COUPE DU MONDE 2022 (commentaires etc.......

Mondial 2022 : le Qatar se défend face à Amnesty International


La Qatar a affirmé jeudi être en total désaccord avec Amnesty International qui lui a reproché de ne pas avoir tenu ses promesses concernant l’amélioration des conditions de vie de migrants employés sur les chantiers du Mondial 2022 de football.

Dans un rapport critiquant les «abus» sur les migrants, Amnesty a accusé le Qatar d’avoir failli à sa promesse, faite en mai 2014, d’introduire des réformes dans des domaines cruciaux, dont le versement des salaires, le système de parrainage dit «Kafala» qui met l’employé à la merci de son employeur, ou les restrictions sur un changement d’employeur.

«Nous sommes en désaccord sur nombre d’allégations d’Amnesty», a souligné le ministère du Travail et des Affaires social du Qatar dans un communiqué.

«Des changements significatifs» ont eu lieu durant les 12 derniers mois, a souligné le ministère, citant le paiement des salaires par carte électronique et l’amélioration de l’hébergement de plus de 250.000 travailleurs.

Il a affirmé avoir 294 inspecteurs du travail et avoir l’intention de porter ce nombre à plus de 400 avant la fin de l’année.

«Personne ne doit douter de notre engagement à procéder à des changements substantiels», a souligné le ministère, affirmant que «la promotion et la protection des droits humains, y compris ceux des travailleurs» migrants était au cœur de sa politique.

Le ministère a relevé que les transferts des migrants avaient dépassé 12 milliards de dollars en 2014, «beaucoup plus que ce qu’ils peuvent gagner dans leurs pays».

Vers l'avenir

Travail des migrants : le Qatar n'aurait pas respecté ses promesses pour le Mondial 2022

Les promesses de réformes quant à la législation du travail des migrants n'ont pas été tenues par le Qatar, affirme l'ONG dans un rapport ce jeudi. Les abus persistent dans le cadre des chantiers pour l'organisation de la Coupe du monde 2022.

Promesses non tenues. Voilà le verdict de l'ONG Amnesty International, qui publie ce jeudi un rapport sur les réformes de la législation du travail, au centre de vives critiques en vue de l'organisation du Mondial 2022. En mai 2014, l'émirat avait pourtant accepté d'introduire des réformes dans des domaines cruciaux, dont le versement des salaires, le système de parrainage (dit "Kafala") qui met l'employé à la merci de son employeur, ou les restrictions sur un changement d'employeur. Mais un an après, c'est niet.

Pour Mustafa Qadri, un chercheur d'Amnesty sur les expatriés du Golfe, il y a "de sérieux doutes sur l'engagement du Qatar à lutter contre les abus sur les migrants". Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme, qui se base sur des statistiques obtenues auprès des gouvernements de l'Inde et du Népal, les deux plus grands pourvoyeurs de migrants, 441 travailleurs originaires de ces deux pays sont morts au Qatar en 2014. Amnesty ne précise pas les causes des décès.

"Progrès limités"

"Le gouvernement avait fait des promesses pour améliorer les droits des travailleurs migrants au Qatar, mais dans la pratique il n'y a pas eu de progrès significatifs", ajoute Qadri en soupçonnant l'émirat d'avoir voulu faire "une simple opération de relations publiques". Alors que neuf domaines ”fondamentaux” étaient prévus dans la réforme, Doha n'a réalisé que "des progrès limités" dans cinq de ces domaines.

Côté qatarien, des responsables ont admis au début du mois que les réformes prenaient plus de temps que prévu, tout en réaffirmant leur volonté de changer la situation. Le ministre du Travail a ainsi déclaré qu'il était "à 90%" certain que le système de la Kafala serait remplacé vers la fin de cette année, ajoutant que le système de protection des salaires serait opérationnel d'ici la mi-août, tout comme des améliorations dans l'hébergement des migrants.

La Fifa se félicite

Dans son rapport, Amnesty appelle la Fifa à réprimander le futur organisateur de la compétition. Laquelle répond qu'elle a ”alerté publiquement le Qatar à ce sujet” et qu'elle continue à la faire. Mieux, la fédération internationale se félicite que sa Coupe du monde "serve de catalyseur à un changement significatif" de la situation des travailleurs immigrés et souligne "qu'aucun des incidents mentionnés dans le rapport ne s'est déroulé sur les sites des stades". Foi de dirigeant de la Fifa...

Comment la Fifa a bloqué les investigations autour des Coupes du monde 2018 et 2022

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/05/27/20002-20150527ARTFIG00105-comment-la-fifa-a-bloque-les-investigations-autour-des-coupes-du-monde-2018-et-2022.php

Coupe du monde au Qatar 2022: des logos détournés pour appeler les sponsors du mondial à se retirer

RÉSEAUX SOCIAUX - "Soutien officiel de la violation des Droits de l'Homme pour la coupe du monde au Qatar en 2022". Tel est le slogan qu'ont choisi des internautes pour dénoncer la façon dont sont traités les travailleurs migrants dans le cadre de l'organisation du mondial prévu pour 2022 dans ce pays du Golfe.

Pour ce faire, des utilisateurs du réseau social Reddit ont posté plusieurs détournements de logo de marques célèbres, figurant sur la liste des sponsors officiels de la compétition (voir ci-dessous).

Des centaines de morts sur les chantiers

Les auteurs de ces montages accusent ces multinationales de fermer les yeux sur le sort des travailleurs indiens et népalais, travaillant dans d'atroces conditions pour préparer cette "fête du football mondial".

Et pour cause, confiscations de passeports, cadences infernales, conditions météorologiques extrêmes et logements insalubres sont le quotidien de nombreux de ces travailleurs migrants dont les associations estiment qu'ils seront près de 4000 a avoir perdu la vie d'ici la fin des travaux. L'Inde déplorait par ailleurs au mois de décembre dernier la mort de 450 de ses ressortissants sur ces chantiers.

Dans le dernier de ses rapports sur la question, Amnesty International dénonce des "abus" et accuse le riche émirat gazier du Golfe d'avoir failli à sa promesse, faite en 2014, d'introduire des réformes dans des domaines cruciaux: versement des salaires, système de parrainage dit "Kafala" qui met l'employé à la merci de son employeur, restrictions sur un changement d'employeur.

Amnesty avait d'ailleurs appelé la Fédération internationale de football (Fifa), qui tient cette semaine son congrès pour élire un nouveau président, à "accorder la priorité" à ce dossier et à "exhorter les autorités qataries, publiquement et en privé, à mettre en œuvre de véritables réformes".

















Le Huffington Post

Fifa: "Le Qatar pourrait perdre l'organisation de la Coupe du monde 2022"

Thierry Granturco est avocat aux Barreaux de Paris et de Bruxelles, spécialiste du droit du sport. Expert juridique auprès de la Commission européenne et de l'ONU, c'est également l'ancien président du FC Rouen. Il revient sur les interpellations des cadres de la FIFA.

Pourquoi le président de la Fifa Sepp Blatter n'est-il-pas, pour l'instant, impliqué dans l'enquête?

Sepp Blatter a quand même du souci à se faire. A priori c'est vrai qu'il n'est pas concerné, sinon il aurait été interpellé ce matin par la FBI. Mais même si, pour l'instant, il n'y a pas d'éléments probants contre lui, on peut supposer que les enquêteurs savent ce qu'ils font. L'investigation est en cours, donc il est difficile de se prononcer, mais les enquêteurs ne s'arrêteront pas là. Ils vont sûrement essayer de mettre la pression aux personnes appréhendées pour essayer de remonter jusqu'à Sepp Blatter.

Est-ce que ces interpellations peuvent lui coûter l'élection à la présidence de la FIFA de vendredi, dans laquelle sa candidature était déjà contestée?

C'est sans doute le but recherché en tout cas. Le timing de ces interpellations n'est certainement pas anodin. Qu'elles aient lieu la semaine de l'élection du président de la FIFA, c'est tout sauf un hasard. Le rapport qu'avait commandé la FIFA suite aux attributions polémiques des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar date de 2010. Cinq ans d'enquête qui aboutiraient deux jours avant les élections? On peut effectivement se demander si les enquêteurs ne veulent pas que Blatter retire sa candidature, ce qui n'est pas le cas pour l'instant. Les différentes délégations nationales jouent également un rôle dans cette affaire. Ces interpellations peuvent également être vues comme un moyen de mettre la pression sur ceux qui se demandaient si, par défaut, il ne fallait pas voter Blatter.

Est-ce que ce scandale pourrait aller jusqu'à remettre en cause l'attribution déjà contestée de la Coupe du monde 2022 au Qatar?

C'est une bonne question. A terme on pourrait y arriver, oui. Si les actes de corruption sont avérés au cours de l'enquête, la procédure qui a mené à l'acceptation de la candidatue qatarie serait viciée. Il faudrait alors repasser à un vote. C'est le même cas de figure que lorsqu'on découvre un scandale de corruption dans l'attribution d'un marché public: l'appel d'offre est repassé.

Il est vrai que les réglèments de la FIFA sont assez flous, ce cas de figure (corruption, ndlr) n'est pas prévu. Mais l'interprétation des règles de la FIFA peut parfaitement permettre de procéder à un nouveau vote. Juridiquement et pratiquement c'est possible. 2022 c'est dans 7 ans, il y a encore le temps. Par contre pour la Coupe du monde 2018 en Russie, cela risque d'être plus compliqué. Quoiqu'il en soit, il faudra une intervention des pouvoirs publics français, jusqu'ici relativement discrets. Le tweet de Thierry Braillard, le secrétaire d'Etat aux sports, sur la "tolérance zéro" doit être suivi d'effet.

Même la Fédération Française de Football a brillé par son silence ces derniers mois, alors que les autres fédérations européennes n'hésitaient pas à publiquement protester contre la corruption soupçonnée de la FIFA.

lexpress.fr

l'Australie pourrait profiter du scandale

Si les votes sont annulés pour irrégularités, et qu'il faut réélire les pays-hôtes des prochaines Coupes du monde, l'Australie pourrait se porter de nouveau candidate.

L'Australie pourrait profiter de l'opération mains propres à la FIFA. Hier, la police suisse a arrêté sept cadres de l'institution mondiale du football à leur hôtel à Zurich. Ils sont soupçonnés d'avoir touché des dessous-de-table, environ 150 millions de dollars, pour attribuer au plus offrant l'organisation des Coupes du monde 2018 et 2022. Justement, l'Australie était candidate pour celle de 2022. Mais la FIFA a finalement octroyé cette Coupe du monde au Qatar.

Un échec que les dignitaires du football australien ont toujours eu du mal à accepter. Cette vague d'arrestations à la FIFA va remettre les pendules à zéro. Les Murray, l'ancien directeur des sports sur la chaîne de télé publique SBS, et surtout, ancien membre du comité d'éthique de la FIFA, au micro de Mandie Sami:

« Cela fait longtemps que j'avais des soupcons, particulièrement sur l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. C'était tellement bizarre, inattendu, et inexplicable, cela ne pouvait pas s'expliquer autrement que par la corruption. Donc j'espère que l'enquête en cours aura des conséquences positives. Si les juges confirment que des cadres de la FIFA ont touché des pots-de-vin, alors il faudra organiser un nouveau vote et choisir, légalement cette fois-ci, le pays-hôte de la Coupe du monde 2022. Auquel cas, l'Australie devrait soumettre à nouveau sa candidature. »

Pour le moment, la FIFA indique qu'elle maintient l'organisation des deux prochaines Coupes du monde en Russie et au Qatar.

Les dégâts humains de la corruption à la FIFA: les morts du Qatar

"Il aura fallu un scandale de 150 millions de dollars (137 millions d'euros) pour que les Américains s'intéressent au football." Le Washington Post n'y va pas par quatre chemins au lendemain du grand déballage à la FIFA.

Ils viennent du Népal, d'Inde ou du Bangladesh. Les ouvriers qui travaillent à la construction des stades pour la Coupe de monde au Qatar en 2022 (un projet derrière lequel on retrouve Sepp Blatter) sont réduits à une situation d'"esclavagisme", comme l'avait révélé une enquête du Guardian en 2013.

Plus de 4.000 morts?
Le Washington Post a regroupé toutes les statistiques existantes: le Guardian, (964 décès entre 2012 et 2013), la diplomatie indienne et la Confédération syndicale internationale. Le journal américain arrive à un graphique impressionnant (voir ci-contre): plus de 4.000 ouvriers pourraient perdre la vie au Qatar d'ici 2022. Il en profite aussi pour préciser que le bilan du chantier pourrait être encore bien plus élevé.

une bande-annonce détournée se moque du Qatar



Quelques heures après la campagne dénonçant les conditions de travail des travailleurs immigrés au Qatar et en pleine crise de la FIFA, une nouvelle vidéo vient écorner l'image du pays organisateur de la Coupe du monde de football 2022.

Depuis l'annonce de l'attribution de cette compétition à l'empire qatari, les mouvements d'indignation n'ont cessé d'apparaître sur la toile. Dernièrement une vidéo publiée sur le Huffington Post détourne une partie de la bande-annonce originale de l’événement et pointe du doigt les nombreux manquements aux droits de l'Homme du pays producteur de pétrole.

Droits des homosexuels bafoués

Dès le début de la vidéo l'hospitalité des qataris est critiquée. Sur un ton laconique, la voix-off explique que tout le monde est le bienvenu dans ce pays...exceptés les homosexuels : "On vous accueille tant que vous n'êtes pas gay", affirme avec cynisme la voix-off. Et pour cause, une fois les frontières du pays franchies les homosexuels peuvent être condamnés à la peine de mort.

Un amoncellement de cadavres

Pour construire les stades de la compétition, le Qatar a fait appel à des ouvriers immigrés venus principalement du Bangladesh ou d'Indonésie dépossédés de leur passeport par les entrepreneurs. Les journées de travail interminables sous un soleil de plomb ont déjà emporté 1.200 ouvriers selon un article du Washington Post. Une sombre réalité qui a inspiré les réalisateurs de la parodie pour qui les immeubles du pays ont été construits "sur les corps de travailleurs migrants".

"Nous avons créé un stade qui ressemble à un vagin"

Le manque de considération du Qatar envers les femmes est souligné par une pseudo-ambiguïté.
"Nous refusons toujours d'accorder l'égalité homme/femme...nous avons créé un stade qui ressemble à un vagin". Devant ce monument aux formes semblables à celles d'un sexe féminin, la voix masculine décrit avec minutie et une gène exagérée les différentes parties de l'anatomie féminine.

Les footballeurs condamnés à être hospitalisés

L'absence de la culture du football et le climat aride du Qatar entraîneront une hécatombe parmi les élites du football. "Les footballeurs finiront ici dans cet hôpital", prédit la voix-off. Les températures caniculaires du pays ont contraint la FIFA a organisé la plus grande compétition de football en hiver.

RTL.fr

le Japon pourrait remplacer le Qatar

Le scandale de la corruption qui éclabousse la Fédération internationale de football (Fifa) pourrait remettre en cause l'attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar.

Si l'enquête pour corruption qui a abouti à l'arrestation sept dirigeants de la Fifa débouche sur l’organisation d’un nouveau vote pour l’attribution du Championnat du monde 2022, le Japon pourrait remplacer le Qatar en tant que pays hôte, rapporte le quotidien japonais Sport Hochi.

"Si on décide de voter à nouveau, le Japon a de bonnes chances, surtout que le nouveau stade pour les Jeux olympiques 2020 sera déjà construit", a déclaré Kuniya Daini, président de la fédération japonaise de football cité par Sport Hochi.

Outre le Qatar, les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud et le Japon étaient également en lice pour obtenir le droit d’organiser la Coupe de 2022.

Thierry Granturco, avocat aux Barreaux de Paris et de Bruxelles et spécialiste du droit du sport, estime "que les règlements de la FIFA sont assez flous, ce cas de figure n'est pas prévu. Mais l'interprétation des règles de la FIFA peut parfaitement permettre de procéder à un nouveau vote. Juridiquement et pratiquement, c'est possible."

Un coup de filet a été mené mercredi à Zurich, débouchant sure l’interpellation de plusieurs haut responsables de la Fifa. Le président de la Fifa Joseph Blatter ne figure pas parmi les responsables arrêtés.

Les accusations portent sur des faits de corruption présumée commis sur les vingt dernières années. Le FBI menait des enquêtes depuis 1991. Par la suite, la police suisse a lancé sa propre enquête concernant les élections des pays hôtes pour les Coupes du monde 2018 et 2022. Le scandale de corruption autour de ces élections avait éclaté en 2014, mais une enquête interne de la Fifa n’avait relevé aucune infraction.

Sputnik France

Le Qatar répond aux attaques de l'Angleterre: "Commencez par construire une équipe qui peut gagner le mondial"

Ce mardi, après la démission de Sepp Blatter de son poste de Président de la FIFA, le Président de la Fédération anglaise de football Greg Dyke adressait un message non-sans sous entendus au Qatar. Des propos qui sont mal passés chez l’organisateur du Mondial 2022…

En effet, les relations entre les Fédérations anglaises et qataries ne sont pas des plus amicales depuis l’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Ce mardi, après l’annonce de Sepp Blatter, Greg Dyke, le Président de la Fédération anglaise de football, tenait des propos peu élogieux envers le pays voisin de l’Arabie Saoudite : « Je pense qu’ils vont mal dormir là-bas, et qu’ils ne sont plus à leur aise », a-t-il affirmé, en faisant référence aux soupçons de corruption lors de l’élection du Qatar comme organisateur du Mondial 2022. Avant d’ajouter : « S’il y a des soupçons de corruption, alors il faut refaire toute la procédure d’attribution de la Coupe du Monde ».

Des propos qui n’ont pas amusé les autorités qataries qui ont répondu assez sèchement : « Ces déclarations en disent assez sur le sentiment de Greg Dyke à propos du premier mondial organisé au Moyen-orient. Nous lui conseillons de laisser la justice faire son travail. Il ferait bien de se concentrer sur ses promesses de construire une équipe qui peut gagner la Coupe du Monde 2022 ».

Il faut dire que depuis des années, les Anglais ont du mal dans les compétitions internationales.

La NG

C'est vrai que le qatar a une grande équipe du foot !!!!!!!!!!!!!

Et quel rapport entre les magouilles qu'il y a eu pour que le qatar puisent avoir la coupe du monde 2022 et le niveau de l'équipe d'Angleterre aucun évidement mais les qataris ne savent plus que dire tellement ils sont attaqué a juste titre !!!!!!

Franchement j’espère que cette coupe du monde leur sera retirée !!!!

Le Qatar n'a rien à cacher sur les conditions d'attribution de la CM 2022

Le Qatar n'a rien à cacher sur les conditions d'attribution du Mondial-2022, a expliqué mercredi la Fédération qatarie de football (QFA), répondant au président de la Fédération anglaise Greg Dyke, qui a mis la pression sur le Qatar, après la démission du président de la FIFA Joseph Blatter, annoncée mardi.

"L'instinct de M. Dyke à mettre immédiatement l'attention sur le retrait du Mondial au Qatar, en dit long sur ses vues sur ce qui sera la première Coupe du monde au Moyen-Orient", a dénoncé la QFA dans un communiqué.

La QFA a rappelé qu'elle avait coopéré avec Michael Garcia, ancien procureur de New York qui avait rédigé un rapport sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, procédures entachées de soupçons de corruption, et promet de collaborer avec les autorités suisses qui ont lancé leur propre enquête.

"Nous demandons à M. Dyke de laisser le processus légal suivre son cours, et de se concentrer sur sa promesse de construire une équipe d'Angleterre capable de remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar", a ajouté la QFA, un brin ironique.

A la suite de la démission surprise de Joseph Blatter à la tête de la FIFA, Greg Dyke avait lancé à la télévision britannique: "Si j'étais au Qatar, je ne serai pas très confiant."

Le Qatar a remporté en décembre 2010 l'organisation du Mondial-2022. Les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie étaient également candidates.

Belga

Zwanziger veut revoir le cas du Mondial au Qatar, ce "cancer"

Theo Zwanziger, ancien président de la Fédération allemande, estime encore possible de revoir l'attribution du Mondial-2022 au Qatar, un "cancer pour le football mondial", a-t-il déclaré mercredi, au lendemain de la démission de Joseph Blatter de la présidence de la Fifa.

"J'ai toujours dit clairement que le Qatar est un cancer pour le football mondial", a dit Zwanziger à la radio allemande hr-info, saluant le départ de M. Blatter comme "une énorme chance pour le football mondial".

"Un pays qui fait la moitié (du lande de) Hesse peut-il accueillir le plus grand événement de football? Non, je pense qu'il faut revoir cela. Il y a assez de temps dans le cas du Qatar", a ajouté l'ancien membre du Comité exécutif de la Fifa.

Concernant la succession à la présidence de la Fifa, l'avocat allemand considère que le prince Ali de Jordanie, candidat malheureux contre Blatter vendredi dernier, n'est pas la personne appropriée.

"C'est quelqu'un de jeune (39 ans), relativement inexpérimenté, qui aurait été contrôlé par les confédérations dans le même système en place", a souligné l'Allemand, sans mentionner d'autres candidats potentiels comme le président de l'UEFA Michel Platini.

Le prince Ali se présentera de nouveau à une nouvelle élection, a déclaré mardi à l'AFP un de ses adjoints.

"Dans le cas de nouvelles élections, le prince Ali est prêt", a déclaré Salah Sabra, vice-président de la Fédération jordanienne de football, ajoutant que le prince était prêt aussi "à prendre la présidence dans l'immédiat si on lui demande".

Un congrès extraordinaire électif doit se tenir entre décembre 2015 et mars 2016 pour désigner le successeur de Blatter au sein d'une instance secouée par des scandales de corruption.

Belga

Vinci porte plainte à son tour contre l'ONG Sherpa

Suite aux accusations de "travail forcé" par l'ONG Sherpa et l'ouverture d'une enquête contre Vinci Construction, le groupe français contre-attaque et assigne l'ONG en justice.

Accusé par l'ONG Sherpa de travail forcé sur ses chantiers au Qatar, le géant du BTP Vinci a riposté en poursuivant l’ONG en justice pour atteinte à la présomption d’innocence. La plainte contre Vinci, déposée fin mars à Nanterre, avait donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire afin de vérifier les allégations mettant en cause le géant du BTP.

«Une attaque médiatique absolument extraordinaire»

Lors d'une audience de référé (procédure d'urgence) devant le tribunal de grande instance de Paris mercredi, l'avocat de Vinci, Jean-Pierre Versini-Campinchi, s'en est pris à l'«attaque médiatique absolument extraordinaire» lancée par Sherpa. Vinci a demandé la condamnation de Sherpa, la publication d'un communiqué judiciaire sur le site internet de l'ONG et la communication de la plainte, que la presse a eu, mais pas le groupe, a souligné Me Versini-Campinchi.

L'avocate de Sherpa, Me Léa Forestier, estime que cette demande n’a «aucun fondement juridique». Elle a dénoncé le «choix très clair» de Vinci, de s'engager sur la voie d'un «acharnement judiciaire» plutôt que «d'ouvrir un débat public».

Le PDG de Vinci, Xavier Huillard,s’est lui aussi exprimé, dénonçant les «attaques désinvoltes, irresponsables, très puissantes» de Sherpa, dont il a réfuté en bloc les accusations. «Je peux vous certifier que nos standards en matière de sécurité sur les chantiers, en matière de conditions de vie de nos travailleurs» au Qatar sont «parmi les meilleurs», a-t-il ajouté.


La décision sera rendue le 30 juin.

4.000 ouvriers morts d'ici 2022? Le Qatar répond au Washington Post

Le Qatar s'est élevé mardi contre le quotidien américain Washington Post, jugeant "complètement faux" un article qui estime à 4.000 le nombre d'ouvriers susceptibles de mourir pendant la construction des infrastructures de la Coupe du monde de football 2022 dans l'émirat.

"L'image et la réputation du Qatar ont subi un énorme préjudice" en raison de cet article, indique dans un communiqué particulièrement virulent le bureau de la communication du gouvernement. Le Washington Post, citant un rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI), a écrit que 1.200 travailleurs étrangers étaient morts au Qatar depuis que ce pays a été désigné en décembre 2010 pour organiser la Coupe du monde. En extrapolant, le rapport indique que 4.000 ouvriers étrangers auraient trouvé la mort d'ici la compétition dans sept ans.

"C'est complètement faux. En fait, après près de cinq millions d'heures de travail sur les sites (...), pas un seul ouvrier n'a perdu la vie", a affirmé le gouvernement qatari. "On pousse les lecteurs du monde entier à croire que des milliers de travailleurs immigrés au Qatar sont morts, ou vont mourir, en construisant les infrastructures de la Coupe du monde 2022 - une affirmation qui est basée sur absolument rien", ajoute le texte. L'article, mis en ligne sur le site du quotidien le 27 mai, a été vu plus de cinq millions de fois, selon le Qatar.

Le Washington Post a pris "les chiffres annuels de mortalité pour les migrants indiens et népalais travaillant au Qatar et a multiplié ces chiffres par le nombre d'années entre maintenant et 2022", ne tenant pas en compte les raisons des décès, poursuit le communiqué. Le Qatar est régulièrement critiqué, notamment par des ONG de droits de l'Homme, pour les mauvaises conditions de travail des milliers d'ouvriers œuvrant à la construction des infrastructures du Mondial-2022. Des informations avaient notamment fait état de la mort d'ouvriers népalais sur des chantiers d'infrastructures --et non de stades-- en raison des mauvaises conditions de travail sous un climat caniculaire. L'émirat mène campagne à l'échelle internationale pour tenter de désamorcer ces accusations.

L'Angleterre prête à accueillir la Coupe du Monde 2022 à la place du Qatar si nécessaire

http://www.lanouvellegazette.be/1303199/article/2015-06-04/l-angleterre-prete-a-accueillir-la-coupe-du-monde-2022-a-la-place-du-qatar-si-ne

Scandales à la Fifa: le Qatar défend son Mondial 2022… en criant au racisme anti-Arabes!

Khalid Al Attiyah est le ministre des Affaires étrangères du Qatar. Sentant que la Fifa est l’objet de plus en plus de pressions pour revoir l’attribution des Coupes du monde 2018 en Russie et 2022 au Qatar, il s’est fait l’avocat de la candidature de son pays. "Il est très difficile pour certains de digérer qu'un pays arabe islamique obtienne ce tournoi, comme si c'était injuste de le donner à un pays arabe. Je crois que c'est à cause de préjugés et de racisme que nous avons cette campagne de dénigrement contre le Qatar", a-t-il déclaré à l’agence de presse Reuters.


Le meilleur dossier, vraiment?

Il a également estimé que son pays avait remporté les suffrages car il avait simplement présenté "le meilleur dossier" de candidature. Une allégation à laquelle personne ne croit plus depuis que les rapports des inspecteurs de la Fifa censés analyser les candidatures ont été révélés. Le Qatar était en effet la seule des 5 candidatures en lice à avoir reçu un avis négatif des inspecteurs de la Fifa avant le vote…


"Ils ont acheté le Mondial"

La désignation du minuscule émirat gazier, devant les candidatures des Etats-Unis, de l'Australie, de la Corée du Sud et du Japon, avait donc provoqué une énorme surprise et aussitôt déclenché des accusations de corruption. Mais si les doutes persistent, aucune preuve formelle n'a été apportée, même si le fameux email du N°2 de la Fifa Jérôme Valcke, écrivant "ils ont acheté le Mondial", a jeté le trouble, avant que le Français ne se retranche derrière un "ton léger".


Des problèmes persistent: escalvagisme et canicule

Mais 2022 est encore loin, et l'activisme du Qatar dans le sport international et la diplomatie n'a pas empêché les ombres de s'accumuler, entre le déplacement du tournoi en hiver et les accusations d'esclavage sur les chantiers des stades. Qu'il le veuille ou non, le Qatar est ainsi devenu le symbole écornant l'image de la Fifa et de son produit phare, la Coupe du monde. De nombreuses voix dans le foot s'élèvent pour appeler à réattribuer ce tournoi, à l'image de Theo Zwanziger, l'ex-président de la Fédération allemande qui a carrément traité le Qatar de "cancer pour le football mondial".

RTL

Facile de crier au raciste quand on est en tord !!!!!!!!!!!!!!!!

L'Asie soutient encore le Qatar

Les méchants ont toujours des amis.

Même si des soupçons de corruption pèsent sur l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, la confédération asiatique (AFC) de football a tenu à réitérer son soutien envers l'État du Golfe persique pour l'organisation de la plus importante des compétitions. En effet, l'instance a, dans un communiqué, exprimé sa pensée sur le sujet : « Le football est un jeu qui ne devrait pas se mettre de frontière géographique. Le Golfe est une vraie région de foot, avec certains des plus grands passionnés pour le football, et le Qatar ne fait pas exception. »

Après la Coupe du monde organisée conjointement par le Japon et la Corée du Sud en 2002, ce Mondial pourrait donc être le deuxième événement footballistique majeur sur le continent.

Soofoot

la police australienne enquête sur un détournement de fonds

La police australienne a indiqué jeudi enquêter sur un détournement de fonds présumé dans le cadre de la candidature de l'Australie à l'organisation du Mondial 2022, attribuée au Qatar sur fond d'allégations de corruption.

Le Qatar avait remporté le vote le 2 décembre 2010 aux dépens de l'Australie, des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. L'Australie, qui avait dépensé 40 millions de dollars australiens (environ 27,5 millions d'euros) pour sa candidature, n'avait recueilli qu'une voix. Le président de la Fédération australienne de football, Frank Lowy, a estimé mercredi que le processus de désignation du pays organisateur n'avait "pas été propre".

Il a également accusé le Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de la Fifa et ancien président de la Concacaf, la fédération nord-américaine de foot, d'avoir détourné une importante donation australienne. A l'en croire, la Concacaf avait demandé 4 millions de dollars australiens au profit d'un centre de formation à Trinidad et Tobago, mais la fédération australienne et le comité organisateur n'avaient consenti à offrir que 500.000 dollars. Selon Frank Lowy, l'argent a bien été versé à la Concacaf mais Warner "a détourné les fonds à son profit".

La police fédérale australienne a indiqué dans un communiqué "enquêter sur les allégations de détournement de fonds transférés par la Fédération australienne de football à la Fifa". Sans plus de précisions. Un sénateur australien, Nick Xenophon, a demandé à la justice américaine de se saisir de l'affaire. "Ces 500.000 dollars australiens étaient censés aller à la modernisation d'équipements sportifs à Trinidad et Tobago, pas à M. Warner. L'Australie est en droit de recouvrer ces sommes", a-t-il estimé.

La semaine dernière, la justice américaine avait indiqué qu'elle soupçonnait Jack Warner d'avoir empoché 10 millions de dollars US (8,9 millions d'euros) en échange de trois voix en faveur de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution du Mondial-2010. L'Afrique du Sud, organisatrice de la première Coupe du monde sur le continent africain, a depuis reconnu que 10 millions de dollars ont été versés au football caribéen, par fraternité panafricaine, mais a balayé toute idée de corruption.

UN ANCIEN CONSEILLER DE LA FIFA BALANCE: LA RUSSIE ET LA QATAR "POURRAIENT AVOIR ACHETÉ DES VOTES"

http://www.lanouvellegazette.be/1306479/article/2015-06-09/un-ancien-conseiller-de-la-fifa-balance-la-russie-et-la-qatar-pourraient-avoir-a

Et si le Maroc organisait la Coupe du monde 2022 ?

Le scandale de corruption qui s’abat sur les dirigeants de la FIFA, notamment sur son président Sepp Blatter, pourrait in fine sourire au Maroc. Si la Russie ne perdra sans doute pas l’organisation de la coupe du monde prévue en 2018 sur son sol, le Qatar, dont on soupçonne l’honnêteté lors de sa candidature, pourrait perdre l’organisation du trophée de 2022. Le Maroc serait un candidat crédible pour cette coupe du monde, mais il doit d’abord être exempt de tout reproche.
La question de l’organisation de la coupe du monde 2018 et surtout 2022 a sans doute effleuré les responsables du sport au Maroc. Cette éventualité est partagée par le site de la radio française RTL qui voit dans le royaume un candidat crédible et sérieux, si le Qatar venait à perdre l’organisation de cette coupe.
Le Maroc « a fait acte de candidature pour les mondiaux 1994, 1998, 2006 et 2010. Sa volonté de recevoir une Coupe du monde n’est donc plus à démontrer, d’autant plus qu’il a été l’hôte des deux dernières coupes du monde des clubs », écrit RTL dans un article dédié au scandale de corruption de la Fifa. Le Maroc a sans doute gagné la Coupe du monde 2010, finalement accordée, après falsification des résultats, à l’Afrique du Sud. Ce serait donc un lot de consolation pour celui qui s’est présenté quatre fois sans succès et qui retentera sans doute pour 2026.
Mais pour espérer l’avoir et seulement si la Fifa remet sur le tapis celle de 2022, le Maroc doit montrer patte blanche puisqu’il est lui aussi accusé dans l’enquête américaine d’avoir corrompu pour tenter d’obtenir la Coupe du monde 1998. Selon les documents déclassifiés par la justice américaine, le royaume aurait donné un million de dollars à Chuck Blazer pour l’achat d’au moins deux votes.

les pays du Golfe solidaires du Qatar

Les cinq autres pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont publiquement soutenu leur voisin du Qatar, dont la légitimité a été remise en cause dans le récent scandale de corruption à la FIFA. Dans un communiqué commun, les monarchies locales ont dénoncé «une campagne haineuse» qui vise, selon eux, à destituer le Qatar de l'organisation de la Coupe du monde 2022.

L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït et Oman ont ajouté que leur allier avait obtenu le Mondial «avec beaucoup de mérite» après une «compétition honnête, attestée par tous», en 2010. Tous apportent un «soutien total» au petit émirat gazier, a conclu le texte, rédigé à l'issue d'une réunion à Ryad.

Le Qatar a versé 1,8M pour "exposer" son projet à la CAF

Le Qatar a versé 1,8 million de dollars (1,6 M EUR) à la Confédération africaine (CAF) en janvier 2010 "pour pouvoir exposer leur projet" de candidature au Mondial-2022, a déclaré son président Issa Hayatou dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, niant toute corruption.

"Il s'agissait de 1,8 million de dollars, pas de 1 million. Versés en deux fois 900.000 dollars. Les Qataris nous les ont donnés pour pouvoir exposer leur projet (de candidature à la Coupe du monde 2022) lors du congrès" de Luanda en janvier 2010 en marge de la Coupe d'Afrique des nations, selon le président de la CAF.

Était-ce une manière d'acheter les voix des Africains? Réponse de M. Hayatou: "Non. D'ailleurs, j'ai convoqué immédiatement après le comité exécutif de la CAF pour dire que ce qui s'était passé ne nous engageait en rien. Je n'ai donné aucune consigne, et chacun a voté en son âme et conscience."

Interrogé sur cette exposition de projet, un porte-parole de la CAF a précisé à l'AFP que "ce comité (de candidature du Qatar) souhaitait avoir ce privilège en exclusivité". "La proposition a été présentée aux membres du comité exécutif qui l'ont adoptée. Le Qatar a présenté son projet. L'argent a été payé à la CAF et figure dans les états financiers de la Confédération", a ajouté le porte-parole.

Concernant les allégations de Phaedra Almajid, ancienne membre du comité de candidature qatari qui accuse M. Hayatou d'avoir négocié sa voix 1,5 million de dollars, le président de la CAF a répondu qu'elle racontait "n'importe quoi". "On lui demande de fournir des preuves. Elle n'en a pas apporté", déclare-t-il.

Face aux scandales qui secouent la FIFA, le président de la CAF a indiqué qu'il n'était personnellement pas inquiet: "Je n'ai peur de rien, car je n'ai rien fait. Ma conscience est tranquille."

Belga

qui pour remplacer le Qatar ?

Suite au scandale de corruption à la FIFA, la Russie et le Qatar font l'objet d'une enquête du FBI pour savoir si les attributions des Coupes du monde 2018 et 2022 ont fait l'objet d'irrégularités. Si tel est le cas, les deux pays pourraient être destitués. Voici le deuxième volet de nos candidats pour les remplacer.

Australie : un choix pour l'exemple

Jamais la FIFA n’a osé accorder l’organisation d’une Coupe du monde à un pays situé en Océanie. Pourtant, en vertu de l’alternance des continents prônée à Zurich dans la désignation des nations hôtes de cet évènement planétaire, plusieurs tournois auraient déjà dû s’y tenir. En prenant exemple sur la Coupe d’Asie des nations qui s’est parfaitement déroulée cette année aux antipodes, la Fédération internationale devrait être rassurée quant à la capacité de l’Australie à accueillir un tel rendez-vous. Arrivée dernière du vote qui avait vu le Qatar rafler l’attribution du Mondial 2022, sûrement à cause de sa situation géographique, la plus grande île du monde avait pourtant dépensé sans compter (28 millions d’euros) pour mettre tous les moyens de son côté.
Points forts : L’Océanie attend toujours son premier Mondial
Points faibles : Le grand décalage horaire et les longues distances
Notre estimation : 20%

Chine : une question de temps

Officiellement candidate à l’édition 2026, la Chine n’envisageait pas jusque-là de changer ses plans. Mais si la preuve venait à être apportée que la victoire du Qatar est entachée de corruption, la Fédération chinoise (CFA) pourrait anticiper un peu sa candidature. Elle serait bien reçue à la FIFA. Non seulement car les Jeux Olympiques de Pékin en 2008 ont démontré que l’Etat communiste pouvait parfois s’ouvrir au monde et se hisser au niveau de puissantes nations occidentales. Mais aussi et surtout parce qu’il est inconcevable que le sport le plus populaire de la planète ne s’impose pas dans le pays le plus peuplé (1,35 milliards d'habitants). «Cette initiative serait dans l'intérêt du football chinois», avait reconnu l’ancien président de la CFA, Wei Di, lorsqu’il avait présenté son projet en 2010.
Points forts : Sa puissance financière
Points faibles : Son faible intérêt pour le football
Notre estimation : 5%

Corée du Sud : une prime à la cohérence

Vingt ans après avoir organisé la Coupe du monde 2002, conjointement avec le Japon, la Corée du Sud pourrait se relancer dans l’organisation d'un grand évènement sportif, mais cette fois en solo. Après avoir déjà accueilli les Jeux Olympiques en 1988 à Séoul et les Jeux Asiatiques en 1986 et 2002, elle en a l’habitude. Dans un pays où la passion pour le football n’est plus à démontrer, ce projet pourrait aussi servir de promotion à la paix dans la péninsule divisée. En conflit avec la Corée du Nord, le voisin sudiste n’a aucun problème de transports à régler, ni de gros travaux à envisager. Mais sa candidature pourrait être considérée comme un peu prématurée.
Points forts : L’expérience des grands évènements
Points faibles : Les tensions toujours présentes avec la Corée du Nord
Notre estimation : 15%


Etats-Unis : une juste récompense

Si le scandale de corruption à la FIFA a été porté devant la justice américaine et si c’est le New York Times qui l’a révélé, c’est tout sauf un hasard. Vexés d’avoir été devancés par le Qatar dans la course à l’attribution du Mondial 2022, les Etats-Unis veulent par tous les moyens empêcher que la compétition s’y déroule. Et par la même occasion, ils sont semble-t-il prêts à beaucoup d’efforts pour récupérer un bien qu'ils estiment leur revenir. Si la victoire de l’émirat venait à être annulée, la FIFA ne pourrait donc pas rester insensible à la puissance financière des Etats-Unis, où sont basés la plupart de ses sponsors. Les nouveaux stades construits aux normes par les franchises de MLS et l’engouement grandissant autour du soccer seraient autant d’atouts supplémentaires pour convaincre l’instance. Mais les conditions de sécurité, dans un pays dont les intérêts dans le monde sont régulièrement pris pour cible, pourraient peser. Tout comme le premier Mondial disputé là-bas, il n’y a pas si longtemps, en 1994.
Points forts : Ses stades ultra-modernes
Points faibles : La sécurité serait un enjeu majeur
Notre estimation : 50%

Indonésie (avec Malaise, Thaïlande, Viêt Nam) : un saut dans l'inconnu

Ce n’est pas la première fois que l’Indonésie se penche sur la question. A l’instar du Mexique, la république d’Asie du Sud-Est avait déjà posé sa candidature pour organiser la Coupe du monde 2022, avant de se retirer. Motivé par «l’effet positif» qu’entraînerait un tel spectacle pour ses habitants (l'Indonésie est le 4e Etat le plus peuplé du monde), le pays pourrait cette fois s’allier avec la Malaisie, la Thaïlande et le Viêt Nam, afin entre autres de boucler son budget. Sur le même modèle que l’Euro 2020 et comme en 2007, lorsque les quatre voisins avaient accueilli conjointement la Coupe d’Asie des nations, l’idée serait séduisante pour toute la région. Un stade de 80 000 places est en plus déjà disponible à Djakarta. Ne resterait plus qu’à convaincre les principaux concernés de se lancer.
Points forts : Une première expérience couronnée de succès
Points faibles : Le manque d’enceintes de qualité
Notre estimation : 1%


Japon : une option stratégique

Comme la Corée du Sud, son ancien partenaire en 2002, le Japon avait présenté une candidature unique dans l’espoir d’accueillir une deuxième Coupe du monde vingt ans après. Mais arrivés quatrièmes du vote, les Nippons ont dû se rendre à l’évidence : leur dossier n’était pas assez solide. Pourtant les atouts sont bien réels… Un savoir-faire en matière d’organisation des évènements sportifs, un réseau de transports de pointe et une technologie des plus avancées, le Japon a tout pour plaire. Restent cette question du grand stade à Osaka, toujours en pointillés, et cette sombre histoire d’exemption fiscale promise par la Fédération nippone aux membres de la FIFA qui font tâche.
Points forts : Ses infrastructures de pointe
Points faibles : L’absence d’un grand stade d’envergure
Notre estimation : 9%

La Ligue arabe dénonce une « campagne haineuse » contre le Qatar

La Ligue arabe a dénoncé dimanche une « campagne haineuse » contre le Qatar, qui doit accueillir le Mondial 2022 de football, alors qu'un scandale de corruption à l'échelle planétaire éclabousse la Fifa et les conditions d'attribution de la compétition sportive.

L'organisation pan-arabe basée au Caire a réaffirmé dans un communiqué son « soutien » au Qatar, qui doit devenir « le premier pays arabe à organiser un tel évènement mondial », et qui a récemment bénéficié d'un soutien similaire de la part du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). Le secrétariat général de la Ligue a ainsi dénoncé une « campagne haineuse (...) qui tente de remettre en question le droit du Qatar à accueillir le Mondial 2022 de football ».

Le scandale de corruption qui agite actuellement la Fifa a remis sur la table les accusations de corruption qui ont accompagné l'attribution du Mondial 2022 au Qatar. La justice américaine affirme que 14 responsables, anciens ou actuels, de la Fifa ou de sociétés de marketing sportifs liées à l'organisme suprême du football mondial, ont été mêlés à des affaires de corruption, pour un montant total de 150 millions de dollars au cours des 20 dernières années.

Dans un communiqué publié jeudi à Jeddah, l'Organisation de la coopération islamique s'était « inquiétée » des « campagnes tendancieuses des médias occidentaux ciblant » le Qatar et a réaffirmé son « soutien total » au « droit » de l'émirat d'organiser le Mondial 2022 de football. Déjà, le 11 juin, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient exprimé leur « solidarité » avec le Qatar et dénoncé une « campagne haineuse » contre ce petit émirat gazier.

Coup d'arrêt pour les réformes au Qatar

Au Qatar, les conditions de travail sont loin d'être idéales. Poussé par la FIFA et de nombreuses autres organisations, le pays avait promis des réformes. Ca coince.
Après le décès de plusieurs ouvriers sur les chantiers de la Coupe du Monde 2022, le Qatar avait finalement décidé d'assouplir sa législation du travail. Pourtant, la Choura, le conseil consultatif qui doit rendre un avis avant la signature de l'Emir, a émis un avis négatif.
Cet organe a ainsi insisté pour qu'un travailleur immigré qui «créé des problèmes à son employeur et ne se plie pas à son contrat» soit «forcé à travailler» pour son employeur pour le double de la durée initiale du contrat comme le rapporte The Peninsula, un média local. De plus, le président de la Choura également signalé qu'il n'y avait pas lieu de se presser.

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