Arsenal Football Club

Arsenal a-t-il enfin trouvé son grand attaquant

Une pointure offensive. Voilà le profil du joueur qu’Arsenal rêve d’accueillir lors du prochain mercato. Cet hiver déjà, les Gunners ont tenté leur chance avec David Villa (31 ans, FC Barcelone), sans succès. Du coup, ils travaillent déjà sur ce dossier de taille pour cet été. Et d’après le Telegraph et le Daily Mirror, un nouveau nom se détacherait dans l’esprit d’Arsène Wenger.

À en croire les deux publications britanniques, le technicien alsacien souhaiterait enrôler Stevan Jovetic (23 ans). L’élégant Monténégrin de la Fiorentina est l’un des meilleurs joueurs de Serie A cette saison (9 buts et 3 passes décisives en 18 apparitions en championnat). Il entend franchir un palier la saison prochaine et si la Viola, actuelle 6e au classement, ratait sa qualification pour la Ligue des Champions, le natif de Pogdorica irait certainement voir ailleurs.

S’ils accrochaient la C1, les Londoniens auraient leur chance dans ce dossier, et ce, même s’il faudrait mettre entre 25 et 30 M€ sur la table et déjouer la concurrence d’autres clubs intéressés comme Manchester City ou la Juventus Turin. Stevan Jovetic sera-t-il la pointure tant attendue par Arsenal et Wenger ? Affaire à suivre.

Arsenal et Liverpool sur Sakho ?

Selon les informations du Daily Express, Mamadou Sakho serait surveillé de près par Arsenal et Liverpool. L’arrivée du défenseur parisien en Premier League pourrait dépendre de son temps de jeu en deuxième partie de saison. L’international français, mis au repos ce week-end avant la rencontre face à Valence, est en concurrence avec Thiago Silva et Alex.

Robert Pires s’entraîne avec Arsenal

Après Thierry Henry et David Beckham, c’est désormais au tour de Robert Pires de profiter des installations d’Arsenal pour s’entraîner comme nous l’apprend le Daily Mail (photos ci-dessous). Aucune pige de prévu selon le média britannique, à l’image d’un Anelka au PSG dernièrement, l’ancien international français garde simplement la forme.

un intérêt grandissant pour Christian Benteke ?

L'été dernier, le board d'Aston Villa avait mis 8,8 millions d'euros sur la table afin de déloger Christian Benteke du RC Genk. Les Villans ne regrettent pas d'avoir déboursé une telle somme.

L'attaquant a inscrit 14 buts en 27 matches et donc son bilan est déjà positif de l'autre côté de la Manche. Ses réalisations fréquentes ne laissent apparemment pas insensibles des grands clubs de Premier League. Selon le Daily Star, trois cadors du championnat anglais : Arsenal, Chelsea et Manchester City auraient des vues sur le natif de Kinshasa (RD Congo). Une somme d'environ 20 millions d'euros pourrait être nécessaire afin de sortir vainqueur de cette lutte sans merci. La valeur de Christian Benteke a explosé au cours des derniers mois !

Wenger encense Santi Cazorla

Buteur samedi sur la pelouse de Sunderland en Premier League (1-0), Santi Cazorla a été l’un des meilleurs joueurs d’Arsenal sur la pelouse des Black Cats. Une performance que n’a pas manqué de mettre en avant Arsène Wenger en conférence de presse : « Il a réussi une performance exceptionnelle. Quand on pense qu'il n'est pas un cadre de la sélection espagnole, cela démontre le potentiel de cette équipe ».

Vermaelen, injection à la cheville

Selon le Daily Mail, la situation physique de Thomas Vermaelen, le défenseur d’Arsenal, n’est pas vraiment simple. En effet, d’après le media anglais, le Belge a dû avoir recours, pour la seconde fois de la saison, à une injection dans la cheville, pour éviter une nouvelle opération qui le laisserait sur le flanc de longs mois. Vermaelen devrait reprendre l’entraînement en douceur cette semaine et espérerait être prêt pour affronter le Bayern Munich, lors du match retour du huitième de finale de Ligue des champions.

Wenger: "Wilshere risque de devenir paranoïaque"


Toujours élogieux au sujet de son milieu de terrain Jack Wilshere, Arsène Wenger a de nouveau salué le talent de l'international anglais ce week-end, après la victoire de ses hommes à Sunderland (0-1). Pour le technicien français, le style de jeu provocateur du milieu de terrain de 21 ans ne doit pas être bridé, quels que soient les risques. "C'est vrai que sa manière de jouer peut paraître risquée, mais c'est son jeu. Messi fait ça aussi bien et il n'est jamais blessé. Un joueur doit baser sa carrière sur son point fort, et provoquer balle au pied est celui de Jack. Je ne veux pas non plus parler du fait qu'il va être ciblé par les défenseurs adverses, sinon il risque de devenir paranoïaque", a déclaré Wenger sur Sky Sports.

Grêmio Porto Alegre : André Santos en prêt

André Santos, le latéral gauche d'Arsenal, a été prêté au Grêmio Porto Alegre.

Sous contrat jusqu’en juin 2015 avec Arsenal, l’arrière gauche international brésilien André Santos (29 ans) fait l’objet d’un prêt avec option au Grêmio Porto Alegre, où évoluent notamment Cris et Zé Roberto.

un espoir brésilien à l’essai

Un Brésilien peut en cacher un autre. Si André Santos a quitté Arsenal pour rejoindre le Brésil et le Grêmio Porto Alegre, un jeune espoir national, Matheus Indio (16 ans, Vasco de Gama), très côté au pays, va effectuer un essai d’une semaine chez les Gunners. S’il ne se voit pas pas quitter Vasco de Gama dès cet année, le jeune milieu de terrain, espère bien profiter de cette expérience pour se frotter au haut niveau.

« Je vais passer toute une semaine avec Arsenal, j’espère que je vais m’y plaire. Je jouerai mon jeu, comme je sais le faire », a-t-il déclaré à Globo Esporte. « Bien sûr que je rêve de jouer pour un grand club en Europe, mais chaque chose en son temps. J’ai envie d’apprendre. Mon intention est de m’imposer à Vasco, oui. Je ne suis pas pressé. Je sais que si je continue à travailler, les opportunités viendront d’elles-mêmes. » Arsène Wenger devra dans tous les cas attendre que le joueur atteigne sa majorité avant de lui proposer un contrat.

Wenger toujours plus contesté par les supporters

Si Arsenal est parvenu à s’imposer sur le pelouse de Sunderland ce week-end (0-1), la victoire n’a pas réussi à rassurer une partie des supporters sur le véritable niveau de jeu des Gunners, et, surtout, sur la très probable nouvelle saison blanche qui les attend.

Cinquième au classement, Arsenal est toujours dans la course pour les places européennes. Mais peuvent-ils s’en satisfaire ? Contesté par une partie du public, une banderole a ainsi été déployée à l’encontre du manger français d’Arsenal. « Arsène... La 4e place n’est PAS un trophée. Arsenal FC n’est pas Arsène FC. »(retrouvez la photo sur notre Page Facebook Officielle) Sans titres depuis plus de huit ans, les supporters des Canonniers commencent à trouver le temps long.

Arsenal, c'est plus cher que toi

"J'étais abonné depuis 1996. Maintenant, je ne peux plus y aller." On entend souvent cette phrase dans les pubs de Highbury, dans le nord de Londres, près de l'Emirates Stadium. C'est là que se trouve l'antre d'Arsenal, l'un des meilleurs clubs d'Angleterre et d'Europe. Arsenal, qui a inventé le ticket à 100£ (117 euros), est réputé comme ayant la politique tarifaire la plus élevée d'Europe. Et pourtant…

"Arsenal est un modèle." C'est l'UEFA (l'Union des associations européennes de football) qui le dit. Et les experts confirment : "Comment voulez-vous qualifier autrement l'un des rares clubs anglais qui n'accumule pas les pertes année après année ?", interroge l'économiste Daniel Geey. Arsenal, son stade bâti avec ses fonds propres sans emprunter un centime au contribuable, sa tradition de beau jeu, son maintien dans l'élite du foot anglais, ses jeunes pousses d'Angleterre ou d'ailleurs dénichées année après année. Une excellence dont le prix est de plus en plus lourd à payer pour les supporters, qui font face différemment.

Ceux qui la jouent comme Zorro

David est de ceux-là. "Déjà, à Highbury, l'ancien stade, c'était cher. Mais maintenant, les prix sont inversement proportionnels à la qualité du spectacle", regrette-t-il. Cet ingénieur mécanicien est devenu le porte-parole du Black Scarf Movement, le "mouvement des écharpes noires", dont le site porte le nom accusateur Where Has Our Arsenal Gone? (Où est passé notre Arsenal ?). Cette écharpe noire, c'est le signe de ralliement des déçus du nouvel Arsenal. Celui dirigé depuis 2011 par l'invisible homme d'affaires américain Stan Kroenke, avec un board d'Américains, et "qui n'est venu que pour gagner de l'argent", dénonce David.

Quelque 3 500 personnes adhèrent au mouvement et David revendique "5 000 écharpes noires vendues". A 10£ pièce, c'est le début d'un trésor de guerre. Le Black Scarf a organisé, début décembre, une manifestation aux abords du stade, avec plus d'un millier de participants. Sans réaction de la part du club. Les leaders du Black Scarf ont écrit aux dirigeants. Sans réponse. Ils réfléchissent à l'étape suivante. "Je ne peux rien vous dire, car on perdrait l'avantage de la surprise, mais beaucoup d'idées ont été lancées", assure David.

Ceux qui continuent à faire des sacrifices

Nombreux sont les supporters qui se posent des questions. Pour Cal Lewis, la baisse progressive des ambitions du club a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. "Sportivement, le club a renoncé à toute ambition. On a vendu notre meilleur joueur, Robin Van Persie, à notre rival Manchester United, qui était déjà plus fort que nous. Comment être étonné qu'on soit vingt points derrière eux à la mi-saison cette année ?" Les supporters y réfléchissent désormais à deux fois avant de faire des sacrifices pour s'offrir un siège au stade, dit-il. Lui paye sa place 59£ (69 euros) pour voir son équipe perdre contre toutes les grosses cylindrées du championnat, "et c'est plutôt pas cher pour l'Emirates". Abonné depuis 2001, il conserve son précieux sésame, "car si je le lâche et qu'un jour je veux me réabonner, le club dit qu'il y a une liste d'attente de vingt ans. C'est la dernière chose que je laisserais tomber. Mais comment je ferai si jamais j'ai des enfants ?"

Tout le monde ne peut pas s'offrir cet abonnement. Les classes populaires qui se sont saignées pendant des années ont fini par renoncer. Un des oncles de Cal n'a pas pu suivre les tarifs de l'abonnement après cinquante ans de présence sans discontinuer derrière les Gunners. "La loyauté ne paie plus", soupire son neveu. "Aujourd'hui, l'objectif des dirigeants du club est de séduire les fans en Asie. Mais si jamais Arsenal connaît une mauvaise saison et finit 12e, qui sera toujours dans les tribunes ? Les fans chinois ou les Londoniens ? En Asie, ils peuvent changer d'allégeance sans problème ; pour nous, c'est impossible." Une allusion à la fameuse maxime britannique : "On peut changer de femme, de maison, de voiture, mais pas d'équipe."

Ceux qui ne regrettent rien


Les supporters les moins fortunés se rassemblent en masse dans les pubs d'Holloway Road, la rue animée qui longe l'Emirates Stadium. Même un 23 janvier, par -5°C, pour un match en retard contre West Ham, alors 12e du championnat.

Francis, président de la plus importante association de fans français d'Arsenal, est là. Ces pubs sont-ils tout ce qui reste de Fever Pitch, le célèbre roman de Nick Hornby qui raconte la tribune Clock End d'Highbury, quand les spectateurs étaient debout, que ça sentait la bière et le col bleu ? "Certes, Highbury avait son charme, mais les sièges étaient atrocement étroits, et dès que quelqu'un devant toi se levait, tu ne voyais plus rien", nuance Francis, qui s'enorgueillit d'avoir peint la porte de son appartement aux couleurs du club. "Et l'ambiance… Les supporters adverses appelaient Highbury 'The Library', la bibliothèque. Et ils s'amusent toujours à faire 'chuuut' pour se moquer du silence dans les tribunes. On a bien fait de changer de stade. Arsenal a changé d'époque, comme on passe d'une PME locale au CAC40."

Supporter Arsenal a toujours coûté cher. Aujourd'hui moins qu'hier, paradoxalement. Francis sort de sa poche un ticket à 51£ pour un match contre West Ham en 2006. Les prix pour la rencontre de la soirée sont sensiblement les mêmes, à quelques livres près. "Ça a augmenté moins vite que l'inflation. En Angleterre, tout est cher, et à Londres, tout est encore plus cher", relativise-t-il.

Et ceux qui ont encore les moyens

Les supporters que le club bichonne sont les VIP capables de payer une fortune pour assister aux exploits de la bande à Arsène Wenger. Ces fans, qui ne représentent qu'une minorité des spectateurs de l'Emirates (les rangées quasi vides sur la photo ci-dessous) sont responsables de 40% des revenus billetterie du club, selon le site Gooner (en anglais).

Des supporters soumis à un dress code détaillé sur le site d'Arsenal, qui applaudissent avec des gants, même si ça ne fait pas de bruit, et font de fréquents allers-retours au bar, où la bière est gratuite. Les stewards rabrouent les fans qui se lèvent pour encourager l'équipe. Le premier "sit down please" est prononcé dès la 3e minute de jeu. Et quand les Gunners prennent l'avantage au retour des vestiaires, il faut voir le fan essoufflé qui se rue à sa place, une bière dans chaque main. "On paye suffisamment cher pour qu'ils attendent qu'on soit là avant de marquer", lâche-t-il sans ciller.

Henry : « J’adorerais revenir à Arsenal »

Thierry Henry fait aujourd’hui les beaux jours des New York Red Bulls en MLS. Seulement, le Français n’a jamais enlevé Arsenal de sa tête et compte bien y retourner un jour, même après sa carrière de joueur. « Tout ce que je sais c’est que je serai impliqué dans le football c’est sûr et j’espère avec Arsenal parce que j’ai mon cœur là-bas, c’est l’équipe que je supporte » affirme l’attaquant de 35 ans comme nous l’informe le Daily Mail. Avant d'ajouter « J’adorerais revenir à Arsenal ».

Wenger refroidit les « pro-Bale »

Arsène Wenger, le manager d’Arsenal, a atténué le concert de louanges des médias anglais et français envers Gareth Bale, auteur d’une belle prestation face à l’Olympique Lyonnais.

Certains médias locaux n’ont pas hésité comparer le Gallois à Lionel Messi. Une comparaison un peu osé selon le coach des Gunners : « Bale a un potentiel qu’il doit développer pour devenir un joueur semblable à ceux que vous évoquez » a-t-il expliqué.

« Messi a gagné 2 ou 3 Champions League, quelques championnats, il a marqué 95 buts en un an, il ne faut pas aller trop vite »a ajouté Wenger en conférence de presse d’avant-match face à Blackburn en FA Cup.

Cedric Evina : « Arsenal, ce n’est pas la réalité »

Cedric Evina (21 ans) est issu de la « golden generation » d’Arsenal (1), qui avait remporté la FA Youth Cup en 2008/2009. Arrivé à 9 ans au sein des Gunners, le Franco-Camerounais était considéré comme l’un des meilleurs espoirs, signant même un contrat professionnel de trois saisons en 2009. Toutefois, c’est à Oldham (D3) et à Charlton (D2), aujourd’hui, que le latéral gauche a foulé les pelouses du monde adulte. Rencontre.

Tu es né au Cameroun, puis a habité à Paris enfant. Or, tu as rejoint Arsenal à 9 ans. Comment est-ce possible ?
(Rires) On a déménagé en Angleterre lorsque j’avais 9 ans environ. J’ai joué un match pour mon école et des mecs d’Arsenal étaient là. Ils ont parlé à mon entraîneur : « Le petit, on veut l’emmener à Arsenal. » Mon entraîneur n’y croyait pas, mais il en a parlé à mon père. Le lendemain, on est parti à Shenley, le centre d’entraînement d’Arsenal pour les joueurs de 8 à 16 ans. Olalala, j’étais impressionné ! J’ai fait l’essai et ils m’ont signé pendant six semaines. Après, ils m’ont demandé si je voulais intégrer l’Academy. Je n’ai pas hésité (rires).

Comment s’est passée ton évolution ? As-tu eu des craintes d’être viré avant d’obtenir un contrat ?
Non, pas vraiment. Ma progression a été avancée. Quand j’avais 13 ans, je ne jouais pas avec les mecs de mon âge, comme Wilshere ou Frimpong. J’étais avec les 14/15 ans déjà. Je me rappelle même qu’à 14 ans, j’ai fait mon premier match avec les M18. C’était contre Fulham, puis j’ai enchainé contre Chelsea, où il y avait Scott Sinclair. J’étais impressionné de jouer avec des mecs Fabrice Muamba, Lupoli, Bendtner… J’étais tout petit à côté d’eux (rires) ! Je jouais milieu gauche à l’époque. C’est à cette période que Liam Brady (ndlr, directeur de la Arsenal Youth Academy) m’a replacé arrière gauche. Il m’a dit : « Je te vois bien devenir le nouvel Ashley Cole. »

Intégrer Arsenal aussi jeune doit être fantastique, mais on ne se rend peut-être pas compte de tous les efforts que doivent faire des enfants pour réussir…
Oh oui, ce n’était pas facile. Je ne pouvais pas faire les mêmes choses que mes amis. Je ne pouvais pas sortir, ni traîner avec eux. Le week-end, j’avais match donc il était hors de question de sortir le vendredi soir. J’étais tout le temps aux entraînements, donc j’ai forcément perdu des amis. J’en ai heureusement gardé deux ou trois, mais c’était quand même dur. On ne se voyait pas souvent.
C’est bien, c’est magnifique de jouer à Arsenal quand tu as 15 ou 16 ans. Mais c’est dur. J’ai dû énormément bosser et faire beaucoup de sacrifices. Il y a plein de trucs que les gens ne voient pas. Tu es souvent seul, tu dois te motiver tout le temps. En plus, il faut être parfait quand tu joues pour Arsenal. Tu dois être tout le temps au top car tout le monde veut prendre ta place.

« Dès 13 ans, les agents arrivent. Le club ne peut rien faire, ce sont les parents qui prendront la décision »

Est-ce qu’Arsenal vous a vraiment préparé au monde « adulte » avec les agents, les intermédiaires, les tentations ou les médias ?
Non, pas trop. Arsenal, c’est comme une bulle. Quand tu sors de cette bulle, c’est un choc. Quand je suis allé à Oldham, c’était un choc : la façon de s’entraîner, le centre d’entraînement, etc. Le seul truc où Arsenal nous prépare, c’est avec les médias. Le reste…C’est deux mondes complétement différents.

Tu avais l’impression de ne pas être dans la réalité ?
Voilà. Quand tu es jeune, Arsenal, ce n’est pas la réalité. Tu vois ce que je veux dire ? Il y a beaucoup de mes amis de ma génération qui ne sont plus à Arsenal… (Il marque une pause). C’est un truc de fou. Quand tu sors d’Arsenal, tu te dis : « Waou ! » Tu es dans une autre vie. Certains ont pété les plombs. Il faut un gros caractère pour sortir de la bulle d’Arsenal et aller dans le monde réel. Tu n’es pas habitué à ça. Tu te dis facilement : « Non, je ne fais pas ça, je ne suis pas habitué à ça, etc. » Certains n’arrivent pas à passer au-delà et ils ne jouent plus au football après un ou deux ans. Des gens de ma génération, ou de celle d’avant, devraient jouer à un niveau supérieur aujourd’hui. Mais ils ont acheté de grosses voitures très tôt et ils ont un peu trop adoré la vie (rires). Pourtant, ils n’étaient qu’en réserve à Arsenal.
Quand tu es en réserve à Arsenal, franchement, tu n’es rien. Tu n’as rien prouvé encore. Certains de mes amis commencent à le comprendre aujourd’hui. Liam Brady nous disait : « Tu es un bon joueur à 18 ans, tu es en réserve, OK, mais ça ne veut rien dire ! » Et il nous répétait toujours : « Turn potential to reality » Tu as 18 ans, tu es en réserve à Arsenal, tu marques 100 buts, mais ça ne veut rien dire. Il faut le faire pour une vraie équipe, là où ça va compter, comme en League One (D3).

Et vis-à-vis des agents, le club vous mettait en garde ?
Oui. On nous disait qu’on n’avait pas besoin de ça. Mais quand t’es à Arsenal, dès 13 ans, les agents arrivent. Au final, le club ne peut rien faire, ce sont les parents qui doivent lutter et qui prendront la décision à cet âge. Moi, j’ai eu de la chance car mon père a toujours été là. Il s’occupait des meetings avec les agents, etc. Je jouais simplement au foot. Aujourd’hui, je m’intéresse un peu plus à ça.

Justement, tu n’as jamais joué avec l’équipe première des Gunners après la signature de ton contrat professionnel. Tu as été prêté, puis laissé libre à Oldham (D3) en janvier 2011 avant de signer à Charlton à l’été 2011…
(Il coupe) On venait de jouer contre la réserve de Manchester City. Mon agent m’appelle pour me parler d’un prêt à Oldham. Il avait envoyé quelqu’un me superviser ce soir-là. C’était une belle opportunité car je voulais jouer en pro. J’avais fait deux ans en réserve, j’avais besoin de jouer. Bon, la League One, ça a été un choc (rires). C’est physique, ça va à 100 à l’heure. Je me suis habitué mais quand tu arrives d’Arsenal, où tu joues toujours au sol et proprement…
Vu qu’il y avait trois joueurs à mon poste à Arsenal (Armand Traoré, Gaël Clichy, Kieran Gibbs), il valait mieux que je parte définitivement. Oldham m’a proposé un contrat de longue durée, mais je n’ai signé que six mois. Après cette saison, j’ai préféré rentrer à Londres. Charlton (ndlr, à l’époque en D3, promu en D2 cette saison) me voulait. C’était un plus grand club, qui voulait monter. C’était mieux pour ma carrière et je retrouvais en plus ma famille. Au final, j’ai fait le bon choix. On est monté et je commence à sentir une vraie progression personnelle.

Du tac au tac

Si tu devais retenir trois images de ta carrière pour le moment ?
Quand je suis allé à Shenley. C’était un monde de fou pour moi ! Ensuite, mon premier entraînement avec les pros. Un matin, le coach de la réserve me dit : « Aujourd’hui, tu t’entraînes avec les pros. » J’ai commencé à transpirer (rires). Je me disais, il y a Henry, Rosicky… Les cinq premières minutes, je stressais comme tout. Après, c’est passé. Ils m’ont mis à l’aise. Ils ne m’ont pas crié dessus quand je faisais une erreur, ça allait bien.

Que reste-t-il de ton premier match professionnel ?
Super souvenir. C’était Brentford – Oldham (D3). J’étais titulaire et on avait gagné 3-1. J’avais été choisi pour le contrôle anti-dopage et je n’arrivais pas à pisser (rires). C’était la première fois que je faisais un test. J’y suis arrivé au bout d’un moment quand même (rires).

Les joueurs d’Arsenal les plus sympas avec les jeunes ?
Kolo Touré, Clichy, Adebayor.

Le coéquipier le plus fort avec lequel tu as joué ?
Jack (Wilshere)

Si je te dis Arsène Wenger ?
Un homme passionné de football qui ne parle pas beaucoup.

Et Thierry Henry ?
Il était impressionnant à côtoyer au quotidien. Lors de mes premiers entraînements, il avait marqué quatre buts lors d’un petit match. C’était…pfff ! Il avait un « swagger » (2) ! Franchement, c’est un mec intelligent, gentil. Très gentil même. Il ne se prenait pas pour Dieu. J’ai eu quelques conversations avec lui. Ça se voyait que tu pouvais l’approcher. Certains joueurs, tu les regardes et tu dis : « OK, ce n’est même pas la peine d’essayer. »

Wilshere ménagé

De retour à son meilleur niveau après une blessure à la cheville qui l'a longtemps éloigné des terrains, Jack Wilshere ne devrait pas jouer samedi face à Blackburn en huitième de finale de la Cup. «Je ne prendrai pas de risque», a annoncé Arsène Wenger, qui compte sur son milieu de terrain pour la venue du Bayern mardi en Ligue des champions.

Valdes pisté par Arsenal ?

Le FC Barcelone devra se trouver un autre gardien. Victor Valdes a décidé de changer d'aires sans attendre la fin de son contrat qui se termine en juin 2014. Selon Mundo Deportivo plusieurs clubs seraient intéressés par le recrutement du catalan et l'un d'eux se dégage, Arsenal. Le club londonien serait le mieux placé.

Enfin un patron ?

Les polonais Szczesny et Fabianski n'ont jamais vraiment convaincu l'entraîneur français qui aimerait une fois pour toute installer un patron dans les cages "gunners". Le journal affirme que Arsène Wenger aimerait enrôler plusieurs pointures l'été prochain pour construire une équipe capable de concurrencer les deux Mancuniens et Chelsea. Un autre barcelonais serait dans le viseur et pour celui-là les négociations seraient plus avancées, David Villa.

Arsenal éjecté de la Cup par un club de division 2

Arsenal a été éliminé par le club de deuxième division de Blackburn, 0-1, en huitièmes de finale de la Coupe d'Angleterre, samedi à l'Emirates Stadium.

Abou Diaby et Koscielny ont eu deux belles occasions en première période, mais le gardien de Blackburn Kean s'est interposé à chaque fois. En deuxième mi-temps, Kean a encore détourné une tête de Giroud puis vu un tir de Rosicky s'écraser sur sa transversale.

Le seul but du match a été marqué par Kazim-Richards à la 72e minute. Sur une action de contre, Olsson s'est présenté devant Szczesny, qui a repoussé le tir. Kazim-Richards était le premier à la récupération et a tranquillement déposé le ballon au fond des filets. Les Gunners se sont ensuite rués vers le but adverse, avec des tentatives Walcott, Santi Cazorla, Diaby et Giroud dans les dernières minutes, sans parvenir à trouver l'égalisation.

Thomas Vermaelen faisait son retour en défense centrale. Il disputait ainsi ses premières minutes depuis le 23 janvier.

Ecarté depuis longtemps de la course au titre en championnat et éliminé aussi en Coupe de la Ligue, Arsenal a gâché une occasion de remporter son premier trophée depuis 2005.

Cette élimination est la première d'Arsenal en FA Cup par un club de division inférieure sous l'ère Wenger.

Stéphane Sessegnon dans le viseur ?

Indispensable à Sunderland depuis son arrivée en janvier 2011, Stéphane Sessegnon (28 ans) pourrait quitter les Black Cats dans les mois à venir. Le meneur de jeu béninois, qui avait quitté le PSG pour rejoindre la Premier League, serait dans le collimateur d’Arsène Wenger à Arsenal comme l’annonce The People. Le technicien alsacien apprécierait beaucoup le profil de l’ancien numéro 10 parisien mais pourrait se heurter à la réalité financière dans ce dossier.

Moyens insuffisants?

Après les arrivées combinées d’Olivier Giroud et Santi Cazorla l’été dernier, les Gunners ont dépensé une bonne partie du budget accordé aux transferts et pourraient avoir du mal à s’aligner aux exigences de Sunderland l’été prochain comme l’explique la presse britannique. Reste désormais à connaître la position de Sessegnon (3 buts cette saison en Premier League) dans ce dossier.

Le Bayern domine Arsenal, dans de sales draps (1-3)

Le Bayern Munich s’est facilement imposé à Arsenal qui n’a pas affiché un niveau digne de la Ligue des Champions. En s’imposant 1-3 à l’Emirates Stadium, les Bavarois ont quasi assuré leur qualifications pour les quarts de finale.

Mardi soir, Arsenal n’a pas affiché un niveau digne de la Ligue des Champions. Loin de là. Il a fallu attendre la 55e minute pour assister au premier tir cadré des hommes d’Arsène Wenger qui n’a pas trouvé les solutions pour rivaliser avec le solide leader de la Bundesliga. Le Bayern Munich a rapidement pris le match en mains en ouvrant le score dès la 7e minute vie Kroos tandis que Müller profitait d’une reprise de la tête de Van Buyten repoussée sur la ligne pour doubler la mise à la 23e minute. Tout était alors déjà dit, ou presque. La suite de la première période a été aussi catastrophique que le début de match pour les Gunners dont la mentalité affichée n’a, en toute logique, pas ravi le public local qui a sifflé ses joueurs à la mi-temps.

Dans de sales draps, Arsène Wenger a débuté la 2e période avec le même onze, revenu sur le terrain avec un autre état d’esprit. À la 55e minute, l’arbitre a accordé erronément un corner sur lequel Podolski en a profité pour réduire l’écart. Si l’on pensait que la partie était relancée, ce n’était qu’une illusion. Le pressing anglais s’est légèrement accentué mais les Bavarois, soudés, n’ont pas cédé. Que du contraire. À la 77e minute, Mandzukic a inscrit le 3e but du Bayern Munich qui, fort de son nombre de buts inscrits à l’extérieur, peut aborder le match retour avec grande sérénité. Et ce malgré l’absence de Schweinsteiger qui a écopé d’un nouveau bristol jaune, synonyme de suspension. Score final : 1-3.

Les supporters d'arsenal ont chanter "Its coming home" pendant le match, arsenal a vraiment perdu de se splendeur depuis qu'ils ont quitter Highbury pour l'Emirates Stadium !

Arsenal a vu Gonalons

Maxime Gonalons, le milieu de terrain défensif de l'OL, a été supervisé par Arsenal.

Sous contrat jusqu’en juin 2016 avec l’OL, le milieu de terrain défensif international français Maxime Gonalons (23 ans) ne laisse pas insensible Arsenal, qui l’a encore supervisé contre Bordeaux (4-0, 25eme journée de Ligue 1), dimanche après-midi (ndlr : le Toulousain Etienne Capoue, 24 ans, a également été ciblé à ce poste).

Libre en juin 2014, Clément Grenier (22 ans), le meneur de jeu du club du président Jean-Michel Aulas, pourrait aussi intéresser les Gunners.

Ogbonna supervisé

Selon Sky Sport 24, Arsenal aurait supervisé Angelo Ogbonna (Torino) contre l'Atalanga Bergame, dimanche après-midi.

Suivi par le PSG, Angelo Ogbonna (24 ans), le défenseur central du Torino, susciterait aussi l’intérêt d’Arsenal, qui l’aurait notamment supervisé face à l’Atalanta Bergame (2-1, 25eme journée de Serie A), dimanche après-midi. Liverpool et Everton auraient aussi « scouté » l’international italien – qui est sous contrat jusqu’en juin 2016 – contre les coéquipiers de German Denis.

Athletic Bilbao : Arsenal sur Amorebieta

Selon le Daily Mirror, Fernando Amorebieta, le défenseur central de l'Athletic Bilbao, figurerait sur les tablettes d'Arsenal.

Arsenal serait sur la piste du défenseur central international vénézuélien Fernando Amorebieta (27 ans, Athletic Bilbao), qui est apparu à onze reprises cette saison en Liga.

Giroud reconnaît la supériorité du Bayern Munich

Olivier Giroud, l'avant-centre d'Arsenal, ne cache pas sa déception après la défaite de mardi soir contre le Bayern Munich.

Olivier Giroud, l’avant-centre d’Arsenal, livre son analyse après la défaite de mardi soir contre le Bayern Munich (3-1, 8emes de finale aller de la Ligue des Champions). « C’est difficile à accepter, mais je pense que le Bayern a été supérieur ce soir, reconnaît l’ancien Montpelliérain sur beIN Sport. On avait envie de bien figurer à la maison avant le match retour et de ne pas encaisser de but, mais ils ont été très efficaces en première mi-temps. On a essayé de continuer à jouer notre jeu en seconde période. Je regrette mon occasion ratée. »

« On a mis beaucoup trop de temps à entrer dans le match, regrette, de son côté, Bacary Sagna, l’arrière droit des Gunners. Ils ont eu trop d'espaces. Contre une équipe d’une telle qualité, ça ne pardonne pas. Ils ont joué les coups à fond et ont inscrit les quelques occasions qu’ils se sont procurés. Ça fait mal. On sait ce qu’il faudra faire là-bas. Ça sera un très gros match. On va se préparer pour. »

Diaby encore blessé

Abou Diaby s'est blessé après une heure de jeu face à Aston Villa ce samedi lors de la 27eme journée de Premier League.

C’est devenu une rengaine lancinante du côté d’Arsenal. Abou Diaby s’est encore une fois blessé avec les Gunners ce samedi lors du match face à Aston Villa (27eme journée de Premier League). Moyen dans le jeu et averti pour une faute évitable, le milieu de terrain international a semblé à côté de la plaque jusqu’à demander à sortir après une heure de jeu. C’est Aaron Ramsey qui l’a remplacé.