Liverpool FC

Pourquoi Liverpool mérite d’être champion d’Angleterre ?

Liverpool sera peut-être sacré champion d’Angleterre dans 6 matchs. Alors que les coéquipiers de Steven Gerrard se déplaceront à West Ham dans quelques heures, Spacefoot vous donne 5 raisons d’encourager la folle saison des Reds.

1. Ils ont le meilleur 12ème homme d’Angleterre

Qu’on soit Manchester United, Chelsea, Arsenal ou Cadiff ; aller à Anfield est toujours une sombre épreuve. Le meilleur public d’Angleterre selon la FIFA sait mettre son équipe dans de bonnes situations. Avant chaque match, le célèbre « You’ll Never Walk Alone » enflamme le stade mythique des Reds. Qui ne tremble pas devant ce chant écrit par Richard Rodgers et Oscar Hammerstein ?

Avec 99,2% de places vendues lors chaque rencontre qui a lieu à la maison, Liverpool possède le quatrième plus haut pourcentage d’Angleterre voir le deuxième si on met de côté Chelsea et Tottenham qui n’ont que successivement 41 500 et 36 000 places. Toujours prêt à soutenir ses joueurs, les supporters des Merseysiders sont indéniablement un atout majeur dans la réussite du club cette saison.



2. Un effectif plus faible que les autres

Leader du championnat avant cette 33ème journée, Liverpool n’a pourtant pas l’un des plus gros effectifs de Premier League. Parmi les équipes encore en lice pour gagner le titre, Chelsea actuel leader (depuis sa victoire 3-0 face à Stoke) doit payer 173 millions de livres par an pour se servir de ses joueurs. Du côté des Citizens, c’est encore plus affolant puisque ça dépasse les deux cents millions ! Ensuite arrive Manchester United (£162m) puis Arsenal (£143m). Les Reds ne sont que cinquième (£119m).

Au-delà des salaires, le nombre de stars qui participent à cette étonnante saison, est largement inférieur aux deux autres équipes du top 3. Mis à part Steven Gerrard et Luis Suarez aucun autre joueur n’a ce statut de star tant répandu ailleurs. Il y a certes des bons joueurs comme par exemple Daniel Sturridge ou Martin Skrtel mais ce n’est pas du même calibre qu’un Samuel Eto’o ou d’un Vincent Kompany. Rien qu’en regardant le banc, la différence de niveau est perceptible :

Le banc de City lors de la victoire face à Southampton hier : Pantillon, Lescott, Richards, Garcia, Milner, Garcia, Negredo et Jovetic.

Le banc de Chelsea lors du succès face à Chelsea : Schwarzer, David Luiz, Cole, Oscar, Hazard, Kalas et Ba.

Le banc de Liverpool lors de la victoire face au Spurs dimanche dernier : Jones, Sakho, Cissokho, Allen, Lucas, Moses et Iago.

Si Liverpool gagne c’est grâce à un collectif !

3. Il y a du beau jeu du début jusqu’à la fin

Si vous ne savez pas quoi faire un samedi ou un dimanche après-midi, regardez un match de Liverpool, vous ne serez pas déçu. Cette saison, les Merseysiders gagnent et de manière époustouflante. Très porté vers l’avant, les coéquipiers de Steven Gerrard sont d’ailleurs la meilleure attaque de Premier League.

A la différence de notre championnat ou de certaines équipes de Ligue 1, à deux voire à trois zéro, les Reds n’arrêtent pas de jouer. Ils mettront moins de pression, moins d’entrain, mais ne refuseront jamais de pratiquer leur football. Du coup, quand l’équipe entraînée par Brendan Rodgers domine un match, il peut y avoir cinq buts comme le montre la lourde défaite des Gunners à Anfield le 8 février dernier (5-1) ou celle de Tottenham à White Hart Lane en décembre (0-5). Remporter le titre féliciterait une équipe, mais surtout un coach qui a de belles valeurs dans un sport de plus en plus tactique et défensif.

4. Suarez mérite d’être récompensé

Quelle saison extraordinaire de Luis Suarez ! Alors qu’on le disait partant vers Arsenal cet été, le buteur uruguayen est resté et fait la plus belle saison de sa carrière. Buteur à 29 reprises en Premier League, il a battu le week-end dernier le record d’un grand nom de l’histoire du football anglais et surtout de Liverpool, Robbie Fowler. Il n’a plus qu’à mettre 5 buts lors des 6 prochaines rencontres pour devenir le recordman de Premier League. Tout bonnement impressionnent.

5. 24 ans sans titre… c’est trop !

La dernière fois que Liverpool a soulevé ce trophée c’était en 1990 soit il y a maintenant 24 ans ! A cette époque John Barnes, Kenny Dalglish et Ian Rush étaient encore dans l’équipe. Combien de temps la malédiction des Merseysiders va-t-elle encore durer ?

Avec 18 trophées de Premier League dans son armoire, Liverpool est la deuxième équipe d’Angleterre après Manchester United (20) à avoir été le plus de fois premier à la fin de la saison. Statistique encore plus impressionnante, puisqu’il aura fallu l’immense Sir Alex Ferguson pour que les Reds Devils passent devant. Le coach écossais a réussi à amener treize fois ses joueurs en tête du classement entre 1993 et 2013. Bref, si un club doit retrouver les sommets après des années de pénurie c’est bien Liverpool.

Qui remportera cette 115ème édition ?

Rodgers met la pression sur Man City

Avant le choc de dimanche prochain entre Liverpool et Manchester City comptant pour la 34e journée de Premier League, les Reds comptent quatre longueurs d'avance sur les Citizens, mais deux matches de plus au compteur. L'opposition à venir entre les deux rivaux sera donc forcément décisive dans la course au titre, mais Brendan Rodgers préfère mettre la pression sur Manuel Pellegrini et ses hommes.

"Manchester City a beaucoup investi pour remporter la Premier League et la Ligue des champions, a expliqué le manager du LFC sur la BBC. Ils vont chercher à obtenir un bon résultat à Anfield et en ont besoin. De notre côté, nous pourrons nous contenter de prendre du plaisir. Nous savons tous que ce sera un gros match, mais ce genre de rencontres nous a plutôt bien réussi cette saison".

Sturridge : "C'était difficile pour moi à Manchester"

Dimanche, Liverpool reçoit Manchester City lors de la 34e journée. Une rencontre spéciale pour Daniel Sturridge qui a débuté en pro chez les Citizens.

Pour l'attaquant anglais, quitter Manchester City a été un choix judicieux. "C'était difficile pour moi à Manchester City en tant que joueur âgé de 18 ou 19 ans. En réalité, ils ont seulement Micah Richards qui a été formé à l'Academy et qui joue au sein de l'équipe première. Je sens et je sais que j'ai fait le bon choix en partant à ce moment-là", a répété Daniel Sturridge au Daily Mirror.

25 ans après, le drame de Hillsborough hante encore le foot anglais



Le 15 avril 1989 avait tout pour n'être qu'une belle journée du foot, faite de passion, d'excitation et d'un peu de bière. Il restera pourtant comme le jour le plus noir du sport britannique.


Le stade Hillsborough, où évoluait le club de Sheffield Wednesday, aujourd'hui devenu synonyme de tragédie, est ce jour-là réquisitionné pour la demi-finale de FA Cup entre Liverpool et Nottingham Forest. Le match fut interrompu après six minutes... Au total, 96 personnes sont décédées, écrasées sur les grilles entourant la pelouse, à la suite d'un mouvement de foule.

Les supporters de Liverpool, très nombreux, investissent la petite tribune Leppings Lane, à l'ouest. Leurs adversaires sont en face, dans la Spion Kop, plus grande. Mais très vite, les Reds s'avèrent trop nombreux pour la place qui leur est allouée.

Les supporters se pressent devant les tourniquets, le coup d'envoi approchant. Devant les risques de bousculade, la sécurité fait ouvrir la porte C pour alléger la pression à l'entrée.

Funeste décision. Les fans se ruent sur une tribune déjà surpeuplée. Des dizaines de personnes sont prises entre la pression de la foule et les grilles de la tribune. "A quelques mètres de moi, des gens étaient morts, écrasés debout", se souvient un survivant, Adrian Tempany. "Des milliers de gens hurlaient en demandant de l'aide, criant +y a des morts ici+".

A 15h00, comme si de rien n'était, le coup d'envoi est donné dans cette ville industrielle du Yorkshire, dans le nord-est de l'Angleterre. "Au bout de 4 minutes, j'ai tiré sur la barre transversale, se souvient Peter Beardsley, l'attaquant des Reds. Evidemment, sur le coup j'étais déçu. Mais avec le recul, heureusement que je n'ai pas marqué. Parce que ceux qui étaient encore à l'extérieur ont entendu la foule gronder et ont poussé plus fort encore pour entrer dans la tribune".

A la 6e minute, le match est arrêté. La pelouse est envahie de spectateurs exsangues, qui aident leurs voisins blessés à s'allonger en attendant les premiers secours. Les panneaux publicitaires sont transformés en brancards de fortune. Une seule ambulance entrera sur le terrain. Comme un symbole des fautes commises ce jour-là.

Dans la foulée d'un rapport officiel en septembre 2012 qui conclut enfin à des dissimulations de la police, une nouvelle enquête a été ordonnée en mars 2014 pour mettre en lumière les fautes graves présumées des forces de l'ordre. Une bribe d'espoir pour les familles des victimes qui, aujourd'hui encore, voudraient comprendre.

Vingt-cinq ans plus tard, le foot anglais a beaucoup changé. Les grillages imposés par le hooliganisme des années 70 et 80 ont été abolis. Les stades anglais ont été rénovés, sécurisés, équipés de sièges. Le diffuseur Sky a acquis en 1992 les droits de retransmission de la Premier League, devenu le championnat le plus populaire de la planète.

"Si vous regardez l'organisation du football en Angleterre et en Ecosse, tout est venu du désastre de Sheffield", estime le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Sepp Blatter. Le championnat est le plus regardé dans le monde, avec un total de droits télévisuels de 5,5 milliards de livres (6,7 milliards d'euros).

Mais certains fans ne sont pas satisfaits, regrettant une atmosphère plus terne, moins passionnée. Le résultat d'une double politique: répression du hooliganisme --déjà entamée après la funeste finale de Coupe d'Europe Juventus-Liverpool en 1985 au stade du Heysel-, accroissement du prix des places, et aménagement des stades. Aujourd'hui la Fédération des supporters de football (FSF) réclame ainsi des sections entières de stades où les supporters pourraient rester debout.

Une solution qui impliquerait la mise en place de rails sécurisés qui permettent aux supporters de s'adosser derrière et de se tenir devant. Le modèle est notamment utilisé en Allemagne, y compris dans le Westfalenstadion du Borussia Dortmund, qui peut accueillir 80.000 personnes. Le club de Bristol (3e division) en a installé cette année en guise de test et plusieurs clubs de Premier League se sont montrés intéressés.

Mais le 25e anniversaire de la tragédie a réveillé l'opposition des familles. "Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent revenir en arrière", regrette Margaret Aspinall, qui dirige le Groupe de soutien aux familles d'Hillsborough et a perdu son fils James, âgé de 18 ans, dans le stade. "On ne peut pas être debout dans un stade en sécurité".

Le patron du championnat anglais Richard Scudamore a même relevé en février que l'idée ne faisait pas l'unanimité au sein des clubs. "Quand bien même (les rails) seraient jugés souhaitables, à l'approche du 25e anniversaire d'Hillsborough et vu ce qu'en pensent les familles, serait-ce vraiment approprié ?", s'est-il interrogé dans le Daily Telegraph.

25 ans de rebondissements après le drame de Hillsborough (CHRONOLOGIE)

Les dates et moments clé du drame de Hillsborough qui a fait 96 morts lors d'un mouvement de foule dans un stade en 1989 avant les commémorations du 25e anniversaire ce week-end.

15 avril 1989: au coup d'envoi de la demi-finale de Coupe d'Angleterre entre Liverpool et Nottingham Forrest dans le stade de Hillsborough à Sheffield, un mouvement de foule précipite des supporters de Liverpool sur les grilles métalliques qui entourent la pelouse, provoquant des centaines de blessés et la mort au total de 96 personnes (94 personnes ce jour-là, deux autres finiront par décéder plus tard).

. avril 89: le tabloïd The Sun publie en Une un article resté célèbre intitulé "La vérité", dans lequel il assure que des supporters ivres de Liverpool sont responsables de la panique qui s'est emparée du stade.

. août 89: un rapport préliminaire de Lord Justice Taylor assure que la police, critiquée pour avoir accusé les supporters d'être arrivés "ivres et en retard", est coupable de ne pas avoir fermé un tunnel d'accès aux supporters, de ne pas avoir contrôlé l'arrivée en masse du public et d'avoir réagi avec lenteur. L'officier supérieur David Duckenfield est critiqué pour "avoir échoué à prendre le contrôle des opérations".

. janvier 90: le rapport de Lord Taylor recommande de supprimer les grilles entre le terrain et les tribunes et d'introduire des sièges dans toutes les tribunes des stades en Grande-Bretagne.

. avril 90: début de l'enquête concernant les personnes décédées.

. août 90: le procureur général estime qu'il n'y a pas assez de preuves impliquant la police et la dédouane.

. mars 91: l'enquête sur les victimes conclut à une simple mort accidentelle et assure qu'elles sont toutes décédées à 15h15 locales.

. mars 93: arrêt de l'aide respiratoire et nutritive pour Tony Bland, 22 ans et dans un état végétatif depuis le drame. Il devient la 96e et dernière victime.

. juin 97: le ministre de l'Intérieur Jack Straw ordonne que les preuves soient à nouveau examinées.

. août 98: après le refus d'ouvrir une nouvelle enquête, le groupe de soutien aux victimes d'Hillsborough porte officiellement plainte pour homicide involontaire contre David Duckenfield et son adjoint Bernard Murray.

. juillet 2000: après six semaines de procès, le jury blanchit Murray mais ne peut statuer sur Duckenfield. Le juge refuse de rejuger le chef de la police, arguant du fait qu'un procès équitable serait impossible.

. avril 2009: mise en place d'un groupe d'experts indépendants dans la foulée du 20e anniversaire.

. octobre 2011: les députés décident que tous les documents officiels portant sur le drame doivent être remis au groupe d'experts.

. septembre 2012: le rapport du groupe d'experts conclut que la couverture de la police a été orchestrée, qu'il y a eu des dissimulations, que des documents ont été falsifiés. Il assure que 41 vies auraient pu être épargnées et oblige le Premier ministre David Cameron à adresser des excuses publiques.

. octobre 2012: la Commission indépendante des plaintes contre la police et le procureur général annoncent qu'ils vont enquêter sur d'éventuelles fautes commises par les forces de l'ordre pendant et après le drame.

. décembre 2012: après les accusations de dissimulation de preuves, la Haute Cour casse les conclusions initiales du légiste.

. mars 2014: début d'une série d'auditions prévues pour durer au moins neuf mois et uniquement pour déterminer la cause et les circonstances des décès.

25 ans après, le drame de Hillsborough hante encore le foot anglais



Le 15 avril 1989 avait tout pour n'être qu'une belle journée du foot, faite de passion, d'excitation et d'un peu de bière. Il restera pourtant comme le jour le plus noir du sport britannique.


Le stade Hillsborough, où évoluait le club de Sheffield Wednesday, aujourd'hui devenu synonyme de tragédie, est ce jour-là réquisitionné pour la demi-finale de FA Cup entre Liverpool et Nottingham Forest. Le match fut interrompu après six minutes... Au total, 96 personnes sont décédées, écrasées sur les grilles entourant la pelouse, à la suite d'un mouvement de foule.

Les supporters de Liverpool, très nombreux, investissent la petite tribune Leppings Lane, à l'ouest. Leurs adversaires sont en face, dans la Spion Kop, plus grande. Mais très vite, les Reds s'avèrent trop nombreux pour la place qui leur est allouée.

Les supporters se pressent devant les tourniquets, le coup d'envoi approchant. Devant les risques de bousculade, la sécurité fait ouvrir la porte C pour alléger la pression à l'entrée.

Funeste décision. Les fans se ruent sur une tribune déjà surpeuplée. Des dizaines de personnes sont prises entre la pression de la foule et les grilles de la tribune. "A quelques mètres de moi, des gens étaient morts, écrasés debout", se souvient un survivant, Adrian Tempany. "Des milliers de gens hurlaient en demandant de l'aide, criant +y a des morts ici+".

A 15h00, comme si de rien n'était, le coup d'envoi est donné dans cette ville industrielle du Yorkshire, dans le nord-est de l'Angleterre. "Au bout de 4 minutes, j'ai tiré sur la barre transversale, se souvient Peter Beardsley, l'attaquant des Reds. Evidemment, sur le coup j'étais déçu. Mais avec le recul, heureusement que je n'ai pas marqué. Parce que ceux qui étaient encore à l'extérieur ont entendu la foule gronder et ont poussé plus fort encore pour entrer dans la tribune".

A la 6e minute, le match est arrêté. La pelouse est envahie de spectateurs exsangues, qui aident leurs voisins blessés à s'allonger en attendant les premiers secours. Les panneaux publicitaires sont transformés en brancards de fortune. Une seule ambulance entrera sur le terrain. Comme un symbole des fautes commises ce jour-là.

Dans la foulée d'un rapport officiel en septembre 2012 qui conclut enfin à des dissimulations de la police, une nouvelle enquête a été ordonnée en mars 2014 pour mettre en lumière les fautes graves présumées des forces de l'ordre. Une bribe d'espoir pour les familles des victimes qui, aujourd'hui encore, voudraient comprendre.

Vingt-cinq ans plus tard, le foot anglais a beaucoup changé. Les grillages imposés par le hooliganisme des années 70 et 80 ont été abolis. Les stades anglais ont été rénovés, sécurisés, équipés de sièges. Le diffuseur Sky a acquis en 1992 les droits de retransmission de la Premier League, devenu le championnat le plus populaire de la planète.

"Si vous regardez l'organisation du football en Angleterre et en Ecosse, tout est venu du désastre de Sheffield", estime le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Sepp Blatter. Le championnat est le plus regardé dans le monde, avec un total de droits télévisuels de 5,5 milliards de livres (6,7 milliards d'euros).

Mais certains fans ne sont pas satisfaits, regrettant une atmosphère plus terne, moins passionnée. Le résultat d'une double politique: répression du hooliganisme --déjà entamée après la funeste finale de Coupe d'Europe Juventus-Liverpool en 1985 au stade du Heysel-, accroissement du prix des places, et aménagement des stades. Aujourd'hui la Fédération des supporters de football (FSF) réclame ainsi des sections entières de stades où les supporters pourraient rester debout.

Une solution qui impliquerait la mise en place de rails sécurisés qui permettent aux supporters de s'adosser derrière et de se tenir devant. Le modèle est notamment utilisé en Allemagne, y compris dans le Westfalenstadion du Borussia Dortmund, qui peut accueillir 80.000 personnes. Le club de Bristol (3e division) en a installé cette année en guise de test et plusieurs clubs de Premier League se sont montrés intéressés.

Mais le 25e anniversaire de la tragédie a réveillé l'opposition des familles. "Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent revenir en arrière", regrette Margaret Aspinall, qui dirige le Groupe de soutien aux familles d'Hillsborough et a perdu son fils James, âgé de 18 ans, dans le stade. "On ne peut pas être debout dans un stade en sécurité".

Le patron du championnat anglais Richard Scudamore a même relevé en février que l'idée ne faisait pas l'unanimité au sein des clubs. "Quand bien même (les rails) seraient jugés souhaitables, à l'approche du 25e anniversaire d'Hillsborough et vu ce qu'en pensent les familles, serait-ce vraiment approprié ?", s'est-il interrogé dans le Daily Telegraph.

25 ans de rebondissements après le drame de Hillsborough (CHRONOLOGIE)

Les dates et moments clé du drame de Hillsborough qui a fait 96 morts lors d'un mouvement de foule dans un stade en 1989 avant les commémorations du 25e anniversaire ce week-end.

15 avril 1989: au coup d'envoi de la demi-finale de Coupe d'Angleterre entre Liverpool et Nottingham Forrest dans le stade de Hillsborough à Sheffield, un mouvement de foule précipite des supporters de Liverpool sur les grilles métalliques qui entourent la pelouse, provoquant des centaines de blessés et la mort au total de 96 personnes (94 personnes ce jour-là, deux autres finiront par décéder plus tard).

. avril 89: le tabloïd The Sun publie en Une un article resté célèbre intitulé "La vérité", dans lequel il assure que des supporters ivres de Liverpool sont responsables de la panique qui s'est emparée du stade.

. août 89: un rapport préliminaire de Lord Justice Taylor assure que la police, critiquée pour avoir accusé les supporters d'être arrivés "ivres et en retard", est coupable de ne pas avoir fermé un tunnel d'accès aux supporters, de ne pas avoir contrôlé l'arrivée en masse du public et d'avoir réagi avec lenteur. L'officier supérieur David Duckenfield est critiqué pour "avoir échoué à prendre le contrôle des opérations".

. janvier 90: le rapport de Lord Taylor recommande de supprimer les grilles entre le terrain et les tribunes et d'introduire des sièges dans toutes les tribunes des stades en Grande-Bretagne.

. avril 90: début de l'enquête concernant les personnes décédées.

. août 90: le procureur général estime qu'il n'y a pas assez de preuves impliquant la police et la dédouane.

. mars 91: l'enquête sur les victimes conclut à une simple mort accidentelle et assure qu'elles sont toutes décédées à 15h15 locales.

. mars 93: arrêt de l'aide respiratoire et nutritive pour Tony Bland, 22 ans et dans un état végétatif depuis le drame. Il devient la 96e et dernière victime.

. juin 97: le ministre de l'Intérieur Jack Straw ordonne que les preuves soient à nouveau examinées.

. août 98: après le refus d'ouvrir une nouvelle enquête, le groupe de soutien aux victimes d'Hillsborough porte officiellement plainte pour homicide involontaire contre David Duckenfield et son adjoint Bernard Murray.

. juillet 2000: après six semaines de procès, le jury blanchit Murray mais ne peut statuer sur Duckenfield. Le juge refuse de rejuger le chef de la police, arguant du fait qu'un procès équitable serait impossible.

. avril 2009: mise en place d'un groupe d'experts indépendants dans la foulée du 20e anniversaire.

. octobre 2011: les députés décident que tous les documents officiels portant sur le drame doivent être remis au groupe d'experts.

. septembre 2012: le rapport du groupe d'experts conclut que la couverture de la police a été orchestrée, qu'il y a eu des dissimulations, que des documents ont été falsifiés. Il assure que 41 vies auraient pu être épargnées et oblige le Premier ministre David Cameron à adresser des excuses publiques.

. octobre 2012: la Commission indépendante des plaintes contre la police et le procureur général annoncent qu'ils vont enquêter sur d'éventuelles fautes commises par les forces de l'ordre pendant et après le drame.

. décembre 2012: après les accusations de dissimulation de preuves, la Haute Cour casse les conclusions initiales du légiste.

. mars 2014: début d'une série d'auditions prévues pour durer au moins neuf mois et uniquement pour déterminer la cause et les circonstances des décès.

96 sièges vides à Wembley pour les victimes de Hillsborough


96 sièges vides à Wembley pour les victimes de Hillsborough

Liverpool file vers le titre (3-2)

Liverpool a battu Manchester City 3-2 dans le choc au sommet de la 34e journée, dimanche, rendant ainsi un hommage appuyé à la mémoire de ses 96 supporteurs tués il y a 25 ans, dimanche, dans un stade d'Anfield en folie.

Liverpool, en quête de son premier titre depuis 1990, compte 77 points et cinq unités de plus que son dauphin Chelsea, en déplacement à Swansea en fin d'après-midi. City reste 3e avec 70 points avec deux matches en retard à jouer.

Avant le coup d'envoi, Anfield a rendu un vibrant hommage aux 96 supporteurs de Liverpool tués, il y a 25 ans, lors d'une bousculade dans le stade Hillsborough, à Sheffield (nord de l'Angleterre), où les Reds affrontaient Nottingham Forest en demi-finale de Coupe.

La DH

96 sièges vides à Wembley pour les victimes de Hillsborough

http://www.lavenir.net/Sports/cnt/DMF20140412_00462172?pid=2030687

Liverpool n'oublie pas le drame de Hillsborough

http://tackleonweb.blogs.dhnet.be/archive/2014/04/13/liverpool-n-oublie-pas-le-drame-d-hillsborough-575475.html

Naples : Le prix pour Reina

Selon le Corriere dello Sport, Liverpool réclamerait six millions d'euros pour lâcher l'Espagnol Pepe Reina qui est actuellement prêté à Naples.

Liverpool réclamerait six millions d’euros pour lâcher son gardien international espagnol Pepe Reina (31 ans) qui est actuellement prêté à Naples. Sous contrat jusqu’en juin 2016 avec les Reds, l’ancien joueur de Villarreal pourrait prolonger l’aventure en Serie A. Rafael Benitez, l’entraîneur des coéquipiers de Gonzalo Higuain, se verrait bien le conserver. A condition de revoir ses émoluments à la baisse, Reina pourrait parapher un bail de quatre ans.

Liverpool à l'arrêt et 96 coups de cloche pour les 25 ans d'Hillsborough

Transports publics à l'arrêt, 96 coups de cloche et une cérémonie déchirante à Anfield: Liverpool a rendu un vibrant hommage mardi à ses 96 supporteurs tués dans la tragédie d'Hillsborough, il y a 25 ans jour pour jour.

A 15h06 locales, les cloches ont sonné à 96 reprises sur les bâtiments officiels à travers la ville, soit l'heure exacte à laquelle fut arrêté le 15 avril 1989 la demi-finale de Coupe entre Liverpool et Nottingham Forest dans le stade Hillsborough à Sheffield, où avait lieu la tragique et meurtrière bousculade.

Au même moment, les ferries faisaient hurler leurs sirènes, les bus marquaient un arrêt et les barrières des tunnels sous le fleuve Mersey étaient abaissées.

A Anfield, le stade du Liverpool FC, plus de 25.000 personnes ont observé une minute de silence lors de la cérémonie annuelle qui, pour les 25 ans, a pris une connotation particulièrement poignante. Signe que la ville est toujours meurtrie, la cérémonie a été diffusée en direct sur l'écran géant de Goodison Park, l'antre d'Everton, l'autre club de Liverpool, rival de toujours mais uni mercredi dans le respect et le souvenir.

"Comment peut-on mourir en regardant le jeu qu'on aime, ce n'est pas bien, ce n'est pas juste", a souligné Roberto Martinez, l'entraîneur d'Everton, invité justement à prononcer un discours symbolique dans le stade rival.

Dans le rond central était dessiné un immense 96 avec des milliers d'écharpes de club venant de toute l'Angleterre. Dehors, sur les grilles du stade, pendaient d'autres écharpes, certaines venant d'encore plus loin, aux couleurs du Paris Saint-Germain ou du Liban, preuve en tissu que la tragédie a bouleversé le monde entier.

Comme tous les ans, les noms des 96 victimes ont été déclinés un par un au micro, avant qu'une petite lumière à leur enseigne s'allume à l'intérieur d'un grand anneau. Un moment particulièrement poignant, "comme si on vous plantait un coup de couteau", selon l'ancien joueur John Aldridge qui fut sur le terrain à Hillsborough il y a 25 ans.

Des fils, des pères de famille, des soeurs, beaucoup de jeunes sont morts, écrasés sur les grilles, ce jour-là. Dont Jon-Paul Gilhooley, 10 ans, cousin de l'actuel capitaine Steven Gerrard, déjà ému aux larmes lors de la victoire sur Manchester City dimanche.

Trois jours plus tard, sous un soleil resplendissant, il était de retour dans son stade de toujours aux côtés de ses coéquipiers, de joueurs de l'époque et des familles des victimes.

"Dans ces moments de recueillement, même entourée de milliers de personnes bienveillantes, chaque famille entre dans sa coquille et se rappelle ce que cela signifie pour elle", a souligné Julie Fallon, qui a perdu son frère, Colin Sefton, dans la catastrophe.

Depuis le drame, les familles se sont battues sans relâche pour que justice soit faite et qu'on reconnaisse les manquements présumés des autorités ce jour-là.

"Pendant des années personne ne nous a cru", a rappelé Trevor Hicks, qui a perdu ses filles Sarah et Victoria le 15 avril 1989. Jusqu'à ce qu'un rapport officiel publié en 2012 pointe les dissimulations de la police et ravive l'espoir des familles qui attendant beaucoup des nouvelles auditions publiques qui ont débuté le 31 mars dernier.

AFP

La Premier League fait les yeux doux à Origi

Deux grands clubs anglais auraient l'attaquant du LOSC dans leur viseur

Les prestations de Divock Origi, le jeune Belge évoluant à Lille, qui dispute une excellente saison sous le maillot des Dogues, ne passeraient pas inaperçues, surtout du côté de l'Angleterre.

En effet, selon Het Laatste Nieuws, Arsenal et Liverpool suivraient de très près l'attaquant de 18 ans et auraient déjà envoyé des scouts à plusieurs reprises en France pour voir notre Diablotin à l'oeuvre.

Malgré son contrat qui court encore jusqu'en 2016 chez les Nordistes, il semble fort possible qu'un Belge de plus rejoigne l'impressionnante colonie noir-jaune-rouge de l'autre côté de la Manche.

walfoot

Diamé se verrait bien à Liverpool

Le milieu de terrain de West Ham Mohamed Diamé (26 ans) a confié au Daily Express qu’il se verrait bien rejoindre Liverpool l’été prochain. « Je ne peux pas dire que je serai un joueur de Liverpool la saison prochaine, mais mon nom est encore sur leur liste, a déclaré le Sénégalais. Je suis ambitieux et je veux rejoindre un club du Top 6. J’ai 26 ans et il est temps de franchir un palier. »

Iago Aspas compte rester à Liverpool

Malgré un temps de jeu limité, le milieu espagnol Iago Aspas n’a aucune intention de quitter sa formation actuelle de Liverpool d’après ce qu’assure son agent.

Arrivé sur les bords de la Mersey l’été dernier en provenance du Celta Vigo, Iago Aspas n’a pas réussi à séduire Brendan Rodgers et s’imposer au sein de la belle équipe de Liverpool. Le milieu de terrain espagnol (26 ans) n’est apparu qu’à treize reprises en Premier League, dont 5 fois seulement comme titulaire. D’autres à sa place auraient commencé à lorgner sur un transfert rapide, mais le Galicien a décidé de prendre son mal en patience. Son agent, José Rodriguez Baster, vient de le confirmer à la presse italienne : « Iago ne quittera pas Liverpool. Certes, il veut jouer plus, mais il est très content là-bas et n’a pas envie de partir. Un retour en Espagne est donc à exclure ». Le dernier match joué par Aspas avec les Reds remonte au 16 mars dernier contre Manchester United (3-0).

Rien de grave pour Sturridge

L'attaquant de Liverpool devrait tout de même être ménagé contre Norwich pour ses retrouvailles avec Chelsea.

Depuis la victoire contre Manchester City, les Reds ont leur sort entre leurs mains pour redevenir champions 24 ans après le dernier titre. Le sprint final des quatre dernières rencontres est lancé et des rumeurs annonçaient que Daniel Sturridge ne pourrait y participer.

Souffrant aux ischios, l'attaquant qui a inscrit 20 buts en Premier League cette saison sera présent en toute logique lors du match le plus important contre Chelsea. "Il sera peut-être out pour le week-end", a fait savoir Brendan Rodgers. Sturridge se reposera encore un peu et sa blessure sera surveillée de près mais son entraîneur a tout de même l'intention de le voir au poste contre Norwich.

walfoot

plutôt l’Angleterre pour Stambouli ?

Alors que d’après FranceFootball, l’OM, l’OL, mais surtout l’ASSE seraient sur sa piste en vue du prochain mercato, selon les informations de L’Equipe ce jeudi, Benjamin Stambouli pourrait filer du côté de l’Angleterre. Newcastle, Everton, et Liverpool étudieraient la possibilité de s’attacher ses services cet été.

Pour rappel, le président du MHSC Loulou Nicollin, espère récupérer 5M€ avec la vente de Stambouli, à qui il a accordé un bon de sortie pour le mercato. Affaire à suivre donc…

les raisons d’un magnifique renouveau

24 ans que les supporters de Liverpool attendent désespérément de voir leur équipe remporter le titre de champion d’Angleterre. Lors de la saison 1989-1990, les Reds devançaient Aston Villa et Tottenham, pour s’offrir le 18ème titre de leur histoire, un record outre-Manche à l’époque. Mais depuis, les Scousers ont connu bien des tourments, et ont vu Manchester United faire mieux (20 titres en Premier League). Qu’à cela ne tienne, l’attente pourrait bien prendre fin au terme de cet exercice, puisque les hommes d’Anfield Road sont en tête du championnat à quatre journées de la fin, disposant de deux points d’avance sur Chelsea. Un homme a permis ce renouveau, Brendan Rodgers.

Une arrivée sur la pointe des pieds

31 mai 2012. Le LFC officialise l’arrivée du coach gallois en provenance de Swansea, versant une indemnité de 4 M€ au club pour conclure l’accord. L’entraîneur, lui, fait les présentations, se sentant presque obligé de justifier son arrivée sur le banc de touche liverpuldien : « Je suis fier et honoré d’être le nouveau manager de Liverpool. J’arrive ici à 39 ans, mais cela fait déjà 20 ans que j’entraîne ». La presse s’étonne du choix de la direction de confier les clés du camion au natif de Carnlough, qui prend là le volant de sa première grosse cylindrée.

Passé par Watford, Reading et donc Swansea, Rodgers a-t-il la carrure pour permettre à Liverpool de retrouver les sommets nationaux ? Telle est la question brûlant les lèvres des fans, alors que l’équipe s’englue inévitablement dans le ventre mou du championnat. Car, si l’on met de côté la scène européenne et la victoire en finale de la Ligue des Champions en 2005, les Reds n’ont pas vraiment su exister en Premier League. La deuxième place acquise en 2009 laissait présager d’un renouveau, mais la suite est des plus délicates. Septième en 2010, sixième en 2011, et huitième en 2012 : Liverpool n’y arrive plus. La pression est donc sur les épaules de Rodgers, qui doit trouver une formule pour relancer la machine.

Le mercato hivernal 2013 : le tournant

À son arrivée, le mercato estival se veut discret dans le sens des arrivées. Fabio Borini (AS Roma), Joe Allen (Swansea), Oussama Assaidi (Heerenveen) et Nuri Sahin (Real Madrid, prêt) débarquent, mais c’est au rayon des départs que Rodgers s’active le plus. Le Gallois veut donner un grand coup de balai, et ils sont nombreux à en faire les frais : Fábio Aurélio, Dirk Kuyt, Maxi Rodríguez, Alberto Aquilani, Craig Bellamy, Charlie Adam, Andy Carroll et Jay Spearing quittent tous les bords de la Mersey. Pour quels résultats ? Pas de franche amélioration au départ, puisque l’équipe pointe à la fin du mois de décembre à la neuvième place, à 21 points du leader Manchester United.

Mais le mercato hivernal va marquer un tournant, avec les arrivées conjuguées de Daniel Sturridge (Chelsea, 14 M€) et Philippe Coutinho (Inter Milan, 10 M€). Les deux hommes vont apporter un vent nouveau à Anfield Road, et un schéma de jeu porté sur l’offensive. Les Reds passent en 4-4-2, et misent tout sur une doublette Sturridge-Suarez de feu. L’Anglais marque d’ailleurs 10 buts en 14 matches de championnat, et participe activement à la remontée, Liverpool terminant au final septième, grimpant donc de deux rangs par rapport à la mi-saison.

2014, l’année de la confirmation

Les promesses de renouveau sont donc là, reste à transformer l’essai. Première réussite, celle de conserver Luis Suarez qui, malgré des envies d’ailleurs, ne rejoint finalement pas Arsenal et prolonge même jusqu’en 2018. Ceci fait, place au recrutement. Les retouches sont ciblées, et permettent à Rodgers de se renforcer derrière, avec les arrivées de Simon Mignolet, Aly Cissokho, Kolo Touré et Mamadou Sakho. De quoi disposer d’une assise défensive plus poussée, et surtout instaurer une plus grande concurrence. Plus complète sur toutes les lignes, l’équipe de Liverpool a fière allure sur le papier, et attire l’attention au coup d’envoi de la saison.

Une impression que les Reds justifient d’emblée, avec trois victoires et un nul lors des quatre premiers matches de championnat. La suite, on la connait : vainqueur ce dimanche face à Manchester City (3-2), le LFC semble plus que jamais proche du titre, Gerrard en pleurant même au coup de sifflet final. Grâce à son duo d’enfer Suarez (29 buts) et Sturridge (20 buts), ainsi qu’aux jeunes feux follets Coutinho et Sterling, le club de la Mersey séduit et cartonne (93 buts, meilleure attaque de toute la Premier League), sous la houlette d’un Rodgers qui a permis à l’écurie de retrouver le goût du succès en même temps que le plaisir de produire du jeu. Un bonheur, que décrypte pour nous l’arrière gauche Aly Cissokho :

« C’est un coach qui est très, très joueur. Sa qualité, c’est de parler individuellement aux joueurs, d’expliquer en tête à tête ce qui va et ce qui ne va pas. C’est une tactique qui paie, chaque joueur est bon individuellement. J’aime bien sa manière de coacher, et il va prendre encore plus d’expérience au fil des années, notamment l’année prochaine si on a la Ligue des Champions. Tactiquement, tout commence défensivement, on est à l’aise derrière, ce qui nous permet d’être bien devant. On a deux joueurs (Suarez et Sturridge) qui pressent très haut, défendent comme des chiens, on attaque et on défend ensemble. Le coach a bâti cette équipe sur les deux dernières années, ça paie cette saison ». La seule interrogation est maintenant de savoir si cet exercice magique se conclura par un titre. Mais, dans tous les cas, le renouveau est bien lancé, et Rodgers d’avoir d’ores et déjà réussi son pari.

Suarez : « Gagner la Premier League serait très spécial »

Alors qu’on évoquait son départ de Liverpool lors du dernier mercato estival, finalement, Luis Suarez est resté du côté d’Anfield. Et quand on regarde les performances des Reds cette saison, on peut se dire qu’Hannibal a fait le bon choix.

Interrogé dans les colonnes du Daily Mirror ce jeudi, il s’est exprimé sur l’engouement des supporters de Liverpool avec cette possibilité d’être champion cette saison. « Il est normal que les supporters soient excités et discutent de nos chances. Quand je fais les magasins ou que je sors avec ma famille, je croise des fans qui m’en parlent, explique t-il. Je leur dit de rester calme et de ne pas s’inquiéter. Nous allons donner le maximum. Gagner le titre serait très spécial, mais on ne peut pas y penser pour l’instant. »

Avec le match-nul de Manchester City ce mercredi face à Sunderland (2-2), Liverpool-Chelsea – match comptant pour la 36e journée de Premier League – pourrait bel et bien prendre des allures de finale avant l’heure. Suarez va devoir sortir son fusil face aux Blues s’il veut être champion, permettant ainsi à Steven Gerrard de remporter le titre pour la première fois de sa carrière.

Borussia Dortmund : Marcel Schmelzer en Premier League?

Selon The Guardian, relayé par le site d’information transalpin TMW, Liverpool rêverait de s’attacher les services du « Schwarz-Gelben » Marcel Schmelzer (26 ans). Le défenseur latéral allemand est sous contrat avec le Borussia Dortmund jusqu’en juin 2017

"Si Liverpool est champion, ce ne sera pas grâce à Mignolet"

Liverpool est très bien placé pour gagner son premier titre d'Angleterre depuis 24 ans. Il reste quatre matches à Simon Mignolet et ses coéquipiers (dont la réception de Chelsea) pour espérer mettre fin à de longues années de disette. Mais pour Bruce Grobbelaar, un ancien gardien et icône du club, ce ne sera pas grâce au Diable Rouge.

Sans atteindre la qualité des prestations de Thibaut Courtois à l'Atletico Madrid, Simon Mignolet a réussi à s'installer dans les buts de Liverpool. Chez les Reds de 1980 à 1994, pour qui il a disputé plus de 400 rencontres, Bruce Grobbelaar n'est pourtant pas tendre envers notre compatriote.

"Si Liverpool est champion, ce ne sera pas grâce à Mignolet. Il peut être très bon mais si on le juge dans son ensemble, il n'est certainement pas le meilleur", dit-il dans Metro. "Un bon gardien a des pieds solides, joue au football depuis sa ligne et est le patron dans son rectangle. Il ne peut jamais être battu sur une tête à trois mètres du but. L'entraîneur des gardiens doit beaucoup plus travailler avec lui, pour qu'il puisse s'améliorer."

Grobbelaar en rajoute une couche. "Un autre de ses points faibles, c'est sa position lors des phases arrêtées. Sa position de départ n'est pas bonne. En outre, il ne dirige pas assez sa défense. Enfin, il y a des buts qu'il aurait pu éviter. N'importe quelle équipe qui encaisse autant ne devrait pas se trouver en tête (NDLR: avec 93 buts, Liverpool a la meilleure attaque d'Angleterre). Regardez le nombre de buts encaissés par Petr Cech (NDLR: 42 encaissés par Liverpool, 24 par Chelsea). Toutes les bonnes équipes ont un bon gardien."

Liverpool prêt à arracher Barkley à Everton

Nominé pour le titre de meilleur jeune joueur de Premier League, Ross Barkley attire les convoitises des plus grands clubs d'Angleterre et notamment du voisin et rival d'Everton, Liverpool.

Entre voisins et rivaux on se fait rarement de cadeau et ce n'est certainement pas aujourd'hui que cela va commencer. Solide leader de Premier League, Liverpool ne se repose pour autant pas sur ses lauriers et prépare déjà la saison suivante. Même si les Reds possèdent une force offensive impressionnante, les dirigeants du club de la Mersey cherchent à miser de plus en plus sur la jeunesse afin de construire leur équipe sur l'avenir. Et parmi les cibles de Liverpool on retrouve la petite pépite d'Everton Ross Barkley. Souvent comparé à son illustre ainé, Wayne Rooney, qui avait lui aussi fait les beaux jours d'Everton avant de rejoindre Manchester United, le natif de Liverpool est sous contrat jusqu'en juin 2016 avec les Toffees.

Pour s'attirer le joueur de 20 ans, nominé pour le titre de meilleur jeune joueur de Premier League, les Reds ne lésinent pas sur les moyens. Le Daily Star affirme aujourd'hui que Liverpool est prêt à offrir 46 millions d'euros à son voisin pour s'offrir son joueur star.

Sterling bientôt prolongé

Le jeune milieu de terrain offensif de Liverpool, Raheem Sterling devrait bientôt prolonger son contrat avec les Reds.

Auteur d'une très belle saison 2013-2014, Raheem Sterling pourrait être récompensé par ses dirigeants. Après son but plein de sang-froid face à Manchester City dimanche dernier (3-2), le milieu de terrain offensif de Liverpool a semble-t-il franchi un palier. Une progression fulgurante qui pousse les Reds à vouloir conserver le jeune Anglais de 19 ans. Pour cela, et alors même qu'il est toujours sous contrat jusqu'en 2018, Liverpool a l'intention, selon le Daily Mirror, de lui offrir prochainement une prolongation de contrat, assortie d'une revalorisation salariale.

Prudence pour Rodgers

En tête du championnat d’Angleterre avec deux points d’avance sur Chelsea et six sur Manchester City qui compte un match en retard, les joueurs de Liverpool ont leur destin entre leurs mains pour décrocher le titre. Le coach de Liverpool, Brendan Rodgers a tenu à faire passer un message de prudence à ses joueurs et aux supporters. « A ce moment de la saison, avec quatre matches à venir, rien n’est garanti. Vous pouvez surveiller les résultats des autres et attendre qu’ils perdent des points mais à la fin, l’important c’est ce que vous faites et vous devez tenir compte des signaux. Cela semble peut-être simple sur le papier pour les supporters mais pour un manager sait que chaque match est un test, peu importe le classement de l’adversaire », a confié le coach des Reds.