors du match contre Saint-Marin, le 6 septembre à Lviv.

La Fédération ukrainienne de football avait déposé un appel suspensif, ce qui avait permis de lever le huis clos qui aurait dû normalement s'appliquer pour la rencontre face à la Pologne le 11 octobre comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2014.

La commission de recours a rejeté l'appel ukrainien et confirmé dans leur intégralité les sanctions décidées en première instance, a précisé la Fifa dans un communiqué.

Outre un match à huis clos pour l'Ukraine et une amende de 45.000 francs suisses (36.000 euros) pour la fédération nationale, le stade de Lviv ne pourra accueillir aucune rencontre des éliminatoires du Mondial-2018.

La DH

L’eurodéputé Cohn-Bendit pour le boycott du Mondial 2018 en Russie

L’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a proposé mardi de menacer Vladimir Poutine de boycotter la Coupe du monde de football dans son pays en 2018, comme moyen de pression contre la Russie dans le dossier ukrainien.

«Il faut une réponse, la plus mauvaise, c’est de ne rien faire», a assuré M. Cohn-Bendit, vice-président allemand du groupe des Verts au Parlement européen.

«Il y a une chose qui peut toucher profondément Poutine: dire que les Européens et tous ceux qu’on pourra entraîner n’iront pas à la Coupe du monde dans quatre ans s’il n’arrête pas».

«Vous l’avez vu à Sotchi? Il pérorait!», a-t-il poursuivi. Daniel Cohn-Bendit s’était prononcé en décembre pour le boycott par les responsables politiques européens de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques d’hiver à Sotchi, qui ne pouvait être selon lui «qu’une révérence au tout puissant et omniprésent Poutine».

«Si on lui dit: mon pote, si tu continues comme ça, tu seras seul dans tes stades et une Coupe du monde sans les Européens...» «Il faut l’isoler», a insisté l’élu européen, «politiquement, humainement».

vers l'avenir